Alors que la réélection de Laurent Gbagbo donne lieu à une ingérence belliqueuse inacceptable de la communauté dite internationale (France, Usa, Union européenne et Nations unies et leurs négriers sur le continent noir), des intellectuels camerounais et africains, soucieux de l'indépendance et de la souveraineté des Etats africains, lancent un appel à la solidarité avec ceux qui luttent pour ces objectifs, en ce moment, en Côte d'Ivoire et s’opposent à la recolonisation de l’Afrique par les Occidentaux.
En 2002, la Côte d’Ivoire a été victime d’une tentative de coup d’Etat qui s’est transformée en une rébellion armée dans le Nord du pays.
La tentative de coup d’Etat a causé la mort d’environ 10 000 civils.
Après plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies restées sans effets, exigeant notamment le désarmement des rebelles, le chef de l’Etat, Président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a engagé le «Dialogue direct» en 2007 en vue de mettre fin à la crise politico-militaire que connaît le pays depuis 2002.
A cet effet, l’Etat ivoirien a organisé et supporté seul les dépenses liées aux élections «les plus chères du monde» (120 milliards de francs Cfa versés à la société française Sagem), qui ont abouti à l’annonce illégale et clandestine des résultats provisoires au Quartier général de campagne d’un des candidats à l’élection par Youssouf Bakayoko, Président de la Commission électorale indépendante, organe administratif et à la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, conformément à la Constitution de la République souveraine de Côte d’Ivoire.
Convaincus que l’on ne peut construire la paix et la démocratie sans le respect des Institutions d’un Etat et conscients que le développement durable des pays africains passe nécessairement par la paix,
Les intellectuels africains, respectueux :
• de la charte des Nations unies, qui pose son article 2.1, 2.2 et 2.4 le respect de la souveraineté et des Institutions de chaque Etat membre;
• de l’Acte constitutif de l’Union africaine, qui pose le respect des Institutions souveraines en son article 3 (b) et le refus de la prise de pouvoir par les armes en son article 4 (p);
• de la Constitution et des Institutions dont le Peuple ivoirien s’est librement doté,
Soutiennent les Institutions de la République ivoirienne et le peuple ivoirien qui lutte pour le respect de sa souveraineté et lancent un appel ferme au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ainsi qu’au Président Sarkozy, exigeant de ces derniers qu’ils agissent conformément aux règles qui gouvernent les Nations unies, à savoir le respect de la souveraineté des Etats qui la composent et par conséquent, le respect des Institutions de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le seul crime que Laurent Gbagbo a commis est d’avoir osé s’opposer à la scandaleuse tentative de recolonisation de la Côte d’Ivoire. Nous exhortons tous les Africains, malgré nos différentes options idéologiques, à s’opposer fermement et résolument à cette honteuse tentative de révassalisation de la Côte d’Ivoire.
Notre continent, l’Afrique ne peut pas, ne doit pas négocier sa souveraineté et sa liberté, c’est pourquoi, nous avons décidé aux noms des pères fondateurs de nos indépendances de refuser les ingérences qui corrompent l’avenir de nos Nations et de nos peuples. En toute souveraineté, nous intellectuels d’Afrique, nous nous engageons à refuser que le concept de communauté internationale et les Nations unies soient le creuset de la fin de l’Histoire.
Douala, le 20 décembre 2010
Signataires :
Hervé-Emmanuel N’Kom
M. le Bâtonnier Charles Tchoungang
Henriette Ekwe
Anicet Ekane
Maître Célestin Kengoum
Dr Samuel Mack Kit
Maître Michel Etia
Abanda Kpama
Bikidik Paul Géremie
Emmanuel Mbiga
Dongmo Fils Valentin
Manga Guillaume
Faustin Bekolo
Oscar Batamack
Pr Takam
Michaut Moussala
Nathalie Yamb
Suzanne Kala-Lobé
Pour la République du Congo
Daniel Nkouta
Antoine Bakabadio
Ernest Milandou
Solange Nkodia
Emmanuel Taty-Taty
Sylvestre Nkouka dia Massamba
Honoré Ndouniama
Jean Claude Misidimbambazi
Edouard Itoua Ekaba
Etienne Mfoutou
Denis Charles Obongui
Christian Etoka
Elie Milandou
Denise Bouetoumoussa
Mireille Elenga
Jean Ossombi
Benoît Jean de Dieu Ongouele
Christine Poaty
Chérise Claudia Mpassi
Fulbert Kouyangama
Félicienne Mokemiabeka
André Etokabeka
Jeanne Marie Gangia
Pauline Moukoko
Adrienne Pangou
Pierrette Ndion
A l'International :
Dondo Alain Yaka
Munsa Nzinga Kandombe
Jean-Paul Vanhoove
Biidou Nguimatsa Zelezeck
Gnahoua Ambroise
Komandant Simi OL
Lambert Okundji Lutula
Me Bernard Takoré
Diane Laubhouët-Vally
Guy-Patrice Lumumba
André Bleu
Badou Koffi
Samen Beni
Muele Musimi
Marina Alice Tade
Olive Sia
Koné Ali
Curtis Alexander
Koua Oi Koua
Alexandre Nguen
Paulin Nkada
Sandrine Gaston
Daniel Atteby
Patricia Saipt
Mariane Simon
Serge Dagbaud
Kouame Koffi
Charles Sielinou
Guy-Venance Kesse
Georges Njangwes
Anne-Laure Leleu
En 2002, la Côte d’Ivoire a été victime d’une tentative de coup d’Etat qui s’est transformée en une rébellion armée dans le Nord du pays.
La tentative de coup d’Etat a causé la mort d’environ 10 000 civils.
Après plusieurs résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies restées sans effets, exigeant notamment le désarmement des rebelles, le chef de l’Etat, Président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a engagé le «Dialogue direct» en 2007 en vue de mettre fin à la crise politico-militaire que connaît le pays depuis 2002.
A cet effet, l’Etat ivoirien a organisé et supporté seul les dépenses liées aux élections «les plus chères du monde» (120 milliards de francs Cfa versés à la société française Sagem), qui ont abouti à l’annonce illégale et clandestine des résultats provisoires au Quartier général de campagne d’un des candidats à l’élection par Youssouf Bakayoko, Président de la Commission électorale indépendante, organe administratif et à la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel, conformément à la Constitution de la République souveraine de Côte d’Ivoire.
Convaincus que l’on ne peut construire la paix et la démocratie sans le respect des Institutions d’un Etat et conscients que le développement durable des pays africains passe nécessairement par la paix,
Les intellectuels africains, respectueux :
• de la charte des Nations unies, qui pose son article 2.1, 2.2 et 2.4 le respect de la souveraineté et des Institutions de chaque Etat membre;
• de l’Acte constitutif de l’Union africaine, qui pose le respect des Institutions souveraines en son article 3 (b) et le refus de la prise de pouvoir par les armes en son article 4 (p);
• de la Constitution et des Institutions dont le Peuple ivoirien s’est librement doté,
Soutiennent les Institutions de la République ivoirienne et le peuple ivoirien qui lutte pour le respect de sa souveraineté et lancent un appel ferme au Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon ainsi qu’au Président Sarkozy, exigeant de ces derniers qu’ils agissent conformément aux règles qui gouvernent les Nations unies, à savoir le respect de la souveraineté des Etats qui la composent et par conséquent, le respect des Institutions de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Le seul crime que Laurent Gbagbo a commis est d’avoir osé s’opposer à la scandaleuse tentative de recolonisation de la Côte d’Ivoire. Nous exhortons tous les Africains, malgré nos différentes options idéologiques, à s’opposer fermement et résolument à cette honteuse tentative de révassalisation de la Côte d’Ivoire.
Notre continent, l’Afrique ne peut pas, ne doit pas négocier sa souveraineté et sa liberté, c’est pourquoi, nous avons décidé aux noms des pères fondateurs de nos indépendances de refuser les ingérences qui corrompent l’avenir de nos Nations et de nos peuples. En toute souveraineté, nous intellectuels d’Afrique, nous nous engageons à refuser que le concept de communauté internationale et les Nations unies soient le creuset de la fin de l’Histoire.
Douala, le 20 décembre 2010
Signataires :
Hervé-Emmanuel N’Kom
M. le Bâtonnier Charles Tchoungang
Henriette Ekwe
Anicet Ekane
Maître Célestin Kengoum
Dr Samuel Mack Kit
Maître Michel Etia
Abanda Kpama
Bikidik Paul Géremie
Emmanuel Mbiga
Dongmo Fils Valentin
Manga Guillaume
Faustin Bekolo
Oscar Batamack
Pr Takam
Michaut Moussala
Nathalie Yamb
Suzanne Kala-Lobé
Pour la République du Congo
Daniel Nkouta
Antoine Bakabadio
Ernest Milandou
Solange Nkodia
Emmanuel Taty-Taty
Sylvestre Nkouka dia Massamba
Honoré Ndouniama
Jean Claude Misidimbambazi
Edouard Itoua Ekaba
Etienne Mfoutou
Denis Charles Obongui
Christian Etoka
Elie Milandou
Denise Bouetoumoussa
Mireille Elenga
Jean Ossombi
Benoît Jean de Dieu Ongouele
Christine Poaty
Chérise Claudia Mpassi
Fulbert Kouyangama
Félicienne Mokemiabeka
André Etokabeka
Jeanne Marie Gangia
Pauline Moukoko
Adrienne Pangou
Pierrette Ndion
A l'International :
Dondo Alain Yaka
Munsa Nzinga Kandombe
Jean-Paul Vanhoove
Biidou Nguimatsa Zelezeck
Gnahoua Ambroise
Komandant Simi OL
Lambert Okundji Lutula
Me Bernard Takoré
Diane Laubhouët-Vally
Guy-Patrice Lumumba
André Bleu
Badou Koffi
Samen Beni
Muele Musimi
Marina Alice Tade
Olive Sia
Koné Ali
Curtis Alexander
Koua Oi Koua
Alexandre Nguen
Paulin Nkada
Sandrine Gaston
Daniel Atteby
Patricia Saipt
Mariane Simon
Serge Dagbaud
Kouame Koffi
Charles Sielinou
Guy-Venance Kesse
Georges Njangwes
Anne-Laure Leleu