Les patrons ou les représentants des multinationales françaises exerçant en Côte d’Ivoire étaient hier, à Paris, face à Christine Lagarde, ministre française de l’Economie et des Finances et sa collègue des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie. Les deux collaborateurs de Nicolas Sarkozy les ont invités pour leur demander de ne plus payer les impôts au régime du président Gbagbo.
La réponse des hommes d’affaires français est des plus cinglantes. «Nous n’entrons pas, ont-ils dit, dans ce genre de considération. Nous travaillons pour nous-mêmes mais aussi pour le bien de la France, notre pays d’origine, et celui de la Côte d’Ivoire, notre pays d’adoption. Pour nous, c’est clair, les conséquences de certaines amitiés ne sauraient influencer notre présence dans ce pays».
Les hommes d’affaires français présents à cette rencontre ont néanmoins expliqué à leurs interlocuteurs que s’ils ne paient pas les impôts, ils auront tous les problèmes du monde pour faire fonctionner leurs entreprises dont les produits peuvent ne plus rentrer dans le pays ce qui pourrait entrainer à terme la fermeture de leurs entreprises du reste juteuses. Ils ont ajouté qu’ils n’ont aucun problème, ni avec le président Laurent Gbagbo, ni avec son régime. La nature ayant horreur du vide, ces entreprises pourraient échoir entre les mains d’autres entrepreneurs qui n’attendent que cette belle opportunité.
En Côte d’Ivoire, les Français ont toutes les grosses entreprises du pays : télécommunications (fixe et mobile), eau, électricité, pétrole, infrastructures économiques sans compter les autres secteurs d’activités, tous aussi rentables les uns que les autres.
Abdoulaye Villard Sanogo
La réponse des hommes d’affaires français est des plus cinglantes. «Nous n’entrons pas, ont-ils dit, dans ce genre de considération. Nous travaillons pour nous-mêmes mais aussi pour le bien de la France, notre pays d’origine, et celui de la Côte d’Ivoire, notre pays d’adoption. Pour nous, c’est clair, les conséquences de certaines amitiés ne sauraient influencer notre présence dans ce pays».
Les hommes d’affaires français présents à cette rencontre ont néanmoins expliqué à leurs interlocuteurs que s’ils ne paient pas les impôts, ils auront tous les problèmes du monde pour faire fonctionner leurs entreprises dont les produits peuvent ne plus rentrer dans le pays ce qui pourrait entrainer à terme la fermeture de leurs entreprises du reste juteuses. Ils ont ajouté qu’ils n’ont aucun problème, ni avec le président Laurent Gbagbo, ni avec son régime. La nature ayant horreur du vide, ces entreprises pourraient échoir entre les mains d’autres entrepreneurs qui n’attendent que cette belle opportunité.
En Côte d’Ivoire, les Français ont toutes les grosses entreprises du pays : télécommunications (fixe et mobile), eau, électricité, pétrole, infrastructures économiques sans compter les autres secteurs d’activités, tous aussi rentables les uns que les autres.
Abdoulaye Villard Sanogo