Le président de l’Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie (Aird), Eric Kaé, a répondu samedi dernier à Alassane Ouattara qui, de l’hôtel où il est réfugié, tient des discours guerriers, discourtois et appelle à la désobéissance afin d’avoir gain de cause avec ses suffrages acquis frauduleusement aux élections. «Ni les menaces, ni les intimidations ne doivent nous écarter de notre soutien à la légalité et aux institutions», a fait remarquer Eric Kaé au siège de son parti à Angré à l’occasion de la cérémonie de présentation de vœux aux militants. Pour lui les Ivoiriens n’ont aucun profit dans l’apologie de la guerre et dans la violence faite sans cesse par
Alassane Ouattara dans les médias depuis l’hôtel du Golf.
«Après la prise des armes pour imposer un nouvel ordre politique en Côte d’Ivoire, c’est maintenant les menaces qui sont devenues un nouveau mode de gouvernement. La Côte
d’Ivoire n’a donc pas besoin de troupes Ecomog mais d’échos de solidarité de la Cedeao pour l’aider à sortir d’une crise. Elle n’a pas besoin de bateaux de guerre qui amplifieraient les souffrances des populations mais d’un beau taux de croissance pour réduire la pauvreté», a souligné l’ancien ministre. Qui estime qu’en lieu et place des crépitements de canons, les Ivoiriens et les populations en général ont besoin de pain et de galettes pour nourrir leurs enfants. Selon lui, la chance de la Côte d’Ivoire est d’avoir avec elle le droit à 100%, et qu’une majorité croissante de la population a légitimé Laurent Gbagbo. Selon le président de l’Aird, les fraudes dans le nord sont
tellement flagrantes que ne pas les sanctionner constituerait une menace et une atteinte à la démocratie. «La Côte d’Ivoire a besoin de personnes de bonne volonté pour convaincre ceux qui ont eu tort de frauder ou de soutenir la fraude et non de chars volontaristes pour vaincre ceux qui ont la légitimité et le droit avec eux», a rappelé Eric Kaé. Il a par ailleurs exhorté le président Laurent Gbagbo à persévérer dans la voie du dialogue auquel il invite ses adversaires politiques qui se mettent dans la posture d’ennemis qui ne rêvent que de le tuer.
Les militants ont apporté leur soutien et leur solidarité à leur président relativement aux derniers affrontements qui ont encore endeuillé Duékoué ville natale de Eric Kaé.
Benjamin Koré
Alassane Ouattara dans les médias depuis l’hôtel du Golf.
«Après la prise des armes pour imposer un nouvel ordre politique en Côte d’Ivoire, c’est maintenant les menaces qui sont devenues un nouveau mode de gouvernement. La Côte
d’Ivoire n’a donc pas besoin de troupes Ecomog mais d’échos de solidarité de la Cedeao pour l’aider à sortir d’une crise. Elle n’a pas besoin de bateaux de guerre qui amplifieraient les souffrances des populations mais d’un beau taux de croissance pour réduire la pauvreté», a souligné l’ancien ministre. Qui estime qu’en lieu et place des crépitements de canons, les Ivoiriens et les populations en général ont besoin de pain et de galettes pour nourrir leurs enfants. Selon lui, la chance de la Côte d’Ivoire est d’avoir avec elle le droit à 100%, et qu’une majorité croissante de la population a légitimé Laurent Gbagbo. Selon le président de l’Aird, les fraudes dans le nord sont
tellement flagrantes que ne pas les sanctionner constituerait une menace et une atteinte à la démocratie. «La Côte d’Ivoire a besoin de personnes de bonne volonté pour convaincre ceux qui ont eu tort de frauder ou de soutenir la fraude et non de chars volontaristes pour vaincre ceux qui ont la légitimité et le droit avec eux», a rappelé Eric Kaé. Il a par ailleurs exhorté le président Laurent Gbagbo à persévérer dans la voie du dialogue auquel il invite ses adversaires politiques qui se mettent dans la posture d’ennemis qui ne rêvent que de le tuer.
Les militants ont apporté leur soutien et leur solidarité à leur président relativement aux derniers affrontements qui ont encore endeuillé Duékoué ville natale de Eric Kaé.
Benjamin Koré
