Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a annoncé mardi qu`il gelait "jusqu`à nouvel ordre" le déboursement de fonds pour ses principaux programmes en Côte d`Ivoire en raison de "l`instabilité politique" du pays.
"En raison de l`instablité politique actuelle, le Secrétariat du Fonds
mondial a décidé de prendre un certain nombre de mesures parmi lesquelles le
gel des déboursements aux récipiendaires principaux des programmes du Fonds et
ce jusqu`à nouvel ordre", a expliqué une porte-parole du Fonds, Véronique
Taveau, lors d`un point de presse.
Le pays, qui traverse une crise politique depuis les élections
présidentielles du 28 novembre, a été placé sous "ce que nous appelons la
Politique de Garanties additionnelles (...), ce qui signifie un renforcement
des contrôles à tous les niveaux de mise en oeuvre des programmes", a-t-elle
ajouté.
Ainsi les organisations gérant les programmes financés par le Fonds, telles
que l`ONG Care, le Programme de lutte contre le paludisme et le Programme
national de lutte contre la tuberculose doivent désormais demander l`aval du
Secrétariat du Fonds avant de dépenser de l`argent, a expliqué la porte-parole.
Le Fonds, dont les programmes atteignent 163 millions d`euros en Côte
d`Ivoire, continuera malgré tout "à faire en sorte que les programmes pour le
paludisme et la tuberculose nécessitant une intervention d`urgence puissent
être financés", a-t-elle précisé.
L`organisation basée à Genève s`est également dite inquiète "concernant le
stockage de quelque 8,6 millions de moustiquaires imprégnées qui sont arrivées
récemment en Côte d`Ivoire et ne peuvent être distribuées en raison de la
situation".
La Côte d`Ivoire est en crise après le refus de Laurent Gbagbo de céder sa
place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l`élection
présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.
"En raison de l`instablité politique actuelle, le Secrétariat du Fonds
mondial a décidé de prendre un certain nombre de mesures parmi lesquelles le
gel des déboursements aux récipiendaires principaux des programmes du Fonds et
ce jusqu`à nouvel ordre", a expliqué une porte-parole du Fonds, Véronique
Taveau, lors d`un point de presse.
Le pays, qui traverse une crise politique depuis les élections
présidentielles du 28 novembre, a été placé sous "ce que nous appelons la
Politique de Garanties additionnelles (...), ce qui signifie un renforcement
des contrôles à tous les niveaux de mise en oeuvre des programmes", a-t-elle
ajouté.
Ainsi les organisations gérant les programmes financés par le Fonds, telles
que l`ONG Care, le Programme de lutte contre le paludisme et le Programme
national de lutte contre la tuberculose doivent désormais demander l`aval du
Secrétariat du Fonds avant de dépenser de l`argent, a expliqué la porte-parole.
Le Fonds, dont les programmes atteignent 163 millions d`euros en Côte
d`Ivoire, continuera malgré tout "à faire en sorte que les programmes pour le
paludisme et la tuberculose nécessitant une intervention d`urgence puissent
être financés", a-t-elle précisé.
L`organisation basée à Genève s`est également dite inquiète "concernant le
stockage de quelque 8,6 millions de moustiquaires imprégnées qui sont arrivées
récemment en Côte d`Ivoire et ne peuvent être distribuées en raison de la
situation".
La Côte d`Ivoire est en crise après le refus de Laurent Gbagbo de céder sa
place à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l`élection
présidentielle du 28 novembre par la communauté internationale.