Beshem Ieshoua ha Mashiah. Beni soit Adonaï notre Elohim Roi de l'univers qui dans sa grande miséricorde nous a gardés et nous a permis de voir cette nouvelle année. Que lui qui crée le shalom dans les hauteurs fasse
shalom sur sa Kehila sur la Côte d'Ivoire sur les Benei Israël et dans l'univers. Shana tova 2011 à toute et à tous.
Après la sortie humiliante du cardinal Agré, il nous a été donné de voir le 6/1/2011 des responsables catholiques et protestants se donner en spectacle à la télévision nationale au cours de l'émission " Raison d'Etat " qui avait
pour thème " La dimension spirituelle de la crise ivoirienne. ". Les évêques viennent de tenir un discours affligeant et déshonorant pour le monde spirituel d'une façon générale pour l'église d'une façon particulière. Cette église
déjà traumatisée et décrédibilisée par les fausses prophéties des Pasteurs protestants, ils viennent de l'éclabousser. Faisons remarquer que face à la déviation du Cardinal Agré, aucun serviteur d'Elohim n'a élevé la voix pour
dénoncer ce discours indigne d'un Cardinal. Seul le journaliste et écrivain Venance Konan l'a fait. Nous avons manqué à notre responsabilité car la Bible fait obligation à l'église de critiquer l'église selon qu'il écrit : " L'homme
spirituel et juge de tout n'est lui-même jugé par personne ". Nous autres serviteurs d'Elohim avons un devoir de réaction car notre silence a une implication de responsabilité comme le souligne Shaliah Shaoul aux Corinthiens.
Agré non content de ce show solitaire et fort du silence de l'église a regroupé les évêques pour pondre un communiqué déshonorant.
LE CONSTAT DES EVEQUES
ET UNE CURIEUSE PRISE DE POSITION,
Nos évêques constatent que les élections qui ont suscité beaucoup d'espoir ont ouvert une crise qu'ils pensent qu'elle va être longue : " Nous avons tous placé beaucoup d`espoir en ce scrutin. Nous étions convaincus de
sortir de cette douloureuse et inutile crise qui a altéré notre cohésion nationale et ralenti la marche de notre pays sur la voie du développement. (…) Les violents événements que nous vivons depuis le 2eme tour de l`élection
présidentielle, avec le blocage politique, nous donnent de voir que nous ne sommes pas au bout de nos peines et que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à la paix. Je ne sais pas ce qui les fonde
à faire croire que la crise va perdurer et que les Ivoiriens attendrons bras croisés que des individus décident de leur misère. C'est le fait de croire que cette situation va perdurer qui amène nos évêques à faire des propositions
insensées comme un dialogue de roublardise dominé par la mauvaise foi. Les Evêques pensent que pendant cette longue période de crise post-électorale, Laurent Gbagbo sera aux commandes. C'est ainsi qu'ils font l'âne pour
avoir le foin. Ils deviennent des caisses de résonance pour Gbagbo.
La crise ivoirienne, si elle échappe au processus de solution responsable, elle va se précipiter pour s'engouffrer très rapidement et violemment dans le tunnel de la résolution providentielle. Nous sommes dans une position
de déséquilibre qui ne peut pas durer sans évoluer vers un équilibre qui peut être bon ou mauvais pour la Côte d'Ivoire. La situation actuelle, en plus d'être inconfortable n'est pas tenable pour les prisonniers et assiégés du
Golf-hôtel, pour la rébellion qui occupe le palais, pour l'assistante qu'est la communauté internationale et surtout pour la population ivoirienne qui la subit et qui montre des signes d'impatience et de grande nervosité car
son endurance a atteint ses limites. L'ordre précaire établi par l'Accord de Ouagadougou est rompu et la Côte d'Ivoire se trouve entre deux équilibres. Toutes les résolutions prises par les évêques les jettent dans des postures
déshonorantes. Voici la résolution prise par les évêques.
PREMIERE RESOLUTION : LA POSTURE DU SOT
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, recommandons ce qui suit
-Que les deux candidats s'engagent pour trouver par la voie du dialogue un règlement pacifique du différend (…) Qu'ils acceptent de se retrouver pour dialoguer malgré nos rancœurs, cela serait un acte de courage, d`humilité et
d`amour pour notre pays. - Qu`ils appellent fermement leurs militants au calme et à la retenue. "
Nos Evêques semblent donner l'impression de ne rien comprendre à notre crise. Ils sont hors sujet. En effet, ce que les Evêques doivent dire c'est quoi " le Différend " et qu'elle est " la solution ". C'est munis de ces deux
choses qu'ils entreprendront leur négociation en vue de faire accepter la solution. Mais ces hommes en robe refusent de s'exprimer clairement sur ces deux points et se contentent de dire mettez-vous d'accord. Le différend est
ceci : Chacun affirme avoir gagné les élections. Les Evêques doivent dire qui a gagné les élections en s'appuyant sur les faits et la vérité ". L'église ne peut pas affirmer qu'elle ignore qui a gagné les élections quand le Pape
et le nonce apostolique connaissent parfaitement le vainqueur. Ne pas savoir que quelqu'un a perdu les élections et que la crise se situe dans l'acceptation de la défaite c'est se comporter comme un idiot. Quand les Evêques
auront trouvé le vaincu, le second pas consiste à dire au vaincu d'accepter sa défaite et lui faire comprendre que par sa résistance il est le responsable de l'échec de la sortie de crise et des conséquences qui en découlent. Voici
la déclaration de l'ambassadeur des USA : " Les élections devraient sortir la Côte d'Ivoire d'une crise de presque 15 ans. Elles devraient contribuer au renforcement du processus de réconciliation, d'unification pour régler la
question de la cohésion sociale et pour relever la croissance économique de la Côte d'Ivoire. Le refus d'acceptation par M. Gbagbo des résultats des élections a créé une crise qui a débouché sur des problèmes de droits de
l'homme, de la chute de l'économie, de cohésion sociale mise à mal, de menace sur l'intégrité physique des civils dans le grand Ouest, de tension perceptible partout. Pour nous, les choses sont claires. Si vous avez accepté
d'avoir un processus démocratique des élections qui se sont bien déroulées, acceptable pour la communauté internationale et des observateurs nationaux, si vous avez accepté les conditions préalables de cette élection, vous
devez accepter les résultats. " C'est en se mettant dans cette logique que les hommes d'Eglise pourront accomplir leur devoir qui est de défendre la vérité, le bien-être et la vie. Mais leur discours actuel n'est que du vent.
Croyez-vous sincèrement que si Gbagbo avait gagné les élections, le FPI parlerait de partage du pouvoir ? Pensez-vous que la CEI aurait eu des difficultés à annoncer les résultats ? Après le deuxième tour, les rois et guides
religieux très prolixes ont perdu la parole car la nouvelle était grave. Le roi est tombé, le roi est mort.
Quels sont les termes du dialogue ? Qui refuse le dialogue ? Ni Gbagbo ni Alassane ne refusent le dialogue. Seulement ils doivent parler de quoi ? Chacun dit j'ai gagné dans ce débat, il n'y a pas de synthèse. Il y a un vaincu
et un vainqueur. C'est ce que dégage une élection. La validation de ce résultat n'est pas liée à l'acceptation ou au refus du vaincu. La victoire s'impose au vaincu de deux façons. Il l'accepte ou alors on le lui impose. Ce n'est
pas une question de dialogue. Même le Pape Benoît sait que Gbagbo a perdu les élections car il a l'état des lieux. Si les Evêques avec leurs grands moyens de collecte de l'information ne peuvent pas aider les Ivoiriens qu'ils
gardent le silence. La Côte d'Ivoire ne sortira de ce déséquilibre que par la reconnaissance d'une victoire et d'une défaite. C'est incontournable. Plus on fait de la résistance plus on fait souffrir les Ivoiriens. Ici quand l'Eglise veut
laisser croire qu'elle ne sait pas qui a gagné alors elle est soit corrompue soit peureuse.
DEUXIEME RESOLUTION : UNE POSTURE SATANIQUE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, demandons avec insistance - Que l'ONU se conforme aux principes fondamentaux qui la régissent et qui sont respectueux des droits de l`homme. Qu`elle fasse usage des moyens pacifiques de
règlement du différend en vue d`apporter sa contribution à la résolution de la crise et s'en tienne strictement au maintien de la paix ".
On ne peut pas demander cela à l'ONU. On doit lui dire de s'en tenir à sa mission de CERTIFICATION à lui confiée par Laurent Gbagbo et qui est de dire si les élections sont acceptables ou pas. Nul ne doit lui dénier ce droit
car on le lui a concédé. Car ni la CEI ni le Conseil constitutionnel, ni le ministère de l'intérieur n'ont été jugés crédibles par nos politiciens. L'ONU a joué ce rôle d'arbitre et son verdict s'impose à tous, aux Evêques en premier
qui savent que toute autorité vient d'Elohim et que l'engagement est au-dessus de la loi. La Côte d'Ivoire s'est engagée à accepter un arbitrage. Si les Evêques sont incapables de voir ce minimum, c'est qu'ils sont incompétents
pour diriger l'Eglise. L'arbitrage de l'ONU peut être mauvais mais son verdict s'impose. L'Eglise en ne défendant pas cette position ne fait qu'entrer en rébellion. Elle satanise au sens propre du terme. Les Evêques, par leur
déclaration, se sont placés dans cette position des démons. Il leur faut sortir de cette position démoniaque et rejoindre celle de la reconnaissance de l'autorité.
TROISIEME RESOLUTION :
UNE EGLISE PATRIOTE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, Nous lui demandons avec insistance de respecter la souveraineté de notre pays.(….) Cherchons à sauvegarder et à préserver la dignité et la souveraineté de notre pays en respectant et en
faisant respecter ses institutions dans le dialogue vrai et dans la concertation fraternelle. Quand il s'agit de choisir entre la Côte d'Ivoire et les ennemis de la Côte d'Ivoire, nous choisissons la Côte d'Ivoire. "
L'Eglise est devenue une cellule des patriotes de Blé Goudé. Là franchement, le cardinal et ceux qui ont écrit ce texte déçoivent. A cet âge et à ce rang, nos Evêques réagissent comme les jeunes patriotes de Blé Goudé. AGRE
un soldat de Blé Goudé et un Fils de Bro Grébé. Fidèle de l'église catholique yako !
QUATRIEME RESOLUTION
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire - Que nos frères les Africains de l`UA et de la CEDEAO se rappellent le principe de solidarité africaine qui veut que quand la case du voisin brûle, on l`aide à éteindre l`incendie. Aussi
voudrions-nous respectueusement attirer leur attention sur les conséquences incalculables d`une intervention militaire pour le pays et la sous-région ouest africaine. Nous disons non à une telle intervention. "
Personne n'est pour la violence. Elle s'impose souvent comme un passage obligatoire. Dans la situation ivoirienne, il y a deux étapes. La première étape consiste à identifier le vainqueur et le vaincu. Quand on a passé cette
première porte, on se trouve devant la deuxième étape. A ce niveau, nous avons une double voie conduisant au même résultat qui est l'acceptation de la victoire par le vaincu. La victoire est acceptée par le vaincu pacifiquement
et avec hauteur de vue. La deuxième voie s'impose quand le vaincu usant de mauvaise foi doit être soumis par la force au verdict du peuple. C'est à ce deuxième stade que se trouve la Côte d'Ivoire. La question est de savoir
quel est le choix de Gbagbo ? Sortira-t-il de lui-même ou alors il faut le sortir ? C'est à ce niveau qu'il n'y a pas unanimité et Gbagbo veut en profiter pour ramener les Ivoiriens au premier stade en laissant croire qu'il y a du flou
sur le vainqueur et le vaincu. Nous pensons que cela finira dans la violence car Gbagbo n'ira pas pacifiquement. Nos prêtres doivent comprendre que le mode de sortie de cette crise de façon violente ou pacifique dépend de
Laurent Gbagbo qui a décidé d'avancer en faisant 1 000 morts à gauche et 1 000 morts à droite pour ensuite récompenser l'Ouest en y construisant une école de guerre.
UNE CONTREVERITE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, nous voudrions rappeler à tous les croyants en général et aux chrétiens en particulier que la foi en Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux nous interdit l`usage de la violence sous toutes ses
formes : ni par la parole, ni par les actes. "
C'est une grosse contrevérité. Je la relève au nom de tous les Neveim et de tous ceux qui ont porté la parole d'Elohim au sein d'une société impie et parmi un clergé impie et immoral qui a vu Ieshoua se saisir d'un fouet après
avoir eu des propos très durs. Tous ces serviteurs d'Elohim savent que leur message est non seulement violent mais qu'il empêche toute coexistence pacifique. Chers Evêques, vous mentez. J'invite tout cardinal qui a foi en
sa connaissance des Ecritures saintes à un débat contradictoire sur le thème de la violence dans la Bible et de son utilisation par le croyant. Puisque vous excluez toutes les formes de violence, voici une forme de violence
conseillée par Ieshoua : " Depuis Jean Baptiste, le Royaume des cieux est forcé ce sont les violents qui s'en emparent "
UNE EGLISE DE TRAHISON
Les Etats-Unis s'intéressent à la Côte d'Ivoire car ils soutiennent le processus de démocratisation en Afrique. Nous autres serviteurs d'Elohim avons le devoir de soutenir la vérité, l'épanouissement de l'homme et la vie. Vous
voyez bien que le règne de Laurent repose sur le mensonge, la création de la misère et la mort (un pouvoir pris dans le sang, vécu dans le sang et qui veut se perpétuer dans le sang). Comment pouvez-vous soutenir ce pouvoir
sans trahir votre vocation et nos semblables ?
Dogbo qui a violé la cathédrale pour extraire un chef d'Etat et le faire passer de vie à trépas vient de prendre un autre chef d'Etat en otage pour qu'il s'agrippe au pouvoir afin d'avoir une fin ignoble. Devant ce projet criminel, la
même église, sous la conduite du même cardinal, avec le même silence, va se rendre complice d'un autre crime en prétendant lutter pour la paix.
LES MOTIVATIONS
DES EVEQUES
Il est flagrant que nos évêques ont décidé de soutenir le mensong, la stagnation et la régression en transformant les défaites en victoire. Qu'est-ce qui amène ces hommes respectables à un tel comportement ? Une seule réponse :
Mammon. Moshé avait demandé au juge de ne pas recevoir de président afin de juger avec impartialité. Ieshoua venant après lui affirma que nul ne peut servir deux maîtres à la fois, Elohim et Mammon (l'argent), Nos Evêques
ont méprisé l'avertissement et ont vendu leur âme au diable pour de l'argent. Voici ce qu'écrit un quotidien ivoirien : " Les Evêques instigateurs de cette déclaration auraient perçu au cours de l'année qui vient de s'achever, de
l'argent de la part de Laurent Gbagbo. Ainsi Monseigneur Jean Pierre Kutwa (200 millions), Mgr Boniface Ziri (100 millions) Mgr Joseph Aké (400 tonnes de ciment) ". Comme Judas qui, après avoir reçu 30 pièces a trahi et
livré celui qui a dit : " je suis la vérité " nos hommes en soutane et en chasuble après réception de l'argent viennent de trahir la vérité. Ils demandent le maintien de Barrabas au trône et le lynchage de Mashiah.
La Côte d'Ivoire traverse une crise de serviteur d'Elohim. C'est un problème à résoudre après le départ très prochain de Laurent Gbagbo. Shalom!
Professeur Koné Abou Bakary Sidick
Porte-Parole de la Kéhila des
Limmoudim de Rabbi Ieshoua ha Mashiah
07/80/48/76 / konesidick@yahoo.fr
shalom sur sa Kehila sur la Côte d'Ivoire sur les Benei Israël et dans l'univers. Shana tova 2011 à toute et à tous.
Après la sortie humiliante du cardinal Agré, il nous a été donné de voir le 6/1/2011 des responsables catholiques et protestants se donner en spectacle à la télévision nationale au cours de l'émission " Raison d'Etat " qui avait
pour thème " La dimension spirituelle de la crise ivoirienne. ". Les évêques viennent de tenir un discours affligeant et déshonorant pour le monde spirituel d'une façon générale pour l'église d'une façon particulière. Cette église
déjà traumatisée et décrédibilisée par les fausses prophéties des Pasteurs protestants, ils viennent de l'éclabousser. Faisons remarquer que face à la déviation du Cardinal Agré, aucun serviteur d'Elohim n'a élevé la voix pour
dénoncer ce discours indigne d'un Cardinal. Seul le journaliste et écrivain Venance Konan l'a fait. Nous avons manqué à notre responsabilité car la Bible fait obligation à l'église de critiquer l'église selon qu'il écrit : " L'homme
spirituel et juge de tout n'est lui-même jugé par personne ". Nous autres serviteurs d'Elohim avons un devoir de réaction car notre silence a une implication de responsabilité comme le souligne Shaliah Shaoul aux Corinthiens.
Agré non content de ce show solitaire et fort du silence de l'église a regroupé les évêques pour pondre un communiqué déshonorant.
LE CONSTAT DES EVEQUES
ET UNE CURIEUSE PRISE DE POSITION,
Nos évêques constatent que les élections qui ont suscité beaucoup d'espoir ont ouvert une crise qu'ils pensent qu'elle va être longue : " Nous avons tous placé beaucoup d`espoir en ce scrutin. Nous étions convaincus de
sortir de cette douloureuse et inutile crise qui a altéré notre cohésion nationale et ralenti la marche de notre pays sur la voie du développement. (…) Les violents événements que nous vivons depuis le 2eme tour de l`élection
présidentielle, avec le blocage politique, nous donnent de voir que nous ne sommes pas au bout de nos peines et que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver à la paix. Je ne sais pas ce qui les fonde
à faire croire que la crise va perdurer et que les Ivoiriens attendrons bras croisés que des individus décident de leur misère. C'est le fait de croire que cette situation va perdurer qui amène nos évêques à faire des propositions
insensées comme un dialogue de roublardise dominé par la mauvaise foi. Les Evêques pensent que pendant cette longue période de crise post-électorale, Laurent Gbagbo sera aux commandes. C'est ainsi qu'ils font l'âne pour
avoir le foin. Ils deviennent des caisses de résonance pour Gbagbo.
La crise ivoirienne, si elle échappe au processus de solution responsable, elle va se précipiter pour s'engouffrer très rapidement et violemment dans le tunnel de la résolution providentielle. Nous sommes dans une position
de déséquilibre qui ne peut pas durer sans évoluer vers un équilibre qui peut être bon ou mauvais pour la Côte d'Ivoire. La situation actuelle, en plus d'être inconfortable n'est pas tenable pour les prisonniers et assiégés du
Golf-hôtel, pour la rébellion qui occupe le palais, pour l'assistante qu'est la communauté internationale et surtout pour la population ivoirienne qui la subit et qui montre des signes d'impatience et de grande nervosité car
son endurance a atteint ses limites. L'ordre précaire établi par l'Accord de Ouagadougou est rompu et la Côte d'Ivoire se trouve entre deux équilibres. Toutes les résolutions prises par les évêques les jettent dans des postures
déshonorantes. Voici la résolution prise par les évêques.
PREMIERE RESOLUTION : LA POSTURE DU SOT
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, recommandons ce qui suit
-Que les deux candidats s'engagent pour trouver par la voie du dialogue un règlement pacifique du différend (…) Qu'ils acceptent de se retrouver pour dialoguer malgré nos rancœurs, cela serait un acte de courage, d`humilité et
d`amour pour notre pays. - Qu`ils appellent fermement leurs militants au calme et à la retenue. "
Nos Evêques semblent donner l'impression de ne rien comprendre à notre crise. Ils sont hors sujet. En effet, ce que les Evêques doivent dire c'est quoi " le Différend " et qu'elle est " la solution ". C'est munis de ces deux
choses qu'ils entreprendront leur négociation en vue de faire accepter la solution. Mais ces hommes en robe refusent de s'exprimer clairement sur ces deux points et se contentent de dire mettez-vous d'accord. Le différend est
ceci : Chacun affirme avoir gagné les élections. Les Evêques doivent dire qui a gagné les élections en s'appuyant sur les faits et la vérité ". L'église ne peut pas affirmer qu'elle ignore qui a gagné les élections quand le Pape
et le nonce apostolique connaissent parfaitement le vainqueur. Ne pas savoir que quelqu'un a perdu les élections et que la crise se situe dans l'acceptation de la défaite c'est se comporter comme un idiot. Quand les Evêques
auront trouvé le vaincu, le second pas consiste à dire au vaincu d'accepter sa défaite et lui faire comprendre que par sa résistance il est le responsable de l'échec de la sortie de crise et des conséquences qui en découlent. Voici
la déclaration de l'ambassadeur des USA : " Les élections devraient sortir la Côte d'Ivoire d'une crise de presque 15 ans. Elles devraient contribuer au renforcement du processus de réconciliation, d'unification pour régler la
question de la cohésion sociale et pour relever la croissance économique de la Côte d'Ivoire. Le refus d'acceptation par M. Gbagbo des résultats des élections a créé une crise qui a débouché sur des problèmes de droits de
l'homme, de la chute de l'économie, de cohésion sociale mise à mal, de menace sur l'intégrité physique des civils dans le grand Ouest, de tension perceptible partout. Pour nous, les choses sont claires. Si vous avez accepté
d'avoir un processus démocratique des élections qui se sont bien déroulées, acceptable pour la communauté internationale et des observateurs nationaux, si vous avez accepté les conditions préalables de cette élection, vous
devez accepter les résultats. " C'est en se mettant dans cette logique que les hommes d'Eglise pourront accomplir leur devoir qui est de défendre la vérité, le bien-être et la vie. Mais leur discours actuel n'est que du vent.
Croyez-vous sincèrement que si Gbagbo avait gagné les élections, le FPI parlerait de partage du pouvoir ? Pensez-vous que la CEI aurait eu des difficultés à annoncer les résultats ? Après le deuxième tour, les rois et guides
religieux très prolixes ont perdu la parole car la nouvelle était grave. Le roi est tombé, le roi est mort.
Quels sont les termes du dialogue ? Qui refuse le dialogue ? Ni Gbagbo ni Alassane ne refusent le dialogue. Seulement ils doivent parler de quoi ? Chacun dit j'ai gagné dans ce débat, il n'y a pas de synthèse. Il y a un vaincu
et un vainqueur. C'est ce que dégage une élection. La validation de ce résultat n'est pas liée à l'acceptation ou au refus du vaincu. La victoire s'impose au vaincu de deux façons. Il l'accepte ou alors on le lui impose. Ce n'est
pas une question de dialogue. Même le Pape Benoît sait que Gbagbo a perdu les élections car il a l'état des lieux. Si les Evêques avec leurs grands moyens de collecte de l'information ne peuvent pas aider les Ivoiriens qu'ils
gardent le silence. La Côte d'Ivoire ne sortira de ce déséquilibre que par la reconnaissance d'une victoire et d'une défaite. C'est incontournable. Plus on fait de la résistance plus on fait souffrir les Ivoiriens. Ici quand l'Eglise veut
laisser croire qu'elle ne sait pas qui a gagné alors elle est soit corrompue soit peureuse.
DEUXIEME RESOLUTION : UNE POSTURE SATANIQUE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, demandons avec insistance - Que l'ONU se conforme aux principes fondamentaux qui la régissent et qui sont respectueux des droits de l`homme. Qu`elle fasse usage des moyens pacifiques de
règlement du différend en vue d`apporter sa contribution à la résolution de la crise et s'en tienne strictement au maintien de la paix ".
On ne peut pas demander cela à l'ONU. On doit lui dire de s'en tenir à sa mission de CERTIFICATION à lui confiée par Laurent Gbagbo et qui est de dire si les élections sont acceptables ou pas. Nul ne doit lui dénier ce droit
car on le lui a concédé. Car ni la CEI ni le Conseil constitutionnel, ni le ministère de l'intérieur n'ont été jugés crédibles par nos politiciens. L'ONU a joué ce rôle d'arbitre et son verdict s'impose à tous, aux Evêques en premier
qui savent que toute autorité vient d'Elohim et que l'engagement est au-dessus de la loi. La Côte d'Ivoire s'est engagée à accepter un arbitrage. Si les Evêques sont incapables de voir ce minimum, c'est qu'ils sont incompétents
pour diriger l'Eglise. L'arbitrage de l'ONU peut être mauvais mais son verdict s'impose. L'Eglise en ne défendant pas cette position ne fait qu'entrer en rébellion. Elle satanise au sens propre du terme. Les Evêques, par leur
déclaration, se sont placés dans cette position des démons. Il leur faut sortir de cette position démoniaque et rejoindre celle de la reconnaissance de l'autorité.
TROISIEME RESOLUTION :
UNE EGLISE PATRIOTE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, Nous lui demandons avec insistance de respecter la souveraineté de notre pays.(….) Cherchons à sauvegarder et à préserver la dignité et la souveraineté de notre pays en respectant et en
faisant respecter ses institutions dans le dialogue vrai et dans la concertation fraternelle. Quand il s'agit de choisir entre la Côte d'Ivoire et les ennemis de la Côte d'Ivoire, nous choisissons la Côte d'Ivoire. "
L'Eglise est devenue une cellule des patriotes de Blé Goudé. Là franchement, le cardinal et ceux qui ont écrit ce texte déçoivent. A cet âge et à ce rang, nos Evêques réagissent comme les jeunes patriotes de Blé Goudé. AGRE
un soldat de Blé Goudé et un Fils de Bro Grébé. Fidèle de l'église catholique yako !
QUATRIEME RESOLUTION
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire - Que nos frères les Africains de l`UA et de la CEDEAO se rappellent le principe de solidarité africaine qui veut que quand la case du voisin brûle, on l`aide à éteindre l`incendie. Aussi
voudrions-nous respectueusement attirer leur attention sur les conséquences incalculables d`une intervention militaire pour le pays et la sous-région ouest africaine. Nous disons non à une telle intervention. "
Personne n'est pour la violence. Elle s'impose souvent comme un passage obligatoire. Dans la situation ivoirienne, il y a deux étapes. La première étape consiste à identifier le vainqueur et le vaincu. Quand on a passé cette
première porte, on se trouve devant la deuxième étape. A ce niveau, nous avons une double voie conduisant au même résultat qui est l'acceptation de la victoire par le vaincu. La victoire est acceptée par le vaincu pacifiquement
et avec hauteur de vue. La deuxième voie s'impose quand le vaincu usant de mauvaise foi doit être soumis par la force au verdict du peuple. C'est à ce deuxième stade que se trouve la Côte d'Ivoire. La question est de savoir
quel est le choix de Gbagbo ? Sortira-t-il de lui-même ou alors il faut le sortir ? C'est à ce niveau qu'il n'y a pas unanimité et Gbagbo veut en profiter pour ramener les Ivoiriens au premier stade en laissant croire qu'il y a du flou
sur le vainqueur et le vaincu. Nous pensons que cela finira dans la violence car Gbagbo n'ira pas pacifiquement. Nos prêtres doivent comprendre que le mode de sortie de cette crise de façon violente ou pacifique dépend de
Laurent Gbagbo qui a décidé d'avancer en faisant 1 000 morts à gauche et 1 000 morts à droite pour ensuite récompenser l'Ouest en y construisant une école de guerre.
UNE CONTREVERITE
" Nous, Evêques de Côte d`Ivoire, nous voudrions rappeler à tous les croyants en général et aux chrétiens en particulier que la foi en Dieu Tout-Puissant et Miséricordieux nous interdit l`usage de la violence sous toutes ses
formes : ni par la parole, ni par les actes. "
C'est une grosse contrevérité. Je la relève au nom de tous les Neveim et de tous ceux qui ont porté la parole d'Elohim au sein d'une société impie et parmi un clergé impie et immoral qui a vu Ieshoua se saisir d'un fouet après
avoir eu des propos très durs. Tous ces serviteurs d'Elohim savent que leur message est non seulement violent mais qu'il empêche toute coexistence pacifique. Chers Evêques, vous mentez. J'invite tout cardinal qui a foi en
sa connaissance des Ecritures saintes à un débat contradictoire sur le thème de la violence dans la Bible et de son utilisation par le croyant. Puisque vous excluez toutes les formes de violence, voici une forme de violence
conseillée par Ieshoua : " Depuis Jean Baptiste, le Royaume des cieux est forcé ce sont les violents qui s'en emparent "
UNE EGLISE DE TRAHISON
Les Etats-Unis s'intéressent à la Côte d'Ivoire car ils soutiennent le processus de démocratisation en Afrique. Nous autres serviteurs d'Elohim avons le devoir de soutenir la vérité, l'épanouissement de l'homme et la vie. Vous
voyez bien que le règne de Laurent repose sur le mensonge, la création de la misère et la mort (un pouvoir pris dans le sang, vécu dans le sang et qui veut se perpétuer dans le sang). Comment pouvez-vous soutenir ce pouvoir
sans trahir votre vocation et nos semblables ?
Dogbo qui a violé la cathédrale pour extraire un chef d'Etat et le faire passer de vie à trépas vient de prendre un autre chef d'Etat en otage pour qu'il s'agrippe au pouvoir afin d'avoir une fin ignoble. Devant ce projet criminel, la
même église, sous la conduite du même cardinal, avec le même silence, va se rendre complice d'un autre crime en prétendant lutter pour la paix.
LES MOTIVATIONS
DES EVEQUES
Il est flagrant que nos évêques ont décidé de soutenir le mensong, la stagnation et la régression en transformant les défaites en victoire. Qu'est-ce qui amène ces hommes respectables à un tel comportement ? Une seule réponse :
Mammon. Moshé avait demandé au juge de ne pas recevoir de président afin de juger avec impartialité. Ieshoua venant après lui affirma que nul ne peut servir deux maîtres à la fois, Elohim et Mammon (l'argent), Nos Evêques
ont méprisé l'avertissement et ont vendu leur âme au diable pour de l'argent. Voici ce qu'écrit un quotidien ivoirien : " Les Evêques instigateurs de cette déclaration auraient perçu au cours de l'année qui vient de s'achever, de
l'argent de la part de Laurent Gbagbo. Ainsi Monseigneur Jean Pierre Kutwa (200 millions), Mgr Boniface Ziri (100 millions) Mgr Joseph Aké (400 tonnes de ciment) ". Comme Judas qui, après avoir reçu 30 pièces a trahi et
livré celui qui a dit : " je suis la vérité " nos hommes en soutane et en chasuble après réception de l'argent viennent de trahir la vérité. Ils demandent le maintien de Barrabas au trône et le lynchage de Mashiah.
La Côte d'Ivoire traverse une crise de serviteur d'Elohim. C'est un problème à résoudre après le départ très prochain de Laurent Gbagbo. Shalom!
Professeur Koné Abou Bakary Sidick
Porte-Parole de la Kéhila des
Limmoudim de Rabbi Ieshoua ha Mashiah
07/80/48/76 / konesidick@yahoo.fr