Il court, saute, se débat, dans tous les sens. Juste pour se donner de l’importance, dans un contexte où il ne bénéficie d’aucune légitimité. Laurent Gbagbo continue de se comporter, de façon illégale, comme président de la République de Côte d’Ivoire. A ce titre, il a créé, le 7 janvier dernier par décret, une soi-disant Commission internationale d’enquête. Celle-ci aura pour mission, selon lui, de « faire la lumière sur les infractions portant atteinte aux Droits de l’Homme, survenues depuis la proclamation des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle ». Persistant dans son action de confiscation illégale du pouvoir, Laurent Gbagbo a même désigné des personnes devant composer cette commission.
Mais bien malheureusement pour lui, il s’agit d’une autre diversion qui ne prendra guère. Visiblement, un simple coup d’épée dans l’eau. Quel crédit accorder à un décret pris par un homme qui n’a, en réalité, aucune légitimité car ayant essuyé un revers cinglant dans les urnes ? On est même tenté à se demander de quelle « enquête internationale » parle Laurent Gbagbo. En effet, les juridictions internationales, sensées appuyer et donner du crédit cette enquête, ne reconnaissent aucunement son pouvoir. Le seul et unique chef d’Etat en Côte d’Ivoire, ayant aujourd’hui de la voix auprès de ces Institutions internationale, reste Alassane Ouattara. A cet effet, seule une requête formulée par le gouvernement Ouattara, au lendemain des évènements des 16 et 17 décembre derniers, bénéficie à ce jour d’une attention soutenue auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI). Ce qui veut clairement dire que Laurent Gbagbo agit au nom de tout, sauf de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et que, finalement, c’est bien lui et ses hommes qui feront bientôt poursuite judiciaire à la Haye, pour répondre des barbaries qui ont fait plus de 200 morts lors de ces récents évènements.
Diawara Samou
Mais bien malheureusement pour lui, il s’agit d’une autre diversion qui ne prendra guère. Visiblement, un simple coup d’épée dans l’eau. Quel crédit accorder à un décret pris par un homme qui n’a, en réalité, aucune légitimité car ayant essuyé un revers cinglant dans les urnes ? On est même tenté à se demander de quelle « enquête internationale » parle Laurent Gbagbo. En effet, les juridictions internationales, sensées appuyer et donner du crédit cette enquête, ne reconnaissent aucunement son pouvoir. Le seul et unique chef d’Etat en Côte d’Ivoire, ayant aujourd’hui de la voix auprès de ces Institutions internationale, reste Alassane Ouattara. A cet effet, seule une requête formulée par le gouvernement Ouattara, au lendemain des évènements des 16 et 17 décembre derniers, bénéficie à ce jour d’une attention soutenue auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI). Ce qui veut clairement dire que Laurent Gbagbo agit au nom de tout, sauf de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et que, finalement, c’est bien lui et ses hommes qui feront bientôt poursuite judiciaire à la Haye, pour répondre des barbaries qui ont fait plus de 200 morts lors de ces récents évènements.
Diawara Samou
