Regardez bien la mine qu’il affiche ! Depuis le 28 novembre 2010, Laurent Gbagbo n’est pas à son aise. Il vit un vrai malaise, la psychologie du mauvais perdant, remonté contre tout et contre tous. Suivez bien ses gestes et regardez le visage hideux qu’il présente à la Côte d’Ivoire, à l’Afrique et au Monde. Laurent Gbagbo sait qu’il n’a pas gagné la présidentielle et qu’il fait désormais partie du cercle des anciens présidents de la République. On ne peut pas dire que l’homme n’a pas tout essayé pour se convaincre de pouvoir vaincre ses adversaires du RHDP. Il est passé par les sondages Sofres, la caporalisation des médias, l’injonction aux forces de l’ordre de « mater sans réfléchir », la diabolisation de Ouattara, le recours aux communicateurs étrangers et même par les déclarations de mauvais hommes de Dieu qui, en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes, lui ont trouvé un destin national, si ce n’est lui dire qu’il a l’onction divine. Toutes ces hérésies n’ont pas permis au grand chef de la refondation de rectifier son sort. La messe de requiem de son pouvoir était dite depuis belle lurette. Et dire qu’il a eu dix ans pour faire ses preuves. Mais à la vérité, l’homme n’était pas venu pour gouverner la Côte d’Ivoire mais pour se servir et servir son clan de parents, de proches et de courtisans. Regardez bien la scène que ses partisans et lui jouent devant les Ivoiriens. Conscients de leur défaite, Gbagbo et les siens ont choisi de vider les caisses de l’Etat, de transférer des fonds à l’Etranger, de brader le patrimoine de la Côte d’Ivoire et de s’en mettre plein les poches. Celui qui se proclame « patriote », ne finit pas de faire sortir les devises et les mettre dans des banques en Afrique et en Asie parce qu’il sait que ses jours sont comptés. Tellement le « Seplou de Mama » est perturbé, qu’il a fait venir des adeptes du Vodou, des Hindous et des sectes obscures pour inaugurer des prières maléfiques contre Ouattara. Comment un homme qui n’est pas maître de son destin peut-il en être pour autrui ? Gbagbo est vraiment perdu et espère créer le chaos avant de partir. Une entreprise de désespoir, vouée à l’échec parce que c’est lui, le problème des Ivoiriens
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga