En Côte d’Ivoire, les entreprises suisses continuent leurs activités en raison de leur neutralité dans la crise postélectorale.
Troisième investisseur direct en Côte d’Ivoire, l’économie suisse n’entend pas prendre position dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Contrairement à l’Etat français qui souhaite une asphyxie de l’économie ivoirienne en demandant à leurs entreprises de ne plus verser les impôts à la Côte d’Ivoire tant que Laurent Gbagbo est au pouvoir – Bouygues et Bolloré ont dit non à Sarkozy -, les entreprises suisses se montrent plus dynamiques. Selon le Secrétariat d’Etat à l’économie, elles sont plus de trente cinq (35) à être actives en Côte d’Ivoire. Dont Nestlé, Barry Callebaut (chocolat), Socimat (filiale du cimentier Holcim), SGS, ABB, Novartis ou encore l’armateur (transport de containeurs) MSC. En terme d’investissements directs, la Suisse est numéro trois dans le pays (plus de 10% du total), loin derrière la France - la moitié de l’investissement étranger. Président de la toute récente Chambre de commerce suisse en Côte d’Ivoire, Nicolas Houard prend moins de risque : «je n’ai pas eu de retour d’entreprises suisses qui annonceraient leur retrait, des licenciements ou un passage au chômage technique». Selon une dépêche de Swissinfo, Nicolas Houard refuse tout alarmisme sur la situation à la fois économique et sécuritaire pour les agents économiques suisses. Pour le moment, précise-t-il, il n’y a pas de mouvement de panique dans les milieux économiques. Les firmes suisses parviennent à régater avec leurs concurrentes locales et les plus de 600 entreprises et groupes français (un tiers du PIB ivoirien) grâce à plusieurs arguments. Outre la réputation de produits de qualité et des ressortissants helvétiques pour la partie francophone, «l’entreprise suisse a un avantage, partagé avec les Canadiens», celui de dire: «on ne peut pas nous accuser de néocolonialisme’. Sous entendu: ‘à la différence des Français’. C’est un argument qui est toujours utilisé et qui porte», assure Gabriel
Galice<
C.D
Troisième investisseur direct en Côte d’Ivoire, l’économie suisse n’entend pas prendre position dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire. Contrairement à l’Etat français qui souhaite une asphyxie de l’économie ivoirienne en demandant à leurs entreprises de ne plus verser les impôts à la Côte d’Ivoire tant que Laurent Gbagbo est au pouvoir – Bouygues et Bolloré ont dit non à Sarkozy -, les entreprises suisses se montrent plus dynamiques. Selon le Secrétariat d’Etat à l’économie, elles sont plus de trente cinq (35) à être actives en Côte d’Ivoire. Dont Nestlé, Barry Callebaut (chocolat), Socimat (filiale du cimentier Holcim), SGS, ABB, Novartis ou encore l’armateur (transport de containeurs) MSC. En terme d’investissements directs, la Suisse est numéro trois dans le pays (plus de 10% du total), loin derrière la France - la moitié de l’investissement étranger. Président de la toute récente Chambre de commerce suisse en Côte d’Ivoire, Nicolas Houard prend moins de risque : «je n’ai pas eu de retour d’entreprises suisses qui annonceraient leur retrait, des licenciements ou un passage au chômage technique». Selon une dépêche de Swissinfo, Nicolas Houard refuse tout alarmisme sur la situation à la fois économique et sécuritaire pour les agents économiques suisses. Pour le moment, précise-t-il, il n’y a pas de mouvement de panique dans les milieux économiques. Les firmes suisses parviennent à régater avec leurs concurrentes locales et les plus de 600 entreprises et groupes français (un tiers du PIB ivoirien) grâce à plusieurs arguments. Outre la réputation de produits de qualité et des ressortissants helvétiques pour la partie francophone, «l’entreprise suisse a un avantage, partagé avec les Canadiens», celui de dire: «on ne peut pas nous accuser de néocolonialisme’. Sous entendu: ‘à la différence des Français’. C’est un argument qui est toujours utilisé et qui porte», assure Gabriel
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