Ces temps-ci, Venance Konan n'habite plus chez lui. Ce journaliste et écrivain ivoirien, l'un des rares parmi ses pairs, en Côte d'Ivoire, à s'indigner contre ce qu'il considère comme un coup de force électoral de Laurent Gbagbo, change de maison chaque nuit. Il sait que son téléphone est sur écoute, mais il n'a pas changé de numéro. «Après tout, je n'ai rien à me reprocher, je ne prépare pas de coup d'Etat», sourit-il vaillamment.
Il se savait dans le collimateur. Le passage des membres du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une force de 2000 hommes loyaux à Laurent Gbagbo et redoutés à Abidjan, lundi après-midi à son ancien domicile, a confirmé la menace. «Ils sont venus pourquoi ?» demandait le même soir un de ses amis à Venance... suite de l'article sur Libération
Il se savait dans le collimateur. Le passage des membres du Centre de commandement des opérations de sécurité (Cecos), une force de 2000 hommes loyaux à Laurent Gbagbo et redoutés à Abidjan, lundi après-midi à son ancien domicile, a confirmé la menace. «Ils sont venus pourquoi ?» demandait le même soir un de ses amis à Venance... suite de l'article sur Libération