Les derniers développements de l’actualité nationale préoccupent l’ensemble des populations ivoiriennes, y compris les leaders traditionnels, garants de nos us et coutume. C’est pourquoi, le secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels du continent africain, est monté au créneau, le mercredi 12 janvier 2011, pour appeler, une fois encore, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara au dialogue.
«Nous sommes en contact avec nos enfants qui se trouvent à l’hôtel du Golf et je suis heureux de sentir que le désir de rencontrer les leaders traditionnels s’exprime. Nous demandons donc aux jeunes, avenir de la nation, de suspendre toute manifestation de nature à mettre de l’huile sur le feu. Nous sommes à pied d’œuvre pour trouver l’astuce traditionnelle afin de sortir la Côte d’Ivoire de la crise et nous ne sommes pas loin du résultat final », a déclaré sa majesté Tchiffi Al Kadhafi Zié, au cours d’une conférence au palais de l’Eburnie, sa résidence officielle. A l’en croire, la sortie de crise ne sera pas la victoire de Laurent Gbagbo ni d’Alassane Ouattara, mais plutôt celle de la Côte d’Ivoire. Il a donc salué la volonté du président du RDR de partager le pouvoir, d’autant plus que, a-t-il rappelé, « nous sommes condamnés à vivre ensemble ». « Si Alassane Ouattara est d’accord pour partager, cela veut dire qu’il n’a pas la totalité du pouvoir. Nous allons trouver une solution en famille, c’est pourquoi je convoque Laurent Gbagbo et son frère Ouattara, le 17 janvier prochain, ici même au palais de l’Eburnie. Il faut qu’ils viennent avec un esprit de pardon, un esprit de famille », a suggéré le chef central de Payopa. A cet effet, il a quitté Abidjan hier pour la Lybie, où il doit s’entretenir avec Malick Moulouk Mouammar Kadhafi, des détails de cette rencontre au sommet. « Malick Moulouk est le dernier recours et en temps opportun, il va agir. Pour l’instant, il refuse la guerre, il veut que la Côte d’Ivoire soit en paix. Nous lui laissons donc le temps de s’informer de la situation qui prévaut actuellement », a indiqué sa majesté Tchiffi Zié, qui a lancé un appel à l’apaisement surtout avec les affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et population civile à Abobo. « L’heure est grave, c’est pour quoi nous devons véhiculer des messages de paix entre les Ivoiriens, pour que la Côte d’Ivoire retrouve la paix. Vous les jeunes, vous devez comprendre que votre avenir vous appartient. Si vous cultivez la haine, vous récolterez la haine. Allons à la paix, encourageons Gbagbo et Ouattara à faire la paix, menons des actions pour les mettre ensemble. Nous devons réfléchir en Ivoirien, c’est-à-dire raisonner sur la voie de l’équité et du pardon. Chacun d’eux pense qu’il a la victoire, mais seul Dieu sait qui a la victoire. Ne laissons pas la Côte d’Ivoire se diviser, abandonnons le chemin de guerre », a conseillé Tchiffi Zié.
Olivier Dion
«Nous sommes en contact avec nos enfants qui se trouvent à l’hôtel du Golf et je suis heureux de sentir que le désir de rencontrer les leaders traditionnels s’exprime. Nous demandons donc aux jeunes, avenir de la nation, de suspendre toute manifestation de nature à mettre de l’huile sur le feu. Nous sommes à pied d’œuvre pour trouver l’astuce traditionnelle afin de sortir la Côte d’Ivoire de la crise et nous ne sommes pas loin du résultat final », a déclaré sa majesté Tchiffi Al Kadhafi Zié, au cours d’une conférence au palais de l’Eburnie, sa résidence officielle. A l’en croire, la sortie de crise ne sera pas la victoire de Laurent Gbagbo ni d’Alassane Ouattara, mais plutôt celle de la Côte d’Ivoire. Il a donc salué la volonté du président du RDR de partager le pouvoir, d’autant plus que, a-t-il rappelé, « nous sommes condamnés à vivre ensemble ». « Si Alassane Ouattara est d’accord pour partager, cela veut dire qu’il n’a pas la totalité du pouvoir. Nous allons trouver une solution en famille, c’est pourquoi je convoque Laurent Gbagbo et son frère Ouattara, le 17 janvier prochain, ici même au palais de l’Eburnie. Il faut qu’ils viennent avec un esprit de pardon, un esprit de famille », a suggéré le chef central de Payopa. A cet effet, il a quitté Abidjan hier pour la Lybie, où il doit s’entretenir avec Malick Moulouk Mouammar Kadhafi, des détails de cette rencontre au sommet. « Malick Moulouk est le dernier recours et en temps opportun, il va agir. Pour l’instant, il refuse la guerre, il veut que la Côte d’Ivoire soit en paix. Nous lui laissons donc le temps de s’informer de la situation qui prévaut actuellement », a indiqué sa majesté Tchiffi Zié, qui a lancé un appel à l’apaisement surtout avec les affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et population civile à Abobo. « L’heure est grave, c’est pour quoi nous devons véhiculer des messages de paix entre les Ivoiriens, pour que la Côte d’Ivoire retrouve la paix. Vous les jeunes, vous devez comprendre que votre avenir vous appartient. Si vous cultivez la haine, vous récolterez la haine. Allons à la paix, encourageons Gbagbo et Ouattara à faire la paix, menons des actions pour les mettre ensemble. Nous devons réfléchir en Ivoirien, c’est-à-dire raisonner sur la voie de l’équité et du pardon. Chacun d’eux pense qu’il a la victoire, mais seul Dieu sait qui a la victoire. Ne laissons pas la Côte d’Ivoire se diviser, abandonnons le chemin de guerre », a conseillé Tchiffi Zié.
Olivier Dion