NEW YORK - Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est déclaré mercredi inquiet des derniers développements de la situation à Abobo, banlieue très peuplée de la capitale ivoirienne, Abidjan, où des affrontements entre les forces de sécurité et les partisans du président élu Alassane Outtara auraient fait six morts, et a mis en garde contre d'éventuels nouveaux raids menés par les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo.
Les informations selon lesquelles les forces armées loyales à M. Gbagbo lanceraient une nouvelle opération dans la zone sont particulièrement inquiétantes, a indiqué M. Ban dans un communiqué lu par son porte-parole.
Un couvre-feu a été imposé et les forces armées pro-Gbagbo tentent de contraindre les casques bleus de l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI), chargés de protéger les civils, à quitter la région. M. Ban a réaffirmé que toute attaque perpétrée à l'encontre des forces de maintien de la paix de l'ONU est "inacceptable", selon le communiqué.
"Le secrétaire général a averti ceux qui étaient responsables de l'organisation et de l'exécution de cette opération planifiée qu'ils devraient répondre de leur action", indique le communiqué.
Il a appelé les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et à éviter que de nouveaux affrontements entraînant davantage de pertes humaines et matérielles ne se déclenchent.
L'ONUCI a déploré qu'une embuscade ait été tendue à ses casques bleus par les forces armées fidèles à Laurent Gbagbo à Abobo. Une équipe composée de policiers et de militaires onusiens rentraient d'une patrouille quant elle a essuyé des coups de feu, a affirmé l'ONUCI dans un communiqué, ajoutant que l'équipe a par la suite riposté à cette agression.
La Côte d'Ivoire est en proie à des troubles depuis début décembre, lorsque le président sortant Gbagbo a refusé de présenter sa démission, malgré le fait qu'Alassane Ouattara ait été reconnu par l'ONU vainqueur du second tour de l'élection présidentielle.
M. Ouattara, qui a établi son QG de campagne à l'hôtel du Golfe, à Abidjan, a été reconnu par la communauté internationale président élu du pays.
Les informations selon lesquelles les forces armées loyales à M. Gbagbo lanceraient une nouvelle opération dans la zone sont particulièrement inquiétantes, a indiqué M. Ban dans un communiqué lu par son porte-parole.
Un couvre-feu a été imposé et les forces armées pro-Gbagbo tentent de contraindre les casques bleus de l'Opération de l'ONU en Côte d'Ivoire (ONUCI), chargés de protéger les civils, à quitter la région. M. Ban a réaffirmé que toute attaque perpétrée à l'encontre des forces de maintien de la paix de l'ONU est "inacceptable", selon le communiqué.
"Le secrétaire général a averti ceux qui étaient responsables de l'organisation et de l'exécution de cette opération planifiée qu'ils devraient répondre de leur action", indique le communiqué.
Il a appelé les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et à éviter que de nouveaux affrontements entraînant davantage de pertes humaines et matérielles ne se déclenchent.
L'ONUCI a déploré qu'une embuscade ait été tendue à ses casques bleus par les forces armées fidèles à Laurent Gbagbo à Abobo. Une équipe composée de policiers et de militaires onusiens rentraient d'une patrouille quant elle a essuyé des coups de feu, a affirmé l'ONUCI dans un communiqué, ajoutant que l'équipe a par la suite riposté à cette agression.
La Côte d'Ivoire est en proie à des troubles depuis début décembre, lorsque le président sortant Gbagbo a refusé de présenter sa démission, malgré le fait qu'Alassane Ouattara ait été reconnu par l'ONU vainqueur du second tour de l'élection présidentielle.
M. Ouattara, qui a établi son QG de campagne à l'hôtel du Golfe, à Abidjan, a été reconnu par la communauté internationale président élu du pays.