“Je ne suis pas fait pour plaire aux occidentaux”. C’est la réponse que le président Laurent Gbagbo a donné, hier à 19h, au journaliste Michel Dénsot dont il était l’invité du sur la chaîne française Canala+. Le journaliste voulait savoir pourquoi le président ivoirien est condamné par les pays occidentaux depuis le déclenchement de la crise postélectorale.
Laurent Gbagbo a réitéré sa disponibilité à discuter “sans conditions” avec Alassane Ouattara qui continue de revendiquer la victoire à la présidentielle pour trouver une issue pacifique à la crise. Mais pour lui, toute solution devrait être basée sur le respect des institutions de la république.
Le chef de l’Etat ivoirien a qualifié de «surréaliste» l’idée d’une intervention militaire en Côte d’Ivoire parce que, selon lui, elle n’apporterait pas la paix. Il a estimé que si les pays africains devaient lever des armées pour soit disant “imposer la démocratie», l’Afrique serait tout le temps en guerre puisque «il y a des pays où il n’y a même pas d’élection».
Comme il l’a déjà fait en d’autres occasions, Laurent Gbagbo a dénoncé la duplicité des occidentaux et des organisations internationales qui le condamnent aujourd’ hui alors qu’ils avaient refusé de condamner la rébellion en 2002.
Quant à la question de l’interdictions de voyage en Europe et aux Etats-Unis, le président Laurent Gbagbo a dit ne pas être particulièrement malheureux parce qu’il n’est pas un habitué des déplacements dans ces pays.
Laurent Gbagbo en a profité pour réaffirmer que le pays n’est ni au bord d’une guerre civile, ni au bord d’un génocide.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr
Laurent Gbagbo a réitéré sa disponibilité à discuter “sans conditions” avec Alassane Ouattara qui continue de revendiquer la victoire à la présidentielle pour trouver une issue pacifique à la crise. Mais pour lui, toute solution devrait être basée sur le respect des institutions de la république.
Le chef de l’Etat ivoirien a qualifié de «surréaliste» l’idée d’une intervention militaire en Côte d’Ivoire parce que, selon lui, elle n’apporterait pas la paix. Il a estimé que si les pays africains devaient lever des armées pour soit disant “imposer la démocratie», l’Afrique serait tout le temps en guerre puisque «il y a des pays où il n’y a même pas d’élection».
Comme il l’a déjà fait en d’autres occasions, Laurent Gbagbo a dénoncé la duplicité des occidentaux et des organisations internationales qui le condamnent aujourd’ hui alors qu’ils avaient refusé de condamner la rébellion en 2002.
Quant à la question de l’interdictions de voyage en Europe et aux Etats-Unis, le président Laurent Gbagbo a dit ne pas être particulièrement malheureux parce qu’il n’est pas un habitué des déplacements dans ces pays.
Laurent Gbagbo en a profité pour réaffirmer que le pays n’est ni au bord d’une guerre civile, ni au bord d’un génocide.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr