Les effets collatéraux de cette énième crise ivoirienne ont commencé à se faire sentir. Et le secteur le plus touché est sans conteste, celui de l'hôtellerie. Dans ce domaine, les mises en chômage technique sont effectives depuis le mois de décembre. Des hôtels ont vu leur taux de remplissage chuter d'au moins 75%. Au Plateau, certains réceptifs hôteliers vivent un drame. Ceux qui ont environ 150 chambres arrivent à peine à remplir 15 chambres. 80% du personnel est au chômage technique car, les touristes ne viennent plus et les séminaires et réunions se font de plus en plus rares. La ville balnéaire de Grand Bassam qui abrite de nombreux hôtels ne tournent plus comme par le passé. Les hôtels sont aux trois quarts vides. Les sociétés d'assurance subissent aussi le contrecoup de cette situation politique. Une entreprise et non des moindres, a déjà mis en chômage technique certaines personnes. Idem dans les secteurs des sociétés de distribution de gaz, de boissons alcoolisées. En tout cas, l'heure n'est plus à la sérénité dans les entreprises. Et les employés ont décidé de s'en remettre soit à Dieu, soit aux marabouts et autres féticheurs pour préserver leurs emplois.
JEA.
JEA.