Phillip Carter III n'y est pas allé par quatre chemins pour donner, selon lui, l'unique moyen de sortir la Côte d'Ivoire de l'impasse et régler en même temps tous les problèmes auxquels elle est confrontée. « La seule solution évidente, que Laurent Gbagbo accepte qu'il a perdu l'élection et cède le pouvoir à Alassane Ouattara qui a gagné. C'est l'unique manière d'éviter le problème des questions de force, des droits de l'Homme, de l'économie », a-t-il soutenu sur Onuci-Fm. La Côte d'Ivoire est plongée dans une impasse politique à partir du jour où Laurent Gbagbo a refusé de céder le pouvoir d'Etat à son rival du second tour de l'élection présidentielle du 28 décembre 2010. Raison pour laquelle le représentant de Barack Obama croit dur comme fer que la reconnaissance de la victoire d'Alassane Ouattara par le président sortant pourra empêcher l'intervention armée de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao): «c'est une question de responsabilité. Nous avons le résultat du scrutin qui a été certifié par les Nations Unies, d'une manière impeccable, transparente et impartiale. J'espère que M. Gbagbo va reconnaître cette impartialité, qu'il va accepter le résultat du scrutin pour penser à l'avenir de la Côte d'Ivoire. Ainsi on pourra avoir une transition pacifique du pouvoir. C'est le fondement de l'engagement diplomatique, c'est l'espoir de la communauté internationale ».
Concernant la probable intervention armée de la Cedeao, il a précisé qu'il s'agissait d'une décision africaine. Les Etats-Unis se sont résolus, récemment à geler les avoirs de Laurent Gbagbo, de son épouse, Simone, et de trois autres de ses proches. « Ces personnes sont des obstacles au processus politique en cours », a-t-il justifié.
Anne-Marie Eba
Concernant la probable intervention armée de la Cedeao, il a précisé qu'il s'agissait d'une décision africaine. Les Etats-Unis se sont résolus, récemment à geler les avoirs de Laurent Gbagbo, de son épouse, Simone, et de trois autres de ses proches. « Ces personnes sont des obstacles au processus politique en cours », a-t-il justifié.
Anne-Marie Eba