Emile Guiriéoulou, le ministre de l'Intérieur du gouvernement illégitime du camp Gbagbo fait des pressions sur des préfets pour qu'ils se mettent à sa disposition.
Vont-ils payer pour leur dévouement à la République ? A la réunion qu'a eue, mercredi, le ministre de l'Intérieur du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo, Emile Guiriéoulou, avec le corps préfectoral, 27 préfets de départements et de régions étaient absents. Si certains étaient excusés, d'autres, notamment ceux en zone Centre, Nord et Ouest (Cno), ont choisi de se démarquer de toute considération militante pour se mettre du côté de la Côte d'Ivoire en reconnaissant la victoire d'Alassane Ouattara. Ce qui n'est visiblement pas du goût de la copie illégale d'Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur du gouvernement Guillaume Soro, dans le camp de l'ex-chef d'Etat. Déjà, Emile Guiriéoulou avait reproché aux représentants de l'Etat leur absence lors de sa parodie de prise de fonction. Autre fait pour lequel il en a gros sur le cœur, les rapports des préfets des départements dont les votes ont été annulés par Yao-N'Dré. Ceux-ci avaient soutenu qu'aucune violence n'a émaillé le vote dans leurs circonscriptions. Démontant ainsi les arguments de prétendues fraudes et de violences que le camp Gbagbo évoquait dans la zone. On se souvient que c'est au bout de cette acrobatie plus militante que juridique que ''Pablo'' a déclaré vainqueur son ami Laurent. C'est sans surprise donc qu'Emile Guiriéoulou est remonté contre cette partie du corps préfectoral. A l'occasion de la réunion de mercredi, il a menacé à demi-mot de sanctionner les préfets ''rebelles''.
Que valent ces menaces ? Rien ! En tout cas, pas plus que la voix d'un ministre illégitime qui disparaîtra dès que la force qui maintient son parrain au pouvoir l'aura perdu. Les préfets ''rebelles'' savent donc qu'ils n'ont rien à craindre. Et, ceux qui continuent de collaborer avec le gouvernement illégitime, en violation des résolutions des Nations Unies, devraient faire comme eux.
Car, il est clair qu'ils sont nombreux les représentants de l'Etat qui ont répondu à l'invitation d'Emile Guiriéoulou pas par reconnaissance de sa qualité de ministre mais par peur des représailles. M. Guiriéoulou en a peut-être conscience. Raison pour laquelle il a commencé à souffler le froid après le chaud à travers ses menaces. Maintenant, il promet aux préfets en zone Cno de quitter simplement leurs postes pour Abidjan où des résidences leur seront trouvées. Même cela ne lui conférera pas la légitimité. La valeur marchande du cadeau de nouvel an promis par Emile Guiriéoulou est de l'ordre de 15 à 20 millions. Quelle largesse !
Bamba K. Inza
Vont-ils payer pour leur dévouement à la République ? A la réunion qu'a eue, mercredi, le ministre de l'Intérieur du gouvernement illégitime de Laurent Gbagbo, Emile Guiriéoulou, avec le corps préfectoral, 27 préfets de départements et de régions étaient absents. Si certains étaient excusés, d'autres, notamment ceux en zone Centre, Nord et Ouest (Cno), ont choisi de se démarquer de toute considération militante pour se mettre du côté de la Côte d'Ivoire en reconnaissant la victoire d'Alassane Ouattara. Ce qui n'est visiblement pas du goût de la copie illégale d'Hamed Bakayoko, ministre de l'Intérieur du gouvernement Guillaume Soro, dans le camp de l'ex-chef d'Etat. Déjà, Emile Guiriéoulou avait reproché aux représentants de l'Etat leur absence lors de sa parodie de prise de fonction. Autre fait pour lequel il en a gros sur le cœur, les rapports des préfets des départements dont les votes ont été annulés par Yao-N'Dré. Ceux-ci avaient soutenu qu'aucune violence n'a émaillé le vote dans leurs circonscriptions. Démontant ainsi les arguments de prétendues fraudes et de violences que le camp Gbagbo évoquait dans la zone. On se souvient que c'est au bout de cette acrobatie plus militante que juridique que ''Pablo'' a déclaré vainqueur son ami Laurent. C'est sans surprise donc qu'Emile Guiriéoulou est remonté contre cette partie du corps préfectoral. A l'occasion de la réunion de mercredi, il a menacé à demi-mot de sanctionner les préfets ''rebelles''.
Que valent ces menaces ? Rien ! En tout cas, pas plus que la voix d'un ministre illégitime qui disparaîtra dès que la force qui maintient son parrain au pouvoir l'aura perdu. Les préfets ''rebelles'' savent donc qu'ils n'ont rien à craindre. Et, ceux qui continuent de collaborer avec le gouvernement illégitime, en violation des résolutions des Nations Unies, devraient faire comme eux.
Car, il est clair qu'ils sont nombreux les représentants de l'Etat qui ont répondu à l'invitation d'Emile Guiriéoulou pas par reconnaissance de sa qualité de ministre mais par peur des représailles. M. Guiriéoulou en a peut-être conscience. Raison pour laquelle il a commencé à souffler le froid après le chaud à travers ses menaces. Maintenant, il promet aux préfets en zone Cno de quitter simplement leurs postes pour Abidjan où des résidences leur seront trouvées. Même cela ne lui conférera pas la légitimité. La valeur marchande du cadeau de nouvel an promis par Emile Guiriéoulou est de l'ordre de 15 à 20 millions. Quelle largesse !
Bamba K. Inza