Le Premier ministre Kenyan, Raila Odinga sera, à partir de demain sur les bords de la lagune Ebrié pour tenter une nouvelle médiation de l'Ua. Ce deuxième voyage en pratiquement deux semaines d'intervalle du médiateur de l'Union africaine pour la crise ivoirienne semble montrer combien de fois ce dossier lui tient à cœur. Peut-être parce qu'il se dit, lui-même, victime d'une telle situation.
En effet, il s'est vu arracher sa victoire en 2007, suite à l'élection présidentielle dans son pays. Et il a dû se contenter du poste de Premier ministre pour mettre fin aux tensions dans le pays. Il fait partie des premières personnalités africaines à s'être opposées à un quelconque partage de pouvoir en Afrique. Mais aussi, à soutenir l'idée de déloger Gbagbo du palais présidentiel par la force. C'est sûrement cette prise de position qui lui a valu ce rôle de médiateur pour l'Union africaine en Côte d'Ivoire. Cependant, depuis son premier passage en terre d'Eburnie, son discours s'est quelque peu ramolli, au point de se demander ce qu'il pourrait bien faire pour résoudre la crise post-électorale. A vrai dire, Raila Odinga et peut-être même les autres médiateurs ne pourront rien. Pas parce qu'ils n'y mettent pas forcément la manière, mais parce que le président sortant ne veut pas savoir raison garder. Malgré toutes les propositions pour qu'il sorte par la grande porte, avec à la clé, le prestige dû aux démocrates, il s'entête à se maintenir au pouvoir. Et, plus le temps passe, plus les chances pour qu'il cède pacifiquement le pouvoir s'amenuisent. Pendant ce temps, les tensions, de plus en plus vives, gagnent petit-à-petit toute l'étendue du territoire. Raila Odinga veut « rester quelque temps en Côte d'Ivoire », histoire de mener à terme sa médiation. Pour lui, le recours à la force contre M. Gbagbo devrait être considéré comme une solution de dernier recours. Qu'entend-il par dernier recours ? Quand la violence sera à son paroxysme?
MAE
En effet, il s'est vu arracher sa victoire en 2007, suite à l'élection présidentielle dans son pays. Et il a dû se contenter du poste de Premier ministre pour mettre fin aux tensions dans le pays. Il fait partie des premières personnalités africaines à s'être opposées à un quelconque partage de pouvoir en Afrique. Mais aussi, à soutenir l'idée de déloger Gbagbo du palais présidentiel par la force. C'est sûrement cette prise de position qui lui a valu ce rôle de médiateur pour l'Union africaine en Côte d'Ivoire. Cependant, depuis son premier passage en terre d'Eburnie, son discours s'est quelque peu ramolli, au point de se demander ce qu'il pourrait bien faire pour résoudre la crise post-électorale. A vrai dire, Raila Odinga et peut-être même les autres médiateurs ne pourront rien. Pas parce qu'ils n'y mettent pas forcément la manière, mais parce que le président sortant ne veut pas savoir raison garder. Malgré toutes les propositions pour qu'il sorte par la grande porte, avec à la clé, le prestige dû aux démocrates, il s'entête à se maintenir au pouvoir. Et, plus le temps passe, plus les chances pour qu'il cède pacifiquement le pouvoir s'amenuisent. Pendant ce temps, les tensions, de plus en plus vives, gagnent petit-à-petit toute l'étendue du territoire. Raila Odinga veut « rester quelque temps en Côte d'Ivoire », histoire de mener à terme sa médiation. Pour lui, le recours à la force contre M. Gbagbo devrait être considéré comme une solution de dernier recours. Qu'entend-il par dernier recours ? Quand la violence sera à son paroxysme?
MAE