La Côte d’Ivoire négocie en ce moment, un tournent décisif de son histoire. Marqué par la lutte pour sa souveraineté. A cette occasion, les travailleurs veulent prendre une part active dans ce combat. Pour ce faire, ils étaient nombreux à se réunir jeudi dernier, au Palais de la Culture Bernard Dadié pour exprimer leur soutien aux Institutions de la République. A cet effet, plusieurs structures et syndicats étaient présents, Mahan Gahé Basile, Secrétaire général de Dignité a invité tous les travailleurs de Côte d’Ivoire à doubler d’ardeur dans le travail afin de relever l’économie de ce pays. « Allons tous au travail, n’écoutons pas les rebelles », a- t- il lancé. Car selon lui, qu’est- ce que la rébellion a pu donner à la ville de Bouaké et de Korhogo pendant 8 ans qu’elle les occupe « Rien du tout », a- t- il renchéri. Parce que, cette situation a provoqué la fermeture de plusieurs entreprises mettant ainsi des milliers de travailleurs au chômage. La rébellion a occupé les structures étatiques plongeant ces zones dans la pauvreté. Pour le Secrétaire général de Dignité, l’élection présidentielle était un espoir pour sortir la Côte d’Ivoire de ce bourbier. Mais hélas, elle subit encore des violences organisées par Ouattara Alassane et ses acolytes avec le soutien de la Licorne et l’Onuci. Mahan Gahé Basile interpelle les syndicalistes du monde entier à manifester leur solidarité aux travailleurs de la Côte d’Ivoire. Notamment la Confédération générale des travailleurs de France, et la force ouvrière française. Afin que ceux- ci interpellent leur gouvernement pour ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire. Le ministre Assoua Adou en allant dans le même sens que le Secrétaire général de Dignité a relevé qu’en partant tous à leur boulot, les travailleurs de Côte d’Ivoire tuent le plan de Ouattara. Qui est de mettre à mal l’économie ivoirienne afin de créer des mouvements de protestation partout dans le pays. Il a appelé à un éveil de conscience des Africains parce que la crise que vit la Côte d’Ivoire concerne tous les Africains. Car c’est ainsi que cette même communauté internationale a créé l’esclavage. M. Kra Félix de la Fesaci a expliqué que depuis la date du 3 décembre, la Côte d’Ivoire connaît quelques flottements, plus spécifiquement dans le monde du travail. Ainsi a- t- il condamné au nom de la Fesaci, les ingérences des Nations développées, notamment la France, les Etats-Unis d’Amérique, le Royaume uni, le Canada et l’Union européenne et l’Onu. En les invitant au respect de la Côte d’Ivoire. Il a lancé un appel aux chefs d’Etat africains et particulièrement ceux de la sous-région à se ressaisir pour ne point compromettre l’intégration des peuples de la sous- région. Mme Géneviève Bro Grébé présente à cette rencontre a invité les Ivoiriens à se lever pour libérer le pays. «L’heure est venue de nous lever et nous défendre. Ce combat doit être mené pour libérer la Côte d’Ivoire afin de faire triompher la vérité ». Pour ce faire, elle demande le changement de mentalité afin que les Ivoiriens intègrent tous les secteurs d’activités. Chose qui évitera à la Côte d’Ivoire une indépendance quelconque. Le ministre Bleu Lainé a également invité les Ivoiriens au travail mais a également souhaité que les outils de travail soient préservés pour parer à toute éventualité. Le ministre de Travail Gnamien Messou a soutenu cette initiative.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi