Alassane Ouattara, le Président légal et légitime de la Côte d’Ivoire, n’a pas fait dans la dentelle. Avant-hier, sur les antennes de la chaîne française Canal+, le nouveau Chef de l’Etat n’a pas varié dans sa démarche. Il a maintenu le ton de la fermeté et de la responsabilité, devant la situation d’usurpation du pouvoir à laquelle Gbagbo soumet le peuple ivoirien. « Ce n’est pas du tout acceptable. Il faut que cette situation cesse parce qu’en réalité, Laurent Gbagbo est un usurpateur. Il sait bien qu’il a été battu dans les urnes. Le verdict des urnes est clair, j’ai gagné ces élections avec 54,10%. Et fondamentalement, il se disait démocrate, mais nous venons de découvrir que c’est un usurpateur, un dictateur », a asséné l’homme fort de Côte d’Ivoire. Tous ceux qui, dans le cas de la refondation, rêvait d’une solution de partage du pouvoir, en ont pour leur compte. C’est pourquoi, poursuivant, il lance un appel à la raison au candidat malheureux : « Si M. Laurent Gbagbo aime les Ivoiriens, il devrait tout simplement respecter le verdict des urnes ».
C’est fort de cela qu’il le met en garde contre la chienlit qu’il tente d’installer en Côte d’Ivoire : « Gbagbo doit donc arrêter d’assassiner les Ivoiriens. Nous avons besoin de paix et de tranquillité en Côte d’Ivoire. Et je considère qu’il en a trop fait. Il est temps qu’il s’en aille ». Tout en mettant en exergue les pans de la philosophie de paix qui a toujours caractérisé sa vision politique, le Président de la République montre les schémas de sanction qui attendent le mauvais perdant. « Gbagbo s’expose à des sanctions sévères aussi bien au plan national qu’au plan international.
C’est un monsieur qui a les mains couvertes de sang. Il faut qu’il arrête. La Côte d’Ivoire ne peut pas souffrir comme cela pour un seul homme. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas acceptable », a-t-il dit à la face du monde. Non sans mettre Gbagbo devant l’imminence d’une intervention militaire pour le déloger : « La force militaire ne veut pas dire une guerre contre les Ivoiriens. C’est une question d’extirper Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire. De son palais présidentiel qu’il occupe de façon illégitime…. Je préfère une solution pacifique. Mais si Laurent Gbagbo s’entête, il aura amené cette intervention à la Côte d’Ivoire. Ceci serait fâcheux car je ne tiens pas personnellement à occuper mes fonctions dans le sang et sur les cadavres. C’est ce qui fait que je montre autant de patience ». A n’en point douter, le Président de la République a lancé un message très clair au candidat malheureux qui refuse de céder le pouvoir au vainqueur de la présidentielle : de se soumettre au verdict des urnes ou prendre le risque de se voir démettre par la force.
Bakary Nimaga
C’est fort de cela qu’il le met en garde contre la chienlit qu’il tente d’installer en Côte d’Ivoire : « Gbagbo doit donc arrêter d’assassiner les Ivoiriens. Nous avons besoin de paix et de tranquillité en Côte d’Ivoire. Et je considère qu’il en a trop fait. Il est temps qu’il s’en aille ». Tout en mettant en exergue les pans de la philosophie de paix qui a toujours caractérisé sa vision politique, le Président de la République montre les schémas de sanction qui attendent le mauvais perdant. « Gbagbo s’expose à des sanctions sévères aussi bien au plan national qu’au plan international.
C’est un monsieur qui a les mains couvertes de sang. Il faut qu’il arrête. La Côte d’Ivoire ne peut pas souffrir comme cela pour un seul homme. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas acceptable », a-t-il dit à la face du monde. Non sans mettre Gbagbo devant l’imminence d’une intervention militaire pour le déloger : « La force militaire ne veut pas dire une guerre contre les Ivoiriens. C’est une question d’extirper Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire. De son palais présidentiel qu’il occupe de façon illégitime…. Je préfère une solution pacifique. Mais si Laurent Gbagbo s’entête, il aura amené cette intervention à la Côte d’Ivoire. Ceci serait fâcheux car je ne tiens pas personnellement à occuper mes fonctions dans le sang et sur les cadavres. C’est ce qui fait que je montre autant de patience ». A n’en point douter, le Président de la République a lancé un message très clair au candidat malheureux qui refuse de céder le pouvoir au vainqueur de la présidentielle : de se soumettre au verdict des urnes ou prendre le risque de se voir démettre par la force.
Bakary Nimaga