L’information fait en ce moment le tour des chancelleries. Pour éviter de perdre la face devant ses partisans et surtout pour empêcher Alassane Ouattara, le vainqueur de la dernière présidentielle, d’accéder à son fauteuil de Président de la République, Laurent Gbagbo et ses amis socialistes préparent un auto-coup d’Etat militaire, afin de faire tomber le pouvoir dans les mains d’un officier supérieur de l’armée. Récemment donc, il a tenu une réunion avec les cinq Généraux qui lui permettent d’avoir l’illusion d’être le maitre de la Côte d’Ivoire. Avec ces généraux, il a tenu une rencontre de la survie politique, avant-hier au palais présidentiel. Après plusieurs heures d’échanges, il a été convenu, selon des sources crédibles, de fomenter un coup d’Etat qui mettrait au pouvoir un proche parmi les proches de l’ancien régime. Ce plan vise deux objectifs. De prime abord, il s’agit de couper l’herbe sous les pieds de la CEDEAO et de la communauté internationale qui se prépare à une intervention militaire visant à installer le président élu. De deux, Gbagbo, toujours dans sa logique, n’accepte pas l’avènement d’Alassane Ouattara. A défaut de pouvoir garder les rênes du pays, il ne souhaite pas voir Ouattara monter au pinacle. Selon notre source, le choix de Gbagbo s’est porté sur la personne du patron de la garde républicaine, le général Dogbo Blé Brunot. Cette option viserait des objectifs ethniques et partisans. A savoir donner le pouvoir à un fidèle et à un homme du sérail, qui prendrait en compte les intérêts du clan. On le voit aisément, Laurent Gbagbo est prêt à tout pour mettre en mal la paix et la cohésion nationale. Sur les nuages de ses certitudes et convenances, il est prêt à s’engouffrer dans toutes les voies sans issue. Assurément, ce coup d’Etat se présente comme le plan B de Laurent Gbagbo pour éviter l’humiliation de la défaite électorale.
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