Le Palais de la culture de Treichville a abrité, le samedi 15 janvier, un grand meeting de soutien aux institutions de la République et au président Laurent Gbagbo à l’initiative du Congrès national pour la résistance et la démocratie (CNRD). A cette occasion, la Première Dame , Simone Ehivet Gbagbo, a annoncé le jubilé de la Côte d’Ivoire.
“Comme vous ne voulez pas qu’on dise son nom, je vous propose qu’on l’appelle le Chef bandit. Et donc quand je dirai chef bandit, vous saurez de qui nous parlons…” C’est en ces termes que la Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a introduit son important message au grand rassemblement organisé le samedi 15 janvier au Palais de la culture à la salle Bernard Dadié. C’est que le très nombreux public qui a effectué le déplacement de Treichville pour assister à ce rassemblement des partis et organisations membres de La majorité présidentielle (LMP) a été très catégorique avec les intervenants. Il ne voulait pas entendre le nom d’Alassane Ouattara. Si bien qu’il a bruyamment protesté auprès de tous ceux qui se hasardaient à prononcer le nom du père de la rébellion. La Première dame de Côte d’Ivoire a alors choisi d’appeler le père de la rébellion par le nom qui lui sied le mieux, à savoir Chef bandit.
C’est donc dans une salle de 4000 places pleine comme un œuf et où on remarquait aisément la présence des membres du gouvernement et des élus avec leur écharpe que Mme Simone Ehivet Gbagbo, secrétaire générale du CNRD, a livré son important message. Elle d’abord tenu à féliciter les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui se battent pour défendre les institutions de la
République et ceux qui les incarnent au prix de leur vie. Celles-ci ont été saluées par un tonnerre d’applaudissement et des cris de soutien. Elle a également félicité les membres du Conseil constitutionnel (CC) qui, “malgré les pressions et les intimidations ont rempli leur devoir avec responsabilité”. Enfin, la Première dame a félicité le “merveilleux peuple de Côte d’Ivoire”, notamment les femmes et les jeunes à travers leurs leaders que sont Mme Bro Grégbé et M. Blé Goudé, et tous les artistes. Elle a achevé les félicitations et remerciements par une adresse spéciale à Dieu pour sa fidélité à la Côte d’Ivoire.
Entrant dans le fond de son message, la Première dame Simone Ehivet Gbagbo a rappelé les circonstances de l’irruption du chef bandit sur l’échiquier politique ivoirien en 1990. Selon la Première dame, le chef bandit ayant découvert les immenses richesses de la Côte d’Ivoire, terre bénie de Dieu, il a décidé de faire main basse sur ce magnifique pays. Ainsi, il a d’abord tenté
de “se faire adopter”. Et après, lorsqu’il a estimé que c’était trop compliqué, il a décidé qu’il faut qu’il se “proclame ivoirien”. Et pour parvenir à ses ambitions, le chef bandit, explique la Première dame, a “changé de mère, de lieu de naissance, d’âge, de date de naissance et de jour de naissance”. Mais, selon la secrétaire générale du CNRD, le chef bandit a encore réalisé que cela ne
suffisait pas. Alors il s’est dit : “Allons nous allier à d’autres forces plus fortes que nous. Alors nous tuerons, nous massacrerons et nous terroriserons …” C’est ainsi que le chef bandit (Alassane Ouattara) s’est allié d’abord à la France, ensuite aux Etats-Unis d’Amérique et enfin à l’ONU. D’où les innombrables résolutions de l’ONU écrites par la France, les unes aussi controversées que les autres. Mais hélas pour le chef bandit ! rien ne marche pour la seule raison qui passe pour être une loi divine, selon Simone Ehivet Gbagbo : “Le mensonge se lève toujours le premier et il court vite. Mais la vérité qui prend les escaliers finit toujours par rattraper le mensonge. Et la vérité finit par s’imposer au mensonge et elle finit par triompher du mensonge”.
Ce qui caractérise le chef bandit, indique la Première dame, ce sont les tueries, les massacres des populations y compris les enfants. A Duékoué et à Lakota, le chef bandit et ses hommes ont incendié des maisons où des bébés d’à peine 2 heures de vie ont été calcinés avec leurs parents. Mais ces tueries, ces assassinats, ces massacres n’ont pas permis au chef bandit d’atteindre son
objectif, celui de faire main basse sur la Côte d’Ivoire. Ses alliés, la France, les Etats-Unis et, oh honte la CEDEAO, ont décidé de passer à une autre étape, celle d’attaquer la Côte d’Ivoire. Mais là aussi, ils ont vu que ça ne pouvait pas marcher. Ils se sont dit : “Les Africains sont devenus mûrs et très attachés à leur indépendance vraie”. Ils ont alors décidé d’organiser une parodie d’élection. Ils nous ont donc imposé Sagem, car explique Mme Gbagbo, ils ont pensé qu’ avec les listes truffées de fraudeurs qu’ils ont réalisées, ils allaient gagner au premier tour. Mais ils ont réalisé que les Ivoiriens ne pourront jamais voter pour le chef bandit, indique la Première dame. Alors au deuxième tour, ils ont décidé de tuer, assassiner, violenter afin de créer les conditions pour tricher. Et comme ils se sont rendu compte que les populations du Nord ne peuvent pas voter pour le chef bandit qui les tient en captivité, ils ont bourré les urnes. Ils les ont tellement bourrées que finalement, le nombre de votant était plus élevé que le nombre d’inscrits. Ils ont également falsifié les PV. Ils les ont tellement falsifiés que même les représentants du président Gbagbo n’ont pas eu droit au vote. Et comme selon la Première dame, “la CEI n’a pas voulu manger de ce pain, le chef bandit et ses alliés ont enlevé le président de la CEI, Bakayoko. Ils l’ont conduit à l’hôtel
du Golf, au QG du chef bandit où on lui a fait lire des résultats qui étaient déjà arrêtés”. Et très vite leurs presses ont annoncé que le chef bandit a gagné les élections. Mais “la vérité finit toujours par triompher. Et elle a encore triomphé. Le chef bandit n’a pas gagné les élections”. Toutefois, selon la Première dame, le diable est persévérant. Et c’est parce que le diable est persévérant que notre pays est dans la tourmente depuis 2002. Mais “s’il est persévérant, il est toujours
persévérant dans la défaite” rassure la Première dame de Côte d’Ivoire. Et “c’est pour cela qu’aujourd’hui encore le diable est dans la défaite”.
Mais pourquoi la Côte d’Ivoire est-elle dans la tourmente et pourquoi le président Gbagbo et ce pays sont-ils si attaqués ? A cette question que nombre de citoyens se posent, la Première dame de Côte d’Ivoire apporte une réponse simple et concise : “Notre pays est dans la tourmente parce que nous sommes dans la période du jubilé des pays africains”. C'est-à-dire la période où le maître
se trouve obligé de donner à l’esclave sa liberté. Aussi la secrétaire générale du CNRD estime-t-elle que c’est le moment de l’indépendance vraie de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique qui est arrivé. C’est pourquoi elle a expliqué que le combat que mènent les Ivoiriens dépasse les frontières de la Côte d’Ivoire. Selon elle, ce combat est celui qui va libérer l’Afrique tout entière de la domination occidentale. C’est pour cette raison qu’elle a demandé aux Ivoiriens de ne pas
baisser les bras. Mais de rester mobilisés et vigilants. Car “le jubilé de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique aura bel et bien lieu”.
Les autres temps forts de ce grand rassemblement ont été d’une part, la motion de soutien et d’hommage aux Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.
Et d’autre part, les déclarations de soutien aux institutions et au président de la République Laurent Gbagbo des partis non représentés dans les institutions de la République, des anciens députés, des mouvements de soutien, des partis et mouvements houphouétistes, des élus de La majorité présidentielle, et du Front populaire ivoirien.
Plusieurs artistes ont assuré l’animation de ce grand rassemblement historique.
Boga Sivori
bogsivo@yahoo.fr
“Comme vous ne voulez pas qu’on dise son nom, je vous propose qu’on l’appelle le Chef bandit. Et donc quand je dirai chef bandit, vous saurez de qui nous parlons…” C’est en ces termes que la Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Ehivet Gbagbo, a introduit son important message au grand rassemblement organisé le samedi 15 janvier au Palais de la culture à la salle Bernard Dadié. C’est que le très nombreux public qui a effectué le déplacement de Treichville pour assister à ce rassemblement des partis et organisations membres de La majorité présidentielle (LMP) a été très catégorique avec les intervenants. Il ne voulait pas entendre le nom d’Alassane Ouattara. Si bien qu’il a bruyamment protesté auprès de tous ceux qui se hasardaient à prononcer le nom du père de la rébellion. La Première dame de Côte d’Ivoire a alors choisi d’appeler le père de la rébellion par le nom qui lui sied le mieux, à savoir Chef bandit.
C’est donc dans une salle de 4000 places pleine comme un œuf et où on remarquait aisément la présence des membres du gouvernement et des élus avec leur écharpe que Mme Simone Ehivet Gbagbo, secrétaire générale du CNRD, a livré son important message. Elle d’abord tenu à féliciter les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui se battent pour défendre les institutions de la
République et ceux qui les incarnent au prix de leur vie. Celles-ci ont été saluées par un tonnerre d’applaudissement et des cris de soutien. Elle a également félicité les membres du Conseil constitutionnel (CC) qui, “malgré les pressions et les intimidations ont rempli leur devoir avec responsabilité”. Enfin, la Première dame a félicité le “merveilleux peuple de Côte d’Ivoire”, notamment les femmes et les jeunes à travers leurs leaders que sont Mme Bro Grégbé et M. Blé Goudé, et tous les artistes. Elle a achevé les félicitations et remerciements par une adresse spéciale à Dieu pour sa fidélité à la Côte d’Ivoire.
Entrant dans le fond de son message, la Première dame Simone Ehivet Gbagbo a rappelé les circonstances de l’irruption du chef bandit sur l’échiquier politique ivoirien en 1990. Selon la Première dame, le chef bandit ayant découvert les immenses richesses de la Côte d’Ivoire, terre bénie de Dieu, il a décidé de faire main basse sur ce magnifique pays. Ainsi, il a d’abord tenté
de “se faire adopter”. Et après, lorsqu’il a estimé que c’était trop compliqué, il a décidé qu’il faut qu’il se “proclame ivoirien”. Et pour parvenir à ses ambitions, le chef bandit, explique la Première dame, a “changé de mère, de lieu de naissance, d’âge, de date de naissance et de jour de naissance”. Mais, selon la secrétaire générale du CNRD, le chef bandit a encore réalisé que cela ne
suffisait pas. Alors il s’est dit : “Allons nous allier à d’autres forces plus fortes que nous. Alors nous tuerons, nous massacrerons et nous terroriserons …” C’est ainsi que le chef bandit (Alassane Ouattara) s’est allié d’abord à la France, ensuite aux Etats-Unis d’Amérique et enfin à l’ONU. D’où les innombrables résolutions de l’ONU écrites par la France, les unes aussi controversées que les autres. Mais hélas pour le chef bandit ! rien ne marche pour la seule raison qui passe pour être une loi divine, selon Simone Ehivet Gbagbo : “Le mensonge se lève toujours le premier et il court vite. Mais la vérité qui prend les escaliers finit toujours par rattraper le mensonge. Et la vérité finit par s’imposer au mensonge et elle finit par triompher du mensonge”.
Ce qui caractérise le chef bandit, indique la Première dame, ce sont les tueries, les massacres des populations y compris les enfants. A Duékoué et à Lakota, le chef bandit et ses hommes ont incendié des maisons où des bébés d’à peine 2 heures de vie ont été calcinés avec leurs parents. Mais ces tueries, ces assassinats, ces massacres n’ont pas permis au chef bandit d’atteindre son
objectif, celui de faire main basse sur la Côte d’Ivoire. Ses alliés, la France, les Etats-Unis et, oh honte la CEDEAO, ont décidé de passer à une autre étape, celle d’attaquer la Côte d’Ivoire. Mais là aussi, ils ont vu que ça ne pouvait pas marcher. Ils se sont dit : “Les Africains sont devenus mûrs et très attachés à leur indépendance vraie”. Ils ont alors décidé d’organiser une parodie d’élection. Ils nous ont donc imposé Sagem, car explique Mme Gbagbo, ils ont pensé qu’ avec les listes truffées de fraudeurs qu’ils ont réalisées, ils allaient gagner au premier tour. Mais ils ont réalisé que les Ivoiriens ne pourront jamais voter pour le chef bandit, indique la Première dame. Alors au deuxième tour, ils ont décidé de tuer, assassiner, violenter afin de créer les conditions pour tricher. Et comme ils se sont rendu compte que les populations du Nord ne peuvent pas voter pour le chef bandit qui les tient en captivité, ils ont bourré les urnes. Ils les ont tellement bourrées que finalement, le nombre de votant était plus élevé que le nombre d’inscrits. Ils ont également falsifié les PV. Ils les ont tellement falsifiés que même les représentants du président Gbagbo n’ont pas eu droit au vote. Et comme selon la Première dame, “la CEI n’a pas voulu manger de ce pain, le chef bandit et ses alliés ont enlevé le président de la CEI, Bakayoko. Ils l’ont conduit à l’hôtel
du Golf, au QG du chef bandit où on lui a fait lire des résultats qui étaient déjà arrêtés”. Et très vite leurs presses ont annoncé que le chef bandit a gagné les élections. Mais “la vérité finit toujours par triompher. Et elle a encore triomphé. Le chef bandit n’a pas gagné les élections”. Toutefois, selon la Première dame, le diable est persévérant. Et c’est parce que le diable est persévérant que notre pays est dans la tourmente depuis 2002. Mais “s’il est persévérant, il est toujours
persévérant dans la défaite” rassure la Première dame de Côte d’Ivoire. Et “c’est pour cela qu’aujourd’hui encore le diable est dans la défaite”.
Mais pourquoi la Côte d’Ivoire est-elle dans la tourmente et pourquoi le président Gbagbo et ce pays sont-ils si attaqués ? A cette question que nombre de citoyens se posent, la Première dame de Côte d’Ivoire apporte une réponse simple et concise : “Notre pays est dans la tourmente parce que nous sommes dans la période du jubilé des pays africains”. C'est-à-dire la période où le maître
se trouve obligé de donner à l’esclave sa liberté. Aussi la secrétaire générale du CNRD estime-t-elle que c’est le moment de l’indépendance vraie de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique qui est arrivé. C’est pourquoi elle a expliqué que le combat que mènent les Ivoiriens dépasse les frontières de la Côte d’Ivoire. Selon elle, ce combat est celui qui va libérer l’Afrique tout entière de la domination occidentale. C’est pour cette raison qu’elle a demandé aux Ivoiriens de ne pas
baisser les bras. Mais de rester mobilisés et vigilants. Car “le jubilé de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique aura bel et bien lieu”.
Les autres temps forts de ce grand rassemblement ont été d’une part, la motion de soutien et d’hommage aux Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.
Et d’autre part, les déclarations de soutien aux institutions et au président de la République Laurent Gbagbo des partis non représentés dans les institutions de la République, des anciens députés, des mouvements de soutien, des partis et mouvements houphouétistes, des élus de La majorité présidentielle, et du Front populaire ivoirien.
Plusieurs artistes ont assuré l’animation de ce grand rassemblement historique.
Boga Sivori
bogsivo@yahoo.fr