Qu’est-ce qui peut expliquer l’attitude du président Ghanéen Atta Mils, devenu inconditionel de Laurent Gbagbo ?
La question était sur toutes les lèvres. Nous avons quelques éléments de réponse : l’argent du
pétrole exploité à la frontière des deux pays en est le justificatif.
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont deux pays voisins aux populations partagées.Les Abrons sont de part et d’autre de la frontière des Agnis et N’Zima. On connait surtout l’histoire des Baoulé et des Ashanti qui se partagent un héritage :la couronne royale. Le Ghana et la Côte d’Ivoire ont eu aussi en commun l’histoire des indépendances. Des relations tumultueuses entre Houphouët et N’Kroumah sur fond d’idéologie et du conlit du Sanwi qui eut un gouvernement en exil à Accra pendant près d’une decennie. On a connu les jeux ivoiro-ghanéens qui était une fête sportive entre les jeunesses des deux pays dans les années 60 et 70. Nous avons eu aussi des acros de voisinage comme l’affaire Asec/Kôtôcô.
L’actualité immédiate est entrain d’écrire encore quelques pages qui risquent de compromettre lourdement les bonnes relations politiques et des communautés installées de part et d’autres des deux pays. Allons droit au fait, non sans rappeler que, parmi les forces de l’Onuci en Côte d’Ivoire, on compte 500 militaires Ghanéen.
Quoi de plus normal quand la maison du voisin a pris feu, que tout le village y accourt. Seulement, pendant que la Côte d’Ivoire est sous ambargo militaire et qui lui interdit d’acheter des armes et d’utiliser son aviation, le Ghana accepte de former des militaires Ivoiriens. Selon nos sources, cela date de 2007 et c’est en application de cette convention que quelques éléments des forces de défense et de la sécurité Ivoirienne viennent de terminer une formation à Kepsi à Accra pour résister aux stratégies militaires de l’Ecomog. Le retour de ces éléments est prévu cette semaine, probablement le mercredi 19 janvier. Dans le fond, la bienveillance du pouvoir d’Accra est essentiellement due à une histoire de gros sous. L’on se souvient que le pétrole découvert à
la frontière des deux pays a failli créer un conflit entre Accra et Abidjan. Les journaux avaient annoncé la guerre du pétrole entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Puis, silence, dès que quelques voix autorisées se sont entendues pour dire qu’il y n’aura pas de guerre de pétrole. En réalité, il y a un grave problème, car il s’agit d’un deal qui va éclabousser deux présidents. Les faits : dès que le gouvernement ivoirien a découvert que la partie Ghanéenne avait entamé l’exploitation du pétrole commun, la Côte d’Ivoire a exigé des explications au Ghana.
Gbagbo a désigné Komoé Augustin qui semble plus indiqué parce que, citoyen ‘’moitié, moitié’’ pour approcher les autorités du Ghana. Bien connu pour les deals, le ministre ivoirien de la culture de l’époque a réussi à conclure un deal : le Ghana peut continuer l’exploitation et la part devant revenir à la Côte d’Ivoire est directement reversée sur le compte personnel de M. Gbagbo. Bien sûr que le négociateur ou négociant n’est pas oublié. Sa part à lui est certes assurée, mais il doit en réserver une partie pour acheter la conscience des populations ivoiriennes de la frontière d’Aboisso à Bouna. A son actif, Palé Dimaté et un Roi à 250 millions. Il doit en chercher un autre dans le sud comoé. Comme il le fait avec Sécré Richard dans le Zanzan, Lazare Koffi
devra lui servir d’assistant éclaireur pour pister le gros calibre de Sanwi. C’est pour mieux gérer le dossier que Gbagbo a discrètement confié le département des mines et de l’énergie à Komoé Augustin. Selon nos sources, après l’échec de la résistance, Gbagbo Laurent va se réfugier dans une luxieuse résidence amenagé près de l’aréoport d’Accra et organiser la résistance. C’est à cette fin que les armes sont distribués aux populations de l’Ouest, qui feront la guerre dans leur zone, tandis que la zone frontalière Est devait servir de territoire complice aux mercenaires qui devront y trouver refuge. Voici donc que pour ses intérêts personnel, le président ghanéen
expose ses compatriotes aux répressailles en offrant à Gbagbo son aéroport pour permettre à Dos Santos d’intervenir en Côte d’Ivoire contre l’Ecomog. Militairement, ce sera suicidaire pour Dos Santos qui s’est proclamé seigneur de guerre, pour avoir réussi à tuer Jonas Sawimbi que les Occidentaux lui ont livré. On comprend maintenant, Laurent Gbagbo n’a pas d’autre rêve que de détruire la Côte d’Ivoire après l’avoir livrée aux différents prédateurs.
Dadis K.
La question était sur toutes les lèvres. Nous avons quelques éléments de réponse : l’argent du
pétrole exploité à la frontière des deux pays en est le justificatif.
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont deux pays voisins aux populations partagées.Les Abrons sont de part et d’autre de la frontière des Agnis et N’Zima. On connait surtout l’histoire des Baoulé et des Ashanti qui se partagent un héritage :la couronne royale. Le Ghana et la Côte d’Ivoire ont eu aussi en commun l’histoire des indépendances. Des relations tumultueuses entre Houphouët et N’Kroumah sur fond d’idéologie et du conlit du Sanwi qui eut un gouvernement en exil à Accra pendant près d’une decennie. On a connu les jeux ivoiro-ghanéens qui était une fête sportive entre les jeunesses des deux pays dans les années 60 et 70. Nous avons eu aussi des acros de voisinage comme l’affaire Asec/Kôtôcô.
L’actualité immédiate est entrain d’écrire encore quelques pages qui risquent de compromettre lourdement les bonnes relations politiques et des communautés installées de part et d’autres des deux pays. Allons droit au fait, non sans rappeler que, parmi les forces de l’Onuci en Côte d’Ivoire, on compte 500 militaires Ghanéen.
Quoi de plus normal quand la maison du voisin a pris feu, que tout le village y accourt. Seulement, pendant que la Côte d’Ivoire est sous ambargo militaire et qui lui interdit d’acheter des armes et d’utiliser son aviation, le Ghana accepte de former des militaires Ivoiriens. Selon nos sources, cela date de 2007 et c’est en application de cette convention que quelques éléments des forces de défense et de la sécurité Ivoirienne viennent de terminer une formation à Kepsi à Accra pour résister aux stratégies militaires de l’Ecomog. Le retour de ces éléments est prévu cette semaine, probablement le mercredi 19 janvier. Dans le fond, la bienveillance du pouvoir d’Accra est essentiellement due à une histoire de gros sous. L’on se souvient que le pétrole découvert à
la frontière des deux pays a failli créer un conflit entre Accra et Abidjan. Les journaux avaient annoncé la guerre du pétrole entre la Côte d’Ivoire et le Ghana. Puis, silence, dès que quelques voix autorisées se sont entendues pour dire qu’il y n’aura pas de guerre de pétrole. En réalité, il y a un grave problème, car il s’agit d’un deal qui va éclabousser deux présidents. Les faits : dès que le gouvernement ivoirien a découvert que la partie Ghanéenne avait entamé l’exploitation du pétrole commun, la Côte d’Ivoire a exigé des explications au Ghana.
Gbagbo a désigné Komoé Augustin qui semble plus indiqué parce que, citoyen ‘’moitié, moitié’’ pour approcher les autorités du Ghana. Bien connu pour les deals, le ministre ivoirien de la culture de l’époque a réussi à conclure un deal : le Ghana peut continuer l’exploitation et la part devant revenir à la Côte d’Ivoire est directement reversée sur le compte personnel de M. Gbagbo. Bien sûr que le négociateur ou négociant n’est pas oublié. Sa part à lui est certes assurée, mais il doit en réserver une partie pour acheter la conscience des populations ivoiriennes de la frontière d’Aboisso à Bouna. A son actif, Palé Dimaté et un Roi à 250 millions. Il doit en chercher un autre dans le sud comoé. Comme il le fait avec Sécré Richard dans le Zanzan, Lazare Koffi
devra lui servir d’assistant éclaireur pour pister le gros calibre de Sanwi. C’est pour mieux gérer le dossier que Gbagbo a discrètement confié le département des mines et de l’énergie à Komoé Augustin. Selon nos sources, après l’échec de la résistance, Gbagbo Laurent va se réfugier dans une luxieuse résidence amenagé près de l’aréoport d’Accra et organiser la résistance. C’est à cette fin que les armes sont distribués aux populations de l’Ouest, qui feront la guerre dans leur zone, tandis que la zone frontalière Est devait servir de territoire complice aux mercenaires qui devront y trouver refuge. Voici donc que pour ses intérêts personnel, le président ghanéen
expose ses compatriotes aux répressailles en offrant à Gbagbo son aéroport pour permettre à Dos Santos d’intervenir en Côte d’Ivoire contre l’Ecomog. Militairement, ce sera suicidaire pour Dos Santos qui s’est proclamé seigneur de guerre, pour avoir réussi à tuer Jonas Sawimbi que les Occidentaux lui ont livré. On comprend maintenant, Laurent Gbagbo n’a pas d’autre rêve que de détruire la Côte d’Ivoire après l’avoir livrée aux différents prédateurs.
Dadis K.