NETTALI.NET - En visite au Sénégal pour rencontrer le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest, (Bceao), Philippe Henry Dacoury Tabley, Albert Mabri Toikeusse, émissaire et ministre du plan et du développement d’Alassane Ouattarra, s’est étonné au cours d’une conférence de presse ce vendredi, que les mesures prises, lors du conseil des ministres de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), le 23 décembre à Bissau, la capitale guinéenne, ne soient toujours pas appliquées. Ce qui les surprend d’autant plus, c’est le fait que des flux financiers soient toujours notés en direction de la Côte d’Ivoire.
L’argent étant le nerf de la guerre dans ce duel sans merci, que se livrent Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara pour le contrôle du pouvoir en Côte d’Ivoire, le ministre du plan et du développement et émissaire d’Alassane Dramane Ouattara, en visite au Sénégal pour rencontrer le gouverneur de la Beceao, l’ivoirien Philippe Henry Dacoury Tabley, n’est pas loin d’accuser ce dernier, de ne pas faire respecter les mesures prises par le conseil des ministres de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), le 23 décembre à Bissau.
Selon M. Toikeusse, les comptes de la Côte d‘Ivoire « continuent d’être mouvementés, malgré l’instruction de les bloquer ». Pour lui, les menaces sécuritaires invoquées par le gouverneur et ses collaborateurs, ne peuvent en aucun cas, servir de prétexte. Aussi, l’émissaire d’Alassane Ouattara, a-t-il demandé à M. Tabley de lui faire le point sur tous les flux financiers en direction de la Côte d’ivoire depuis le 24 décembre.
M. Toikeusse n’est d’ailleurs pas loin de penser que c’est seulement en bloquant Laurent Gbagbo sur les ressources financières en provenance de la Bceao, que le camp d’Ouattara pourra définitivement avoir le dessus sur le président sortant. L’objectif serait alors d’asphyxier ce dernier qui ne pourra plus, avec le temps, mobiliser les ressources nécessaires au paiement des salaires.
A noter que cette visite s’inscrit aussi dans une logique, celle de ne pas laisser du temps à Laurent Gbagbo et de lui couper les ressources en provenance de la Bceao. Un temps qui pourrait jouer en faveur du président sortant, d’autant plus qu’une hypothèse de partage du pouvoir, pourrait être envisagé, si une solution de sortie de crise n’est pas, à la longue, trouvée. Ce que naturellement a exclu, avec vigueur, Albert Mabri Toikeusse, ministre du plan et émissaire d’Alassane Ouattara.
Dans ce duel sans merci entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, pour le contrôle du pouvoir et dans lequel, la communauté internationale a reconnu la victoire du dernier, le premier n’entend pas laisser le pouvoir au profit de son adversaire, malgré les pressions internationales et les menaces d’intervention militaire ainsi que le blocage des ressources de la Côte d’Ivoire par l’Uemoa. Laurent Gbagbo semble contrôler la situation et joue sur l’usure du temps. Et, c’est dans ce contexte que l’émissaire d’Alassane Ouattara était venu au Sénégal, siège de la Bceao, rencontrer le gouverneur de nationalité ivoirienne, afin de tenter de faire respecter cette décision qui consiste à bloquer les ressources financières de Laurent Gbagbo.
L’argent étant le nerf de la guerre dans ce duel sans merci, que se livrent Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara pour le contrôle du pouvoir en Côte d’Ivoire, le ministre du plan et du développement et émissaire d’Alassane Dramane Ouattara, en visite au Sénégal pour rencontrer le gouverneur de la Beceao, l’ivoirien Philippe Henry Dacoury Tabley, n’est pas loin d’accuser ce dernier, de ne pas faire respecter les mesures prises par le conseil des ministres de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), le 23 décembre à Bissau.
Selon M. Toikeusse, les comptes de la Côte d‘Ivoire « continuent d’être mouvementés, malgré l’instruction de les bloquer ». Pour lui, les menaces sécuritaires invoquées par le gouverneur et ses collaborateurs, ne peuvent en aucun cas, servir de prétexte. Aussi, l’émissaire d’Alassane Ouattara, a-t-il demandé à M. Tabley de lui faire le point sur tous les flux financiers en direction de la Côte d’ivoire depuis le 24 décembre.
M. Toikeusse n’est d’ailleurs pas loin de penser que c’est seulement en bloquant Laurent Gbagbo sur les ressources financières en provenance de la Bceao, que le camp d’Ouattara pourra définitivement avoir le dessus sur le président sortant. L’objectif serait alors d’asphyxier ce dernier qui ne pourra plus, avec le temps, mobiliser les ressources nécessaires au paiement des salaires.
A noter que cette visite s’inscrit aussi dans une logique, celle de ne pas laisser du temps à Laurent Gbagbo et de lui couper les ressources en provenance de la Bceao. Un temps qui pourrait jouer en faveur du président sortant, d’autant plus qu’une hypothèse de partage du pouvoir, pourrait être envisagé, si une solution de sortie de crise n’est pas, à la longue, trouvée. Ce que naturellement a exclu, avec vigueur, Albert Mabri Toikeusse, ministre du plan et émissaire d’Alassane Ouattara.
Dans ce duel sans merci entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, pour le contrôle du pouvoir et dans lequel, la communauté internationale a reconnu la victoire du dernier, le premier n’entend pas laisser le pouvoir au profit de son adversaire, malgré les pressions internationales et les menaces d’intervention militaire ainsi que le blocage des ressources de la Côte d’Ivoire par l’Uemoa. Laurent Gbagbo semble contrôler la situation et joue sur l’usure du temps. Et, c’est dans ce contexte que l’émissaire d’Alassane Ouattara était venu au Sénégal, siège de la Bceao, rencontrer le gouverneur de nationalité ivoirienne, afin de tenter de faire respecter cette décision qui consiste à bloquer les ressources financières de Laurent Gbagbo.