Un après-midi de peur panique hier au Plateau. Les jeunes patriotes, une fois de plus, ont fait parler d’eux, dans le sens où on les connaît le mieux en Côte d’Ivoire : le vandalisme et le désordre. Provoquant ainsi l’affolement général dans le quartier des affaires de la capitale économique, qui s’est vidée en un temps record.
« Ça tire au Plateau ! », « la BCEAO est attaquée », « L’Onuci a pris le contrôle du Plateau », « L’Onuci a attaqué un barrage des FDS », etc., entendait-on ça et là. Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est emparée du tout Abidjan. Et les populations se sont rapidement cloîtrées chez elles. Ne sait-on jamais, en ces moments d’incertitudes, il vaut mieux se mettre à l’abri.
Les faits sont les suivants. Un contingent béninois en route pour l’hôtel Pullman où le Premier ministre kenyan Raila Odinga, médiateur de l’Union africaine, prend ses quartiers, a été stoppé net par des centaines de sorbonnards (des désœuvrés au service de l’ex-président Laurent Gbagbo). Ces visiteurs étranges en ce lieu, dit-on, y étaient pour « protéger la BCEAO». Le contingent onusien pris à partie n’a pas voulu subir le triste sort que leurs frères d’armes Bangladeshi battus et humiliés ces derniers temps dans les rues abidjanaises. Devant la menace visant à porter à atteinte à leur intégrité, ils ont lâché des coups de feu en l’air pour se dégager de la foule. Le détachement de la police nationale qui surveille l’institution financière sous-régionale n’a pas échappé à la débandade des sorbonnards. Selon un témoin, les flics de leur cachette font crépiter leurs armes. Dans ce cafouillage, les mêmes agents annoncent deux blessés par balles aux pieds et 14 blessés dans la bousculade. Le contingent onusien entre-temps a continué sa progression. Maintenant, la question qui revenait sur toutes les lèvres de l’autorité policière : qui a tiré sur ces sorbonnards ?
Selon une dépêche d’alerte.info, la Police nationale indique qu’il n’y a pas eu d’affrontements entre elle et l’Onuci
Cet incident a contraint le cortège du Premier ministre Raila Odinga qui venait d’atterrir à l’aéroport Houphouët-Boigny, à marquer une halte sur le boulevard Giscard d’Estaing avant de continuer sa marche.
Coulibaly Brahima
« Ça tire au Plateau ! », « la BCEAO est attaquée », « L’Onuci a pris le contrôle du Plateau », « L’Onuci a attaqué un barrage des FDS », etc., entendait-on ça et là. Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est emparée du tout Abidjan. Et les populations se sont rapidement cloîtrées chez elles. Ne sait-on jamais, en ces moments d’incertitudes, il vaut mieux se mettre à l’abri.
Les faits sont les suivants. Un contingent béninois en route pour l’hôtel Pullman où le Premier ministre kenyan Raila Odinga, médiateur de l’Union africaine, prend ses quartiers, a été stoppé net par des centaines de sorbonnards (des désœuvrés au service de l’ex-président Laurent Gbagbo). Ces visiteurs étranges en ce lieu, dit-on, y étaient pour « protéger la BCEAO». Le contingent onusien pris à partie n’a pas voulu subir le triste sort que leurs frères d’armes Bangladeshi battus et humiliés ces derniers temps dans les rues abidjanaises. Devant la menace visant à porter à atteinte à leur intégrité, ils ont lâché des coups de feu en l’air pour se dégager de la foule. Le détachement de la police nationale qui surveille l’institution financière sous-régionale n’a pas échappé à la débandade des sorbonnards. Selon un témoin, les flics de leur cachette font crépiter leurs armes. Dans ce cafouillage, les mêmes agents annoncent deux blessés par balles aux pieds et 14 blessés dans la bousculade. Le contingent onusien entre-temps a continué sa progression. Maintenant, la question qui revenait sur toutes les lèvres de l’autorité policière : qui a tiré sur ces sorbonnards ?
Selon une dépêche d’alerte.info, la Police nationale indique qu’il n’y a pas eu d’affrontements entre elle et l’Onuci
Cet incident a contraint le cortège du Premier ministre Raila Odinga qui venait d’atterrir à l’aéroport Houphouët-Boigny, à marquer une halte sur le boulevard Giscard d’Estaing avant de continuer sa marche.
Coulibaly Brahima