La refondation a un faible pour la mort. C’est même son violon d’Ingres. Depuis octobre 2000, que de mort et de désolation pour la Côte d’Ivoire ! Logique, dans la mesure où au commencement était le sang. Pendant dix ans, le grand chef de la refondation et ses amis n’ont eu de projet de gouvernement que la répression des Ivoiriens, dans leur quête de conservation et de confiscation du pouvoir d’Etat. Au FPI, qui a introduit la violence dans le débat politique, la mort de l’autre, qui ne partage pas sa vision, régule toute la philosophie et le mode de pensée. Pour un oui ou pour un non, les frontistes ôtent la vie à de pauvres citoyens, qui ont commis le crime de lèse majesté de contester leurs pratiques anti-démocratiques. Depuis dix ans, que de charniers au sein des populations. Avec la crise qui se joue en ce moment dans notre pays, Gbagbo et ses mandarins n’ont pas sourcillé un seul instant, avant d’envoyer des mercenaires angolais et libériens assassiner les Ivoiriens. Un véritable parti vampirique qui ne prospère qu’en faisant couler le sang de ses compatriotes. Depuis quelques jours, les laboratoires et officines du FPI annoncent des morts au sein du pouvoir légal ivoirien. Dans leur imaginaire, ils ont tué Wattao, Morou, Mabri et bien d’autres personnalités. Depuis quelques jours, ils annoncent la disparition du Président de la République, Alassane Ouattara. A Yopougon et dans les villes du centre-ouest, région natale de l’ancien Chef de l’Etat, on a dansé et fait bombance, sur la base de rumeurs savamment orchestrés. L’ancienne première dame, celle qui dort au sud, a dansé à tout rompre, tellement elle voulait que son fantasme épouse la réalité. Personne ne s’est mépris en Côte d’Ivoire. Nous sommes en face d’une formation déroutée et désespérée, devant les lendemains qui déchantent. Malheureusement pour eux, Alassane Ouattara est bel et bien vivant. Il a encore la grâce de Dieu, qui n’a cessé de mettre sa Main Protectrice sur lui et de lui permettre de déjouer tous les plans d’assassinat concocté par le faux enfant des élections et ses courtisans. On mesure amplement le degré d’immoralité et de bassesse de ces petites gens. Au-delà de leurs proclamations religieuses, les tenants du FPI ne sont que des vampires qui ont constamment besoin de sang pour se maintenir en vie.
Bakary Nimaga
Bakary Nimaga
