Il y a de quoi vraiment désespérer de la Refondation et de ses tenants. Samedi dernier, au cours d’un rassemblement, qui n’a réuni que 4000 personnes, malgré une semaine de mobilisation à la télé, dans une salle au Palais de la culture de Treichville, Simone Gbagbo, l’une des deux femmes du président sortant, a encore étalé sa laideur intellectuelle sur la place publique.
Face à une foule d’excités, et aussi d’extrémistes, elle a qualifié le Chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy de « diable » et le président élu démocratiquement Alassane Ouattara, de « chef bandit ». Des propos, vous l’avez sans doute deviné, assez graves et indécents pour l’honorabilité de ces deux importantes personnalités.
Et quand, ils sortent de la bouche d’une femme, qui plus est députée à l’Assemblée Nationale, c’est encore plus affligeant, pour la Côte d’Ivoire. Cela montre à la face du monde que ce beau pays de l’Afrique de l’Ouest a eu pendant dix ans des dirigeants qu’il ne méritait pas. Ils n’avaient ni la carrure, ni la compétence, pour faire de ce pays au potentiel fort, une vraie Nation émergente. Hélas, comme le chante avec une bonne pointe d’ironie le zouglouman Lago Paulin, « dix ans cadeau sur notre âge » !
A dire vrai, on n’est pas si surpris que ça par cette sortie vaudevillesque de Simone, la « dame de fer », qui a, pourtant, été évincée dans le cœur de Laurent par la « petite » Nadiana dite Nady Bamba. La chef de file de l’aile dure dans l’entourage du président laminé dans les urnes par le président Alassane Ouattara n’est, en effet, pas à sa première sortie de route. Elle est coutumière de ses écarts langagiers et surtout de prises de position incongrues. Se montrant parfois plus « Reine » que le « Roi » Laurent. On se souvient encore, avec dépit, de ses mots effroyables lancés à l’encontre des femmes meurtries dans leur chair.
Devant le micro de Denise Epoté Durand, qui l’interviewait pour TV5, la rivale de Nady Bamba avait, sans la moindre compassion encore moins de pitié, banalisé le viol de quelques femmes par des hommes en armes, lors de la répression d’une marche de l’opposition, il y a quelques années. « Elles l’ont cherché. Elles n’avaient pas à être là », avait-elle indiqué, avec effroi sur les antennes d’une télévision internationale, comme pour dire que ces infortunées méritaient d’être souillées dans leur corps et leur âme, tout simplement parce qu’elles s’insurgeaient contre les dérives du pouvoir Gbagbo.
Ce que Simone Gbagbo a dit avant-hier est si grave qu’il peut provoquer un incident diplomatique entre deux pays. En le faisant, elle porte atteinte sérieusement à l’honneur de la Côte d’Ivoire, un pays qui compte certes en Afrique, mais également dans le concert des nations. Vivement que le pays tourne la page des insulteurs publics.
Y.S
Face à une foule d’excités, et aussi d’extrémistes, elle a qualifié le Chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy de « diable » et le président élu démocratiquement Alassane Ouattara, de « chef bandit ». Des propos, vous l’avez sans doute deviné, assez graves et indécents pour l’honorabilité de ces deux importantes personnalités.
Et quand, ils sortent de la bouche d’une femme, qui plus est députée à l’Assemblée Nationale, c’est encore plus affligeant, pour la Côte d’Ivoire. Cela montre à la face du monde que ce beau pays de l’Afrique de l’Ouest a eu pendant dix ans des dirigeants qu’il ne méritait pas. Ils n’avaient ni la carrure, ni la compétence, pour faire de ce pays au potentiel fort, une vraie Nation émergente. Hélas, comme le chante avec une bonne pointe d’ironie le zouglouman Lago Paulin, « dix ans cadeau sur notre âge » !
A dire vrai, on n’est pas si surpris que ça par cette sortie vaudevillesque de Simone, la « dame de fer », qui a, pourtant, été évincée dans le cœur de Laurent par la « petite » Nadiana dite Nady Bamba. La chef de file de l’aile dure dans l’entourage du président laminé dans les urnes par le président Alassane Ouattara n’est, en effet, pas à sa première sortie de route. Elle est coutumière de ses écarts langagiers et surtout de prises de position incongrues. Se montrant parfois plus « Reine » que le « Roi » Laurent. On se souvient encore, avec dépit, de ses mots effroyables lancés à l’encontre des femmes meurtries dans leur chair.
Devant le micro de Denise Epoté Durand, qui l’interviewait pour TV5, la rivale de Nady Bamba avait, sans la moindre compassion encore moins de pitié, banalisé le viol de quelques femmes par des hommes en armes, lors de la répression d’une marche de l’opposition, il y a quelques années. « Elles l’ont cherché. Elles n’avaient pas à être là », avait-elle indiqué, avec effroi sur les antennes d’une télévision internationale, comme pour dire que ces infortunées méritaient d’être souillées dans leur corps et leur âme, tout simplement parce qu’elles s’insurgeaient contre les dérives du pouvoir Gbagbo.
Ce que Simone Gbagbo a dit avant-hier est si grave qu’il peut provoquer un incident diplomatique entre deux pays. En le faisant, elle porte atteinte sérieusement à l’honneur de la Côte d’Ivoire, un pays qui compte certes en Afrique, mais également dans le concert des nations. Vivement que le pays tourne la page des insulteurs publics.
Y.S