ABIDJAN - La force des Nations unies en Côte d'Ivoire, l'Onuci, a affirmé mardi avoir essuyé la veille à Abidjan des tirs "des forces du camp du président Gbagbo" et dénoncé des "actes répétés d'agression contre ses patrouilles", dans un communiqué.
Lundi, "un groupe de jeunes gens du camp du président Gbagbo a encerclé" des casques bleus à Abidjan, "chargés de la sécurité de la délégation" du Premier ministre kényan Raila Odinga, en visite dans le cadre d'une médiation dans la crise politique ivoirienne, pour le compte de l'Union africaine (UA), affirme l'Onuci.
Alors que les soldats de l'ONU étaient stationnés à l'hôtel Pullman où ils "attendaient l'arrivée" de M. Odinga, des "éléments armés" qui "appuyaient" les jeunes "ont ouvert le feu en direction des véhicules (de l'Onuci) obligeant les militaires de l'Onuci à riposter par des coups de sommation en
l'air", selon le communiqué.
Lundi, des témoins de l'incident qui s'est déroulé dans le quartier central du Plateau, réputé favorable au président sortant Laurent Gbagbo, ont affirmé à l'AFP que des "jeunes" avaient encerclé des véhicules de l'Onu, certains tentant de s'y accrocher.
Il y a eu "quelques blessés" légers "qui ne relèvent ni des coups de feu de l'Onuci, ni de ceux des forces de l'ordre qui ont aussi tiré en l'air pour disperser la foule", a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo Ahoua Don Mello, qui a qualifié l'incident "d'épiphénomène".
La force onusienne "déplore les actes répétés d'agression contre ses patrouilles commis par une partie de la population soutenue par les forces du camp du président Laurent Gbagbo", poursuit l'Onuci.
Le camp Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ de l'Onuci, mais le Conseil de sécurité des Nations unies devrait voter mardi le renforcement de cette force avec 2.000 hommes supplémentaires, portant ainsi ses effectif à environ 11.500 hommes.
La Côte d'Ivoire est plongée dans une grave crise politique née de la présidentielle du 28 novembre dont la victoire est revendiquée par M. Gbagbo comme par son rival Alassane Ouattara.
Lundi, "un groupe de jeunes gens du camp du président Gbagbo a encerclé" des casques bleus à Abidjan, "chargés de la sécurité de la délégation" du Premier ministre kényan Raila Odinga, en visite dans le cadre d'une médiation dans la crise politique ivoirienne, pour le compte de l'Union africaine (UA), affirme l'Onuci.
Alors que les soldats de l'ONU étaient stationnés à l'hôtel Pullman où ils "attendaient l'arrivée" de M. Odinga, des "éléments armés" qui "appuyaient" les jeunes "ont ouvert le feu en direction des véhicules (de l'Onuci) obligeant les militaires de l'Onuci à riposter par des coups de sommation en
l'air", selon le communiqué.
Lundi, des témoins de l'incident qui s'est déroulé dans le quartier central du Plateau, réputé favorable au président sortant Laurent Gbagbo, ont affirmé à l'AFP que des "jeunes" avaient encerclé des véhicules de l'Onu, certains tentant de s'y accrocher.
Il y a eu "quelques blessés" légers "qui ne relèvent ni des coups de feu de l'Onuci, ni de ceux des forces de l'ordre qui ont aussi tiré en l'air pour disperser la foule", a affirmé à l'AFP le porte-parole du gouvernement Gbagbo Ahoua Don Mello, qui a qualifié l'incident "d'épiphénomène".
La force onusienne "déplore les actes répétés d'agression contre ses patrouilles commis par une partie de la population soutenue par les forces du camp du président Laurent Gbagbo", poursuit l'Onuci.
Le camp Gbagbo a demandé plusieurs fois le départ de l'Onuci, mais le Conseil de sécurité des Nations unies devrait voter mardi le renforcement de cette force avec 2.000 hommes supplémentaires, portant ainsi ses effectif à environ 11.500 hommes.
La Côte d'Ivoire est plongée dans une grave crise politique née de la présidentielle du 28 novembre dont la victoire est revendiquée par M. Gbagbo comme par son rival Alassane Ouattara.