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Politique Publié le mardi 18 janvier 2011 | AFP

Crise ivoirienne: départ mercredi du médiateur de l`UA si pas d`évolution (porte-parole)

Le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, Raila Odinga, qui attendait mardi un retour sur ses propositions aux rivaux Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, quittera la Côte
d'Ivoire mercredi si la situation n'évolue pas, a indiqué à l'AFP son porte-parole.

"S'il n'y a pas de développement significatif aujourd'hui (mardi), nous partirons demain matin pour Accra" a déclaré à l'AFP Salim Lone, porte-parole du Premier ministre kényan Raila Odinga.

L'émissaire avait annoncé peu avant son arrivée à Abidjan lundi qu'il pourrait se rendre ensuite pour consultations au Ghana, en Angola ou encore au Burkina Faso.

M. Lone a ajouté que M. Odinga, après ses entrevues lundi soir avec le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo puis son rival Alassane Ouattara, était toujours dans l'attente d'un éventuel retour des deux parties sur ses propositions.

"S'il y a une réponse claire aux propositions faites par M. Odinga, nous reverrons notre programme", a affirmé Salim Lone. Si une réponse était attendue des deux camps, "un côté est plus important que l'autre", a-t-il ajouté sans dire le quel.

Le contenu de ces propositions n'a pas été dévoilé à la presse mais le porte-parole a précisé qu'"aucune offre de partage du pouvoir n'a été faite".

Après une première mission de médiation infructeuse à Abidjan de M. Odinga début janvier, avec trois chefs d'Etat ouest-africains, le Premier ministre kényan avait affirmé qu'une "solution kényane" de partage du pouvoir entre rivaux politiques n'était pas envisageable en Côte d'Ivoire, un point de vue partagé par les Etats-Unis.

Cette expérience, répétée au Zimbabwe, "n'est pas une façon de faire avancer les processus de démocratisation africains", avait alors jugé M. Odinga.

Les pressions de la communauté internationale, qui reconnaît l'élection de M. Ouattara, se sont multipliées depuis le début de la crise née de la présidentielle du 28 novembre, pour inciter le président sortant Laurent Gbagbo à céder le pouvoir. Ce dernier est actuellement sous la menace d'une intervention militaire ouest-africaine.
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