M. Odinga, qui sera accompagné par un haut responsable de l'Ua et le secrétaire exécutif de la Cedeao, James Victor Beho, passera entre trois à sept jours à Abidjan. Sa mission est d'établir un forum permanent et formel de négociation à Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo va nommer des représentants.
L'arrangement est que M. Odinga va présider les négociations, en alternance avec Obasanjo, en son absence.
Le plan est qu`après avoir présidé les premières séances, il partira ensuite et embarquera pour une mission diplomatique majeure dans certaines capitales africaines et mondiales, y compris le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Royaume-Uni et la France.
Au cours de la visite, M. Odinga demandera des garanties publiques et l'appui de ces présidents en vue de participer à une action militaire en Côte d'Ivoire, juste au cas où le processus de médiation vacille.
Cette stratégie de la carotte et du bâton est prévue pour convaincre Gbagbo de prendre les négociations au sérieux.
Au cours des discussions avec le président de la Commission de l'Union africaine, Dr Jean Ping, à Nairobi cette semaine, l'une des questions abordées a été le budget de l'opération en Côte d'Voire.
L'Ua va demander la collecte de fonds principalement financées par la communauté internationale Hélas pour obtenir l'argent nécessaire en vue de mettre en place un secrétariat temporaire à Abidjan dans le but de coordonner les opérations du processus de médiation en Côte d'Ivoire.
Il reste à voir si le processus de médiation dirigée par Odinga permettra à Gbagbo de démissionner. La réflexion au sein de la Cedeao et l'Ua est que si Gbagbo décide de jouer au dur, il doit s’attendre à un régime de sanctions très serré.
Les sanctions comprennent la révocation de visa pour les membres de la famille Gbagbo et ses principaux alliés, le gel des avoirs, l'expulsion de ses diplomates, la fermeture des frontières internationales et un blocus naval.
Sont également à l'étude la révocation des accords bilatéraux de services aériens, la suspension de toutes les formes d'aide financière, un embargo commercial et l’obtention des organisations internationales à s'engager à recevoir et à ne travailler qu'avec des fonctionnaires nommés par Ouattara.
La pression politique
"Une combinaison de sanctions et de menace de guerre restent les clés pour obtenir un compromis avec Gbagbo, dit un interne de l'Ua / Cedeao.
Sur le front diplomatique, l'Ua envisage d'exercer une pression sur le Président Atta Mills du Ghana, qui, malgré le fait d’avoir signé et personnellement souscrit à la résolution d'urgence un sommet de la Cedeao à Abuja, appelant à l'éviction de Gbagbo par la force si nécessaire, a tourné le dos a la position de l'Ua et la Cedeao.
La Cedeao travaille sur l'achèvement de sa préparation militaire et l'évaluation de la puissance militaire de Gbagbo à la fin de ce mois-ci.
Les 15 membres du Conseil prévoient également d'appliquer une pression diplomatique sur le Liberia et l'Angola, qui soutient ouvertement Gbagbo des assurances aux plus hauts niveaux de ne pas fournir des mercenaires à Gbagbo.
Une correspondance
particulière
Raymond de Cusazer
NB : Les titres sont de
la rédaction.
L'arrangement est que M. Odinga va présider les négociations, en alternance avec Obasanjo, en son absence.
Le plan est qu`après avoir présidé les premières séances, il partira ensuite et embarquera pour une mission diplomatique majeure dans certaines capitales africaines et mondiales, y compris le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Royaume-Uni et la France.
Au cours de la visite, M. Odinga demandera des garanties publiques et l'appui de ces présidents en vue de participer à une action militaire en Côte d'Ivoire, juste au cas où le processus de médiation vacille.
Cette stratégie de la carotte et du bâton est prévue pour convaincre Gbagbo de prendre les négociations au sérieux.
Au cours des discussions avec le président de la Commission de l'Union africaine, Dr Jean Ping, à Nairobi cette semaine, l'une des questions abordées a été le budget de l'opération en Côte d'Voire.
L'Ua va demander la collecte de fonds principalement financées par la communauté internationale Hélas pour obtenir l'argent nécessaire en vue de mettre en place un secrétariat temporaire à Abidjan dans le but de coordonner les opérations du processus de médiation en Côte d'Ivoire.
Il reste à voir si le processus de médiation dirigée par Odinga permettra à Gbagbo de démissionner. La réflexion au sein de la Cedeao et l'Ua est que si Gbagbo décide de jouer au dur, il doit s’attendre à un régime de sanctions très serré.
Les sanctions comprennent la révocation de visa pour les membres de la famille Gbagbo et ses principaux alliés, le gel des avoirs, l'expulsion de ses diplomates, la fermeture des frontières internationales et un blocus naval.
Sont également à l'étude la révocation des accords bilatéraux de services aériens, la suspension de toutes les formes d'aide financière, un embargo commercial et l’obtention des organisations internationales à s'engager à recevoir et à ne travailler qu'avec des fonctionnaires nommés par Ouattara.
La pression politique
"Une combinaison de sanctions et de menace de guerre restent les clés pour obtenir un compromis avec Gbagbo, dit un interne de l'Ua / Cedeao.
Sur le front diplomatique, l'Ua envisage d'exercer une pression sur le Président Atta Mills du Ghana, qui, malgré le fait d’avoir signé et personnellement souscrit à la résolution d'urgence un sommet de la Cedeao à Abuja, appelant à l'éviction de Gbagbo par la force si nécessaire, a tourné le dos a la position de l'Ua et la Cedeao.
La Cedeao travaille sur l'achèvement de sa préparation militaire et l'évaluation de la puissance militaire de Gbagbo à la fin de ce mois-ci.
Les 15 membres du Conseil prévoient également d'appliquer une pression diplomatique sur le Liberia et l'Angola, qui soutient ouvertement Gbagbo des assurances aux plus hauts niveaux de ne pas fournir des mercenaires à Gbagbo.
Une correspondance
particulière
Raymond de Cusazer
NB : Les titres sont de
la rédaction.