Le président de la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCICI), Jean Louis Billon passe des moments difficiles, selon son entourage immédiat. Refus de voyager, retrait de passeport par le camp de Laurent Gbagbo. Du côté d’Alassane. Ouattara, l'homme est accusé d'avoir financé la campagne de Laurent Gbagbo. Jean Louis Billon, pour notre interlocuteur qui nous a fait parvenir cette note, est victime de sa neutralité dans le champ politique.
«Le président de la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, Jean Louis Billon a des soucis à se faire. Depuis la crise post électorale Billon est en proie aux difficultés. Sa déclaration sur le paiement des impôts est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le camp de Laurent Gbagbo soutient la main sur le cœur que le patron de la chambre de commerce travaille pour son adversaire, Alassane Ouattara. Cette déclaration est considérée par les proches de Gbagbo comme une désobéissance fiscale. Les jours qui ont suivi, l'accusé l'a payé cash. Lui qui tentait de regagner le Mali pour une réunion des opérateurs économiques de la sous-région, s'est vu refuser l'accès à l'aéroport et son passeport retiré. La guerre qu'il mène contre le racket n'est pas bien perçue par nombre des partisans de Laurent Gbagbo. Dans les milieux proches du Front Populaire Ivoirien (FPI), il n'a pas bonne presse. Il a été d'abord soupçonné de vouloir briguer la magistrature suprême, à la veille du dépôt des candidatures. Les proches de Ouattara ne portent pas trop dans leur cœur l'homme d'affaire. Un proche parmi les proches du candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (RHDP) soutient mordicus que Billon roule pour leur adversaire. Il soutient que l'homme a participé financièrement à la campagne de Laurent Gbagbo pour le second tour. Bien avant, la campagne pour l'instauration de la facture normalisée, initiée par la direction générale des impôts et qui a eu le soutien du président de la chambre de commerce, a suscité un tollé au sein des commerçants et de la classe politique. Là encore le président de la CCICI est accusé de rouler pour le candidat de La Majorité Présidentielle. Jean Louis Billon a toujours eu maille à partir avec le régime en place. Soupçonné de fomenter un coup d'Etat contre Laurent Gbagbo, il a été à plusieurs reprises convoqué par la Direction de la surveillance du territoire (DST). C'est aussi Jean Louis Billon qui s'est élevé contre les manifestations des jeunes patriotes ayant conduit à la fermeture des entreprises françaises en Côte d'Ivoire et au Chômage des Ivoiriens. Devant la gabegie au sommet de l'Etat, le président de la CCICI a également donné de la voix. Bon nombre d'observateurs de la vie politique en Côte d'Ivoire pensent qu’il paie ainsi, son impartialité dans la crise que traverse le pays».
OG
«Le président de la chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire, Jean Louis Billon a des soucis à se faire. Depuis la crise post électorale Billon est en proie aux difficultés. Sa déclaration sur le paiement des impôts est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le camp de Laurent Gbagbo soutient la main sur le cœur que le patron de la chambre de commerce travaille pour son adversaire, Alassane Ouattara. Cette déclaration est considérée par les proches de Gbagbo comme une désobéissance fiscale. Les jours qui ont suivi, l'accusé l'a payé cash. Lui qui tentait de regagner le Mali pour une réunion des opérateurs économiques de la sous-région, s'est vu refuser l'accès à l'aéroport et son passeport retiré. La guerre qu'il mène contre le racket n'est pas bien perçue par nombre des partisans de Laurent Gbagbo. Dans les milieux proches du Front Populaire Ivoirien (FPI), il n'a pas bonne presse. Il a été d'abord soupçonné de vouloir briguer la magistrature suprême, à la veille du dépôt des candidatures. Les proches de Ouattara ne portent pas trop dans leur cœur l'homme d'affaire. Un proche parmi les proches du candidat du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (RHDP) soutient mordicus que Billon roule pour leur adversaire. Il soutient que l'homme a participé financièrement à la campagne de Laurent Gbagbo pour le second tour. Bien avant, la campagne pour l'instauration de la facture normalisée, initiée par la direction générale des impôts et qui a eu le soutien du président de la chambre de commerce, a suscité un tollé au sein des commerçants et de la classe politique. Là encore le président de la CCICI est accusé de rouler pour le candidat de La Majorité Présidentielle. Jean Louis Billon a toujours eu maille à partir avec le régime en place. Soupçonné de fomenter un coup d'Etat contre Laurent Gbagbo, il a été à plusieurs reprises convoqué par la Direction de la surveillance du territoire (DST). C'est aussi Jean Louis Billon qui s'est élevé contre les manifestations des jeunes patriotes ayant conduit à la fermeture des entreprises françaises en Côte d'Ivoire et au Chômage des Ivoiriens. Devant la gabegie au sommet de l'Etat, le président de la CCICI a également donné de la voix. Bon nombre d'observateurs de la vie politique en Côte d'Ivoire pensent qu’il paie ainsi, son impartialité dans la crise que traverse le pays».
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