Revenu dans la ‘’fournaise ivoirienne’’, le lundi 17 janvier 2011, le premier ministre Kényan, Raïla Odinga, médiateur de l’Union africaine (Ua), dont on avait annoncé l’établissement à Abidjan pour plusieurs jours, retourne au bercail aujourd’hui, mercredi 19 janvier 2011. Mais, avant son départ, il anime une conférence très tôt ce matin, à 7h 30, à l`aéroport Félix Houphouët Boigny d`Abidjan. L’espoir de rapprocher Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui revendiquent chacun la qualité de président de la République de Côte d’Ivoire au terme de la présidentielle du 28n novembre 2010, semble-t-il, s’est amenuisé. Raïla Odinga qui, dès son arrivée à Abidjan, avait immédiatement entamé des discussions avec les deux parties en conflit, était confiant quant à une issue pacifique de la crise. ``Nous avons fait des progrès au cours des discussions…Les discussions étaient enrichissantes avec le Président
Laurent Gbagbo. Nous avons parlé des sujets que nous avons déjà évoqués la dernière fois ici. Nous avons proposé un calendrier de rencontre qui, nous l’espérons va commencer à partir de demain (hier 18 janvier 2011)``, avait indiqué Raila Odinga. Qui liait une probable discussion directe Gbagbo-Ouattara, à la réponse du second cité. Contre toute attente, l’émissaire de l’Ua qui attendait, hier mardi, le retour de l’offre qu’il a faite au camp Ouattara, a annoncé pour ce jour, par l’intermédiaire de la Commission de l’Ua en Côte d’Ivoire, son retour au Kénya. Selon des sources concordantes, Raïla Odinga n’a pas obtenu ‘’le retour’’ qu’il souhaitait. Le camp Ouattara n’a pas varié d’un iota, son préalable à un dialogue direct avec Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara est intransigeant sur son souhait de voir ‘’Laurent Gbagbo reconnaître sa défaite’’. Coincé donc, le premier ministre Kényan
qui s’est rendu certainement compte que sa tâche ne sera pas aisée, et qu’il risque de passer son temps, à se ronger les pouces, a décidé de regagner son pays. Il aura certainement le temps de faire le point à ses mandants. Raïla Odinga qui tient à réaliser un exploit dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, a-t-on appris, ne jette pas encore l’éponge. En clair, il recule pour mieux sauter. L’engagement du Kényan pourra-t-il venir à bout de la détermination de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara, de défendre leur position de principe ? Pas si sûr. Dans la mesure où Laurent Gbagbo tient au respect de la décision du Conseil constitutionnel qui fait de lui, président de la Côte d’Ivoire. Quant à Alassane Ouattara, il tient au respect de la décision de la Commission électorale indépendante (Cei), certifiée par le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu.
BAMBA Idrissa
Laurent Gbagbo. Nous avons parlé des sujets que nous avons déjà évoqués la dernière fois ici. Nous avons proposé un calendrier de rencontre qui, nous l’espérons va commencer à partir de demain (hier 18 janvier 2011)``, avait indiqué Raila Odinga. Qui liait une probable discussion directe Gbagbo-Ouattara, à la réponse du second cité. Contre toute attente, l’émissaire de l’Ua qui attendait, hier mardi, le retour de l’offre qu’il a faite au camp Ouattara, a annoncé pour ce jour, par l’intermédiaire de la Commission de l’Ua en Côte d’Ivoire, son retour au Kénya. Selon des sources concordantes, Raïla Odinga n’a pas obtenu ‘’le retour’’ qu’il souhaitait. Le camp Ouattara n’a pas varié d’un iota, son préalable à un dialogue direct avec Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara est intransigeant sur son souhait de voir ‘’Laurent Gbagbo reconnaître sa défaite’’. Coincé donc, le premier ministre Kényan
qui s’est rendu certainement compte que sa tâche ne sera pas aisée, et qu’il risque de passer son temps, à se ronger les pouces, a décidé de regagner son pays. Il aura certainement le temps de faire le point à ses mandants. Raïla Odinga qui tient à réaliser un exploit dans la crise postélectorale en Côte d’Ivoire, a-t-on appris, ne jette pas encore l’éponge. En clair, il recule pour mieux sauter. L’engagement du Kényan pourra-t-il venir à bout de la détermination de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara, de défendre leur position de principe ? Pas si sûr. Dans la mesure où Laurent Gbagbo tient au respect de la décision du Conseil constitutionnel qui fait de lui, président de la Côte d’Ivoire. Quant à Alassane Ouattara, il tient au respect de la décision de la Commission électorale indépendante (Cei), certifiée par le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu.
BAMBA Idrissa
