Depuis le 24 décembre 1999 le peuple est pris en otage par les acteurs politiques. La Côte d’Ivoire est entrée dans une spirale de coup d’Etat dont le dernier, du 19 septembre 2002, s’est mué en une rébellion armée. Depuis lors, une folie meurtrière s’est abattue sur le pays, avec son lot de destruction de biens, viol, meurtre et pillage de l’économie.
De guerre lasse, nous avons essayé en vain tous les médicaments obtenus avec l’aide de nos différentes unions (CEDEAO, UA, ONU), et matérialisés par nos différents accords (Lomé, Marcoussis, Accra, Pretoria, Ouagadougou).
La classe politique a exposé à la face du monde la laideur de notre division interne et transformé notre territoire en un vaste laboratoire d’alchimie et le peuple en cobaye pour des expériences jamais essayé nulle part ailleurs.
Les maîtres à penser nous ont fait savoir que nous ne sortirons de cette impasse dans laquelle nous nous sommes mis que par des élections transparente, libre et démocratique. Ainsi tordant quelques fois le cou à nos textes fondamentaux que le peuple souverain s’est donné par voie référendaire ; nous sommes allés aux élections dans le cadre d’accords nébuleux établis par une poignée d’hommes politiques. Au vu du résultat de ces élections qui fait figurer la Côte d’Ivoire dans le livre des records Guinness, situation jamais connu dans le monde depuis l’antiquité ; nous sommes en droit de nous demander mais pourquoi tout ça ?
Malheureusement pour nous l’histoire se répète comme en 2002 le peuple continue de souffrir à travers les exécutions sommaires, les viols, les meurtres, les destructions de biens, les pillages et j’en passe.
Mais au nom de quoi la légitimité de 54,1% ou la légalité de 51,4% de six millions d’électeurs dans un pays qui compte vingt millions d’habitants sinon un peu plus ; devrait imposer la souffrance, les larmes et la misère à tout le peuple surtout à la grande majorité qui pour diverses raisons n’a pu s’exprimer.
Mais diantre ! Au nom de quoi devons nous continuer de laisser notre destin entre les mains de personnes qui visiblement ne se soucient pas de notre quotidien ?
Refusons d’être sacrifiés sur l’autel des ambitions personnelles et des intérêts partisans.
Refusons de servir de chair à canon.
Le rôle d’arbitre doit revenir au peuple qui a bien voulu concéder sa souveraineté pour l’exercice temporel du pouvoir.
Pour éviter que nous ne sombrions tous dans un chaos destructeur avec l’aide et la bénédiction de personnes qui n’ont rien à faire de nos souffrances, nos larmes et nos misères. Des personnes pour lesquelles nos vies ne comptent pas pour un clou, vaillant peuple souverain de Côte d’Ivoire réveillons nous pour prendre notre destin en mains car celui qui se fait mouton le loup le mange.
Personne ne viendra faire notre bonheur à notre place.
Fait à Abidjan le 15 Janvier 2011
DOUKOUA GODE
PCA FAC-CI
De guerre lasse, nous avons essayé en vain tous les médicaments obtenus avec l’aide de nos différentes unions (CEDEAO, UA, ONU), et matérialisés par nos différents accords (Lomé, Marcoussis, Accra, Pretoria, Ouagadougou).
La classe politique a exposé à la face du monde la laideur de notre division interne et transformé notre territoire en un vaste laboratoire d’alchimie et le peuple en cobaye pour des expériences jamais essayé nulle part ailleurs.
Les maîtres à penser nous ont fait savoir que nous ne sortirons de cette impasse dans laquelle nous nous sommes mis que par des élections transparente, libre et démocratique. Ainsi tordant quelques fois le cou à nos textes fondamentaux que le peuple souverain s’est donné par voie référendaire ; nous sommes allés aux élections dans le cadre d’accords nébuleux établis par une poignée d’hommes politiques. Au vu du résultat de ces élections qui fait figurer la Côte d’Ivoire dans le livre des records Guinness, situation jamais connu dans le monde depuis l’antiquité ; nous sommes en droit de nous demander mais pourquoi tout ça ?
Malheureusement pour nous l’histoire se répète comme en 2002 le peuple continue de souffrir à travers les exécutions sommaires, les viols, les meurtres, les destructions de biens, les pillages et j’en passe.
Mais au nom de quoi la légitimité de 54,1% ou la légalité de 51,4% de six millions d’électeurs dans un pays qui compte vingt millions d’habitants sinon un peu plus ; devrait imposer la souffrance, les larmes et la misère à tout le peuple surtout à la grande majorité qui pour diverses raisons n’a pu s’exprimer.
Mais diantre ! Au nom de quoi devons nous continuer de laisser notre destin entre les mains de personnes qui visiblement ne se soucient pas de notre quotidien ?
Refusons d’être sacrifiés sur l’autel des ambitions personnelles et des intérêts partisans.
Refusons de servir de chair à canon.
Le rôle d’arbitre doit revenir au peuple qui a bien voulu concéder sa souveraineté pour l’exercice temporel du pouvoir.
Pour éviter que nous ne sombrions tous dans un chaos destructeur avec l’aide et la bénédiction de personnes qui n’ont rien à faire de nos souffrances, nos larmes et nos misères. Des personnes pour lesquelles nos vies ne comptent pas pour un clou, vaillant peuple souverain de Côte d’Ivoire réveillons nous pour prendre notre destin en mains car celui qui se fait mouton le loup le mange.
Personne ne viendra faire notre bonheur à notre place.
Fait à Abidjan le 15 Janvier 2011
DOUKOUA GODE
PCA FAC-CI