La confédération de femmes laïques pour la réhabilitation de l’image de la femme (CPRIF) est une organisation non gouvernementale qui comprend trente cinq (35) associations féminines sans discrimination lié à la race, la nationalité, la religion ou à d’autres considérations philosophiques. D’où, l’existence en son sein d’un nombre impressionnant de femmes originaires de la CEDEAO et autre pays africains.
Les objectifs de la confédération sont :
-Redorer le blason de l’image de la femme ;
-Lutter contre les mutilations génitales ;
- Lutter contre la pauvreté au sein de la gente féminine ;
- Lutter contre toutes formes de déviations sexuelles (dépravation sexuelles) ;
C’est d’ailleurs à ce titre que nous avons intenté une action en justice contre la presse pornographique et que nous avons gagné le 21 Juillet 2010.
Depuis 2002, la Côte d’Ivoire connait une crise sans précédent qui aurait dû connaitre un dénouement heureux à la suite de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2010 puis du 28 Novembre 2010. Malheureusement, elle est encore secouée par des violences postélectorales qui endeuillent une fois de plus les populations.
Les dernières en date sont les événements malheureux de Duékoué et de Bangolo faisant plusieurs morts et blessés et qui ont entrainés des déplacements massifs de populations dans les missions Catholiques et au HCR.
Les femmes étant les principales victimes de toutes ces atrocités (viols, agressions, femmes enceintes éventrées), nous confédérations des femmes laïques pour la réhabilitation de l’image de la femme faisons les recommandations suivantes :
1°) Le respect des institutions républicaines.
2°) Le règlement pacifique de la crise, à cet effet, nous tenons à remercier le Président de la République du Ghana son excellence John ATTA MILES pour sa sagesse par son refus d’une intervention militaire en Côte d’Ivoire. Nous appelons par ailleurs tous les leaders Africains et la Communauté Internationale à imiter cette sagesse.
3°) La sécurisation immédiate de tout le territoire ivoirien en particulier pour les villes de Duékoué et de Bangolo afin que les familles retranchés dans les forets regagnent leur domiciles respectifs en toute sérénité.
4°) La prise en charge des femmes traumatisées.
5°) La mise en place d’une médiation entre les deux(02) camps et notre disponibilité a intégré cette médiation.
La confédération des femmes laïques interpellent les épouses des chefs d’Etat qui d’une manière ou d’une autre sont impliqués dans la crise ivoirienne, les épouses de nos leaders retranchés au GOLF hôtel comme dans la zone gouvernementale, de prendre toute une journée de réflexion en regardant toutes ces femmes au cœur meurtri qui pleurent soit leurs enfants ou leurs époux tombés sous les balles assassines durant la crise que connait la Côte d’ivoire.
Mesdames les épouses, ça n’arrive pas qu’aux autres, parlez en à vos leaders de maris.
Allons à la table de la discussion parce que la Côte d’ivoire doit vivre et elle vivra !
Fait à Abidjan, le Jeudi 13 Janvier 2011
La Présidente
Mme Andrée Jocelyne DOUAROU
Les objectifs de la confédération sont :
-Redorer le blason de l’image de la femme ;
-Lutter contre les mutilations génitales ;
- Lutter contre la pauvreté au sein de la gente féminine ;
- Lutter contre toutes formes de déviations sexuelles (dépravation sexuelles) ;
C’est d’ailleurs à ce titre que nous avons intenté une action en justice contre la presse pornographique et que nous avons gagné le 21 Juillet 2010.
Depuis 2002, la Côte d’Ivoire connait une crise sans précédent qui aurait dû connaitre un dénouement heureux à la suite de l’élection présidentielle du 31 Octobre 2010 puis du 28 Novembre 2010. Malheureusement, elle est encore secouée par des violences postélectorales qui endeuillent une fois de plus les populations.
Les dernières en date sont les événements malheureux de Duékoué et de Bangolo faisant plusieurs morts et blessés et qui ont entrainés des déplacements massifs de populations dans les missions Catholiques et au HCR.
Les femmes étant les principales victimes de toutes ces atrocités (viols, agressions, femmes enceintes éventrées), nous confédérations des femmes laïques pour la réhabilitation de l’image de la femme faisons les recommandations suivantes :
1°) Le respect des institutions républicaines.
2°) Le règlement pacifique de la crise, à cet effet, nous tenons à remercier le Président de la République du Ghana son excellence John ATTA MILES pour sa sagesse par son refus d’une intervention militaire en Côte d’Ivoire. Nous appelons par ailleurs tous les leaders Africains et la Communauté Internationale à imiter cette sagesse.
3°) La sécurisation immédiate de tout le territoire ivoirien en particulier pour les villes de Duékoué et de Bangolo afin que les familles retranchés dans les forets regagnent leur domiciles respectifs en toute sérénité.
4°) La prise en charge des femmes traumatisées.
5°) La mise en place d’une médiation entre les deux(02) camps et notre disponibilité a intégré cette médiation.
La confédération des femmes laïques interpellent les épouses des chefs d’Etat qui d’une manière ou d’une autre sont impliqués dans la crise ivoirienne, les épouses de nos leaders retranchés au GOLF hôtel comme dans la zone gouvernementale, de prendre toute une journée de réflexion en regardant toutes ces femmes au cœur meurtri qui pleurent soit leurs enfants ou leurs époux tombés sous les balles assassines durant la crise que connait la Côte d’ivoire.
Mesdames les épouses, ça n’arrive pas qu’aux autres, parlez en à vos leaders de maris.
Allons à la table de la discussion parce que la Côte d’ivoire doit vivre et elle vivra !
Fait à Abidjan, le Jeudi 13 Janvier 2011
La Présidente
Mme Andrée Jocelyne DOUAROU