Pour la ènième fois, l'opposition politique regroupée au sein du RHDP, et particulièrement le RDR et "le gouvernement du Golf", lance un appel aux Ivoiriens à la désobéissance civile. Elle demande également aux populations de baisser rideau et de rester chez elles. Chaque fois que ces mêmes appels sont lancés, ils sont toujours tombés dans des oreilles de sourds. Les Ivoiriens, dans leur grande majorité, n'y prêtent aucune attention. Mais, les auteurs persistent. Convaincus de l'échec de leurs mots d'ordre, ils procèdent toujours par la terreur, la menace et la violence, puisque les
Ivoiriens ne suivent pas. De fait, les semeurs de troubles devraient se poser la question:
pourquoi les incessants appels à la désobéissance civile ne sont-ils pas suivis par les
populations? La vérité est que ceux qui lancent les mots d'ordre sont en sécurité financière, sociale et alimentaire. Eux, sont rassasiés et ne cherchent qu'à mobiliser les autres pour eux. Comment des gens qui se sont mis à l'abri et qui se sont fait une certaine richesse peuvent-ils appeler d'autres Ivoiriens à cesser leurs activités économiques et professionnelles, alors qu'en retour personne ne viendra leur porter assistance au moment de la galère? Comment peut-on demander à un couturier, une vendeuse, un transporteur, un chaufffeur, un fonctionnaire, etc., d'arrêter son boulot pendant des jours sans se soucier de comment il fera pour nourrir sa famille et payer ses loyers et factures? C'est de la méchanceté. Et les populations l'ont compris. C'est
pourquoi, constatant que tout devient de plus en plus cher sur le marché,elles ont
toujours décidé d'aller au travail et d'ouvrir magasins et ateliers. "Ceux qui nous demandent de ne pas sortir savent comment se nourrir et s'occuper de leurs familles.
Nous autres, nous ne vivons que de nos activités commerciales. Si nous arrêtons, qui
nous viendra en aide, quand ça n'ira pas pour nous?", s'est interrogée une vendeuse de
fruits à Abobo. Et d'ajouter : "A cause du couvre-feu, nous ne sortons plus tôt. En plus,
dès seize heures, nous cherchons à rentrer. C'est dans ces conditions qu'on nous
demande de faire observer un mot d'ordre."
Notons que c'est quand même paradoxal qu'un gouvernement (?) appelle les fonctionnaires à rester à la maison et fait des pieds et des mains pour que ces mêmes fonctionnaires ne perçoivent pas leur salaire mensuel. "Moi, je suis réaliste. Je ne peux pas demander à mes collaborateurs de rester à la maison.Il y a un gouvernement que je vois et qui gère le pays. Un gouvernement invisible lance des mots d'ordre pour nous exposer. Je ne peux pas suivre de tels mots d'ordre," a ajouté un chef de service sous le sceau de l'anonymat.
La désobéissance civile et l'opération pays mort ne peuvent pas prospérer actuellement parce que les Ivoiriens souffrent déjà pour se laisser mourir pour des politiciens qui veulent se servir d'eux.
Sam K.D
Ivoiriens ne suivent pas. De fait, les semeurs de troubles devraient se poser la question:
pourquoi les incessants appels à la désobéissance civile ne sont-ils pas suivis par les
populations? La vérité est que ceux qui lancent les mots d'ordre sont en sécurité financière, sociale et alimentaire. Eux, sont rassasiés et ne cherchent qu'à mobiliser les autres pour eux. Comment des gens qui se sont mis à l'abri et qui se sont fait une certaine richesse peuvent-ils appeler d'autres Ivoiriens à cesser leurs activités économiques et professionnelles, alors qu'en retour personne ne viendra leur porter assistance au moment de la galère? Comment peut-on demander à un couturier, une vendeuse, un transporteur, un chaufffeur, un fonctionnaire, etc., d'arrêter son boulot pendant des jours sans se soucier de comment il fera pour nourrir sa famille et payer ses loyers et factures? C'est de la méchanceté. Et les populations l'ont compris. C'est
pourquoi, constatant que tout devient de plus en plus cher sur le marché,elles ont
toujours décidé d'aller au travail et d'ouvrir magasins et ateliers. "Ceux qui nous demandent de ne pas sortir savent comment se nourrir et s'occuper de leurs familles.
Nous autres, nous ne vivons que de nos activités commerciales. Si nous arrêtons, qui
nous viendra en aide, quand ça n'ira pas pour nous?", s'est interrogée une vendeuse de
fruits à Abobo. Et d'ajouter : "A cause du couvre-feu, nous ne sortons plus tôt. En plus,
dès seize heures, nous cherchons à rentrer. C'est dans ces conditions qu'on nous
demande de faire observer un mot d'ordre."
Notons que c'est quand même paradoxal qu'un gouvernement (?) appelle les fonctionnaires à rester à la maison et fait des pieds et des mains pour que ces mêmes fonctionnaires ne perçoivent pas leur salaire mensuel. "Moi, je suis réaliste. Je ne peux pas demander à mes collaborateurs de rester à la maison.Il y a un gouvernement que je vois et qui gère le pays. Un gouvernement invisible lance des mots d'ordre pour nous exposer. Je ne peux pas suivre de tels mots d'ordre," a ajouté un chef de service sous le sceau de l'anonymat.
La désobéissance civile et l'opération pays mort ne peuvent pas prospérer actuellement parce que les Ivoiriens souffrent déjà pour se laisser mourir pour des politiciens qui veulent se servir d'eux.
Sam K.D