OUAGADOUGOU- Le Burkina Faso, premier producteur de coton d`Afrique subsaharienne mais sans accès à la mer, va exporter sa production via les ports de Tema et de Lomé et non plus Abidjan à cause de la crise postélectorale ivoirienne, a-t-on appris mercredi de source officielle.
"A cause de la crise (en Côte d`Ivoire), nous détournons l`évacuation de notre coton vers les ports de Lomé (Togo) et de Tema (Ghana). Ca fait naturellement des frais supplémentaires", a déclaré à la presse Célestin Tiendrébéogo, directeur général de la Société des fibres et textiles du
Burkina Faso (SOFITEX), la principale société cotonnière du pays.
"Aujourd`hui nous ne pouvons pas apporter ces marchandises au port d`Abidjan parce qu`il y a un risque potentiel que ce coton ne soit pas exporté pour un problème de navire ou même qu`on ne trouve pas toute la sécurité nécessaire au niveau des installations portuaires", a-t-il fait valoir.
Selon lui, les surcoûts atteindront 25 FCFA (1 EUR = 656 FCFA) par kilogramme de fibre de coton.
Le port d`Abidjan, débouché maritime par lequel le Burkina Faso mais aussi le Mali et le Niger, pays enclavés d`Afrique de l`Ouest, exportent et importent des marchandises, a servi au cours des deux dernières années à l`évacuation de 60% du coton burkinabè.
Le Burkina qui exporte 80% de son coton vers la Turquie et les pays d`Asie en a produit cette année 475.000 tonnes, en baisse par rapport aux 530.000 tonnes de 2010.
Quelques 20.000 tonnes de marchandises burkinabè sont en ce moment bloquées au port d`Abidjan, selon des sources proches du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
Le port d`Abidjan fait partie des onze "entités" économiques ivoiriennes sanctionnées par l`Union européenne qui a reconnu, comme la quasi-totalité de la communauté internationale, Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire, et demande au chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.
"A cause de la crise (en Côte d`Ivoire), nous détournons l`évacuation de notre coton vers les ports de Lomé (Togo) et de Tema (Ghana). Ca fait naturellement des frais supplémentaires", a déclaré à la presse Célestin Tiendrébéogo, directeur général de la Société des fibres et textiles du
Burkina Faso (SOFITEX), la principale société cotonnière du pays.
"Aujourd`hui nous ne pouvons pas apporter ces marchandises au port d`Abidjan parce qu`il y a un risque potentiel que ce coton ne soit pas exporté pour un problème de navire ou même qu`on ne trouve pas toute la sécurité nécessaire au niveau des installations portuaires", a-t-il fait valoir.
Selon lui, les surcoûts atteindront 25 FCFA (1 EUR = 656 FCFA) par kilogramme de fibre de coton.
Le port d`Abidjan, débouché maritime par lequel le Burkina Faso mais aussi le Mali et le Niger, pays enclavés d`Afrique de l`Ouest, exportent et importent des marchandises, a servi au cours des deux dernières années à l`évacuation de 60% du coton burkinabè.
Le Burkina qui exporte 80% de son coton vers la Turquie et les pays d`Asie en a produit cette année 475.000 tonnes, en baisse par rapport aux 530.000 tonnes de 2010.
Quelques 20.000 tonnes de marchandises burkinabè sont en ce moment bloquées au port d`Abidjan, selon des sources proches du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC).
Le port d`Abidjan fait partie des onze "entités" économiques ivoiriennes sanctionnées par l`Union européenne qui a reconnu, comme la quasi-totalité de la communauté internationale, Alassane Ouattara vainqueur de la présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire, et demande au chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu`il refuse.