Le vrai visage de Laurent Gbagbo. C’est ce qu’a révélé, aux Ivoiriens et au monde entier, la dernière médiation de l’Union africaine, conduite par Raïla Odinga. En refusant de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, Président de la République régulièrement élu et en faisant échouer l’ultime chance qu’il avait de sortir de cette impasse de la crise postélectorale, "le Machiavel des lagunes" suscite beaucoup d’interrogations sur le type d’homme politique il est. Quel genre de leader voudrait-il être ? Les analystes n’en finissent pas de se perde en conjectures en décryptant cet ultime refus d’accéder à la volonté populaire, qui lui a préféré Alassane Ouattara, avec 54,1% de suffrages. Ce que les Ivoiriens, les nombreux médiateurs et le monde entier découvrent chez Laurent Gbagbo, c’est l’extraordinaire et inutile intransigeance qui le caractérise. Ce n’est pas moins cet égocentrisme à la limite du narcissisme qui fait de Gbagbo un politicien qui donne l’impression de s’autodétruire. Ce n’est pas la CEDEAO, l’Union africaine et la communauté internationale, représentée par l’ONU, les pays les plus puissants du monde tels que les Etats unis, la France, la Grande Bretagne, qui diront le contraire, eux qui ont essuyé une cinglante fin de non recevoir dans les négociations qu’ils ont menées pour faire comprendre à Gbagbo la justesse d’une sortie de crise par la voie pacifique. Mais Laurent Gbagbo a préféré s’enfermer dans une raideur antidémocratique qu’il sait pourtant quasi suicidaire pour lui. Dans la mesure où elle ouvre largement la porte pour la communauté internationale à l’usage de la « force légitime » pour le déloger. Il le disait déjà, « Mieux vaut la mort que le déshonneur». Clairement, Laurent Gbagbo, en politicien du « pire pour le pire », ne donne jamais du terrain au dialogue.
A voir cet entêtement de celui qui dit être "le fils des élections", refusant de partir après avoir perdu les élections, les Ivoiriens doivent, mille fois, réfléchir : Est-ce de ce genre de politicien que la Côte d’Ivoire a besoin ? Et il faut aller plus loin pour se demander, également, pourquoi Gbagbo, lui seul et son clan, voient rouge, là où les Ivoiriens et le monde entier voient du blanc.
Si ce n’est l’orgueil et la forfanterie, qu’est ce qui peut bien pousser Laurent Gbagbo à s’entêter à, vainement, démontrer que c’est lui qui a gagné le scrutin du 28 novembre dernier ? Cette élection qui a été l’une des plus transparente, car méticuleusement préparée et suivie par tout le monde entier.
Plusieurs décennies durant, Laurent Gbagbo a rendu exsangue le landerneau politique ivoirien et la refondation a fini par devenir l’éponyme des antivaleurs que sont, entre autres, les crimes politiques, le mensonge, la roublardise.
Est-ce l’image d’un homme inflexible, bien qu’étant dans le faux que Gbagbo voudrait incarner ?
Heureusement qu’il est sur le départ.
JAD
A voir cet entêtement de celui qui dit être "le fils des élections", refusant de partir après avoir perdu les élections, les Ivoiriens doivent, mille fois, réfléchir : Est-ce de ce genre de politicien que la Côte d’Ivoire a besoin ? Et il faut aller plus loin pour se demander, également, pourquoi Gbagbo, lui seul et son clan, voient rouge, là où les Ivoiriens et le monde entier voient du blanc.
Si ce n’est l’orgueil et la forfanterie, qu’est ce qui peut bien pousser Laurent Gbagbo à s’entêter à, vainement, démontrer que c’est lui qui a gagné le scrutin du 28 novembre dernier ? Cette élection qui a été l’une des plus transparente, car méticuleusement préparée et suivie par tout le monde entier.
Plusieurs décennies durant, Laurent Gbagbo a rendu exsangue le landerneau politique ivoirien et la refondation a fini par devenir l’éponyme des antivaleurs que sont, entre autres, les crimes politiques, le mensonge, la roublardise.
Est-ce l’image d’un homme inflexible, bien qu’étant dans le faux que Gbagbo voudrait incarner ?
Heureusement qu’il est sur le départ.
JAD