Dans la résolution de la crise ivoirienne, le peuple de Côte d’Ivoire continue de découvrir toutes sortes de personnes comme négociateurs. De véritable, moins que rien qui se font subitement une publicité dans la douleur des Ivoiriens. Le dernier en date, n’est autre que le Premier ministre kenyan Raila Odinga.
On comprend bien pourquoi le sort n’a peut-être pas voulu que cet homme pourtant aux portes du palais, ne soit pas Président du Kenya. Raila, président de ce pays aurait peut-être été une catastrophe pour le peuple. Depuis hier, tous ceux qui suivent de près l’évolution de la crise avec beaucoup de sang froid, se diront sûrement à la fin que la presse ghanéenne avait bien raison de mettre en doute, sa neutralité. Arrivée à Abidjan sous le couvert de l’Ua, officiellement pour trouver une solution à la crise, il avait sous le manteau, un autre agenda. Raila était, en réalité, en mission pour Sarkozy qui veut par tous les moyens, mettre Ouattara au pouvoir.
A Abidjan, le lundi dernier, il a rencontré le chef de l’Etat au Palais présidentiel. Au sortir de l’audience, tout souriant, il annonce des avancées notables dans les discussions. C’est après qu’il va au Golf rencontrer le mauvais perdant Alassane Ouattara. L’a-t-il vraiment rencontré ? Les journalistes continuent de se poser cette question. Tout compte fait, il est clair que ça été une rencontre éclair rapidement expédiée en moins de 15 mn. Là où il a fait plus de 2h d’audience avec Gbagbo. Pourquoi l’a-t-il fait ? Question sans réponse. Après, l’homme devrait retourner rendre compte de sa discussion avec Ouattara au chef de l’Etat. C’est ce qui a été convenu. Puisque c’est comme cela que ça se passe.
Dans l’après-midi du mardi 18 janvier 2011, le ministère des Affaires étrangères tente de le joindre à l’Hôtel Pullman où il a logé. «Quand nous avons appelé, ses services nous ont dit qu’il était en réunion». Explique le ministre Alcide Djédjé. Raila ne viendra plus jamais revoir le Président de la République, jusqu’à ce que dans la soirée du mardi, le monde diplomatique apprenne que son départ est prévu pour le mercredi matin après une conférence de presse à 7h30.
De mémoire de journaliste, c’est la première fois qu’une conférence de presse est donnée ici à cette heure. Mais bien plus, qu’est-ce qui s’est passé dans la journée du mardi pour que Raila abrège sa visite en Côte d’Ivoire pourtant prévue pour une semaine. En réalité, il a mis à exécution le plan tracé avec Sarkozy sur qui il compte désormais pour aller encore à la conquête du pouvoir kenyan lors de la prochaine présidentielle. Il veut de ce fait s’établir un butin de guerre dans la douleur des Ivoiriens. Et pour faire plaisir à Sarkozy, il se permet de mentir comme un voyou.
Comme un homme de la rue car dans la journée il se trouve que Sarkozy est rentré en jeu ouvertement pour changer son agenda. Ça veut tout dire. Et c’est pourquoi, il a fait croire que c’est le Président Gbagbo qui refuse de lever le blocus du Golf Hôtel. Drôle de médiateur. Raila ne s’empêche pas de demander aux pays amis qui soutiennent la Côte d’Ivoire de revoir leur position. Même sa déclaration préconise l’usage de la force en Côte d’Ivoire. En fait, il reprend ce qu’il avait dit au début de cette crise post-électorale.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
On comprend bien pourquoi le sort n’a peut-être pas voulu que cet homme pourtant aux portes du palais, ne soit pas Président du Kenya. Raila, président de ce pays aurait peut-être été une catastrophe pour le peuple. Depuis hier, tous ceux qui suivent de près l’évolution de la crise avec beaucoup de sang froid, se diront sûrement à la fin que la presse ghanéenne avait bien raison de mettre en doute, sa neutralité. Arrivée à Abidjan sous le couvert de l’Ua, officiellement pour trouver une solution à la crise, il avait sous le manteau, un autre agenda. Raila était, en réalité, en mission pour Sarkozy qui veut par tous les moyens, mettre Ouattara au pouvoir.
A Abidjan, le lundi dernier, il a rencontré le chef de l’Etat au Palais présidentiel. Au sortir de l’audience, tout souriant, il annonce des avancées notables dans les discussions. C’est après qu’il va au Golf rencontrer le mauvais perdant Alassane Ouattara. L’a-t-il vraiment rencontré ? Les journalistes continuent de se poser cette question. Tout compte fait, il est clair que ça été une rencontre éclair rapidement expédiée en moins de 15 mn. Là où il a fait plus de 2h d’audience avec Gbagbo. Pourquoi l’a-t-il fait ? Question sans réponse. Après, l’homme devrait retourner rendre compte de sa discussion avec Ouattara au chef de l’Etat. C’est ce qui a été convenu. Puisque c’est comme cela que ça se passe.
Dans l’après-midi du mardi 18 janvier 2011, le ministère des Affaires étrangères tente de le joindre à l’Hôtel Pullman où il a logé. «Quand nous avons appelé, ses services nous ont dit qu’il était en réunion». Explique le ministre Alcide Djédjé. Raila ne viendra plus jamais revoir le Président de la République, jusqu’à ce que dans la soirée du mardi, le monde diplomatique apprenne que son départ est prévu pour le mercredi matin après une conférence de presse à 7h30.
De mémoire de journaliste, c’est la première fois qu’une conférence de presse est donnée ici à cette heure. Mais bien plus, qu’est-ce qui s’est passé dans la journée du mardi pour que Raila abrège sa visite en Côte d’Ivoire pourtant prévue pour une semaine. En réalité, il a mis à exécution le plan tracé avec Sarkozy sur qui il compte désormais pour aller encore à la conquête du pouvoir kenyan lors de la prochaine présidentielle. Il veut de ce fait s’établir un butin de guerre dans la douleur des Ivoiriens. Et pour faire plaisir à Sarkozy, il se permet de mentir comme un voyou.
Comme un homme de la rue car dans la journée il se trouve que Sarkozy est rentré en jeu ouvertement pour changer son agenda. Ça veut tout dire. Et c’est pourquoi, il a fait croire que c’est le Président Gbagbo qui refuse de lever le blocus du Golf Hôtel. Drôle de médiateur. Raila ne s’empêche pas de demander aux pays amis qui soutiennent la Côte d’Ivoire de revoir leur position. Même sa déclaration préconise l’usage de la force en Côte d’Ivoire. En fait, il reprend ce qu’il avait dit au début de cette crise post-électorale.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr