C’est en principe le 22 janvier prochain que se tient à Bamako, capitale du Mali, le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africain (Uemoa); le premier après l’éclatement de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
Cette rencontre au sommet qui aura comme plat de résistance ‘’La crise ivoirienne et ses implications sur l’économie de l’espace Uemoa d’une part, mais, aussi cette affaire de dénégation de signature aux représentants légales du gouvernement ivoirien aux profits de ceux de la République du Golf auto-proclamés par Alassane Ouattara d’autre part. Si officiellement le gouvernement du Pr Aké N’Gbo Marie Gilbert n’a pas confirmé l’envoi d’une délégation pour l’instant, il se dit que le Président Laurent Gbagbo aurait reçu son invitation à participer à cette rencontre. Vrai ? Oui mais le chef de l’Etat ne va effectuer le déplacement.
De son côté, la rébellion et le Rassemblement des Républicains pour la démocratie et la paix, (Rhdp) qui courent depuis plus d’un mois, pour avoir l’effectivité des signatures de Ouattara sur les comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans les dires de la Bceao, avait annoncé d’abord le candidat malheureux à la dernière présidentielle en Côte d’Ivoire. Mais avant, Albert Mabri Toikeusse au dernier conseil des ministres de l’Uemoa, pour y faire son cinéma allant même jusqu’à menacer le gouverneur de la Bceao, Philippe Henri Dakoury de «contourner des mesures prises par le conseil des ministres». Et pourtant, les décisions à l’Uemoa sont prises à l’unanimité des chefs d’Etat des pays membres de cet espace communautaire. Après s’être donc ravisé Ouattara Alassane, a décidé d’envoyer au charbon le «petit gros» Guillaume Soro, l’un des cerveaux des braquages des succursales de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) de Bouaké et de Man de 2003. Ce braquage qui a largement profité à la rébellion et à ses commanditaires a causé à la banque d’émission un préjudice de 58 milliards de Fcfa. C’est l’auteur de cet hold-up,
anti-communautaire dont les bandes armées continuent de lever taxes et impôts dans les zones Centre, Nord, Ouest (Cno) qui va certainement se retrouver en face de Wade, Blaise Compaoré, Yayi Boni et Faure Eyadéma, pour statuer sur la situation économique de l’Union et aux répercussions de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Faut-il préciser que l’occupation et le pillage des zones Cno par les bandes armées font perdre à la Côte d’Ivoire, au bas mot plusieurs dizaines de milliards par mois. A noter que la crise impacte déjà négativement l’économie de l’espace Uemoa. Notamment celle du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Avec comme conséquence, la flambée des prix des produits de grande consommation comme l’oignon, la viande et le riz. Une situation fâcheuse pour les consommateurs de l’espace communautaire,
consécutivement à la stratégie d’étouffement économique de la Côte d’Ivoire planifier par Sarkozy et ses bras séculiers africains. Il serait bon de crever l’abcès à cette rencontre des chefs d’Etat pour envisager pour la première fois, l’option de porter plainte contre Guillaume Soro devant le Tribunal pénal international, (Tpi), la cour de Justice de la Cedeao ou celle de l’Uemoa, pour crime économique. Pour sa part, le Président Laurent Gbagbo qui fait des pieds et des mains pour la stabilisation de notre économie et promet de payer régulièrement les salaires de ses fonctionnaires et agents de l’Etat, par exemple, refuse poliment cette invitation. En y envoyant un de ses ministres, pour éviter la «Politique de la chaise vide» et créer un incident.
Bamba Mafoumgbé
Cette rencontre au sommet qui aura comme plat de résistance ‘’La crise ivoirienne et ses implications sur l’économie de l’espace Uemoa d’une part, mais, aussi cette affaire de dénégation de signature aux représentants légales du gouvernement ivoirien aux profits de ceux de la République du Golf auto-proclamés par Alassane Ouattara d’autre part. Si officiellement le gouvernement du Pr Aké N’Gbo Marie Gilbert n’a pas confirmé l’envoi d’une délégation pour l’instant, il se dit que le Président Laurent Gbagbo aurait reçu son invitation à participer à cette rencontre. Vrai ? Oui mais le chef de l’Etat ne va effectuer le déplacement.
De son côté, la rébellion et le Rassemblement des Républicains pour la démocratie et la paix, (Rhdp) qui courent depuis plus d’un mois, pour avoir l’effectivité des signatures de Ouattara sur les comptes de l’Etat de Côte d’Ivoire, dans les dires de la Bceao, avait annoncé d’abord le candidat malheureux à la dernière présidentielle en Côte d’Ivoire. Mais avant, Albert Mabri Toikeusse au dernier conseil des ministres de l’Uemoa, pour y faire son cinéma allant même jusqu’à menacer le gouverneur de la Bceao, Philippe Henri Dakoury de «contourner des mesures prises par le conseil des ministres». Et pourtant, les décisions à l’Uemoa sont prises à l’unanimité des chefs d’Etat des pays membres de cet espace communautaire. Après s’être donc ravisé Ouattara Alassane, a décidé d’envoyer au charbon le «petit gros» Guillaume Soro, l’un des cerveaux des braquages des succursales de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) de Bouaké et de Man de 2003. Ce braquage qui a largement profité à la rébellion et à ses commanditaires a causé à la banque d’émission un préjudice de 58 milliards de Fcfa. C’est l’auteur de cet hold-up,
anti-communautaire dont les bandes armées continuent de lever taxes et impôts dans les zones Centre, Nord, Ouest (Cno) qui va certainement se retrouver en face de Wade, Blaise Compaoré, Yayi Boni et Faure Eyadéma, pour statuer sur la situation économique de l’Union et aux répercussions de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Faut-il préciser que l’occupation et le pillage des zones Cno par les bandes armées font perdre à la Côte d’Ivoire, au bas mot plusieurs dizaines de milliards par mois. A noter que la crise impacte déjà négativement l’économie de l’espace Uemoa. Notamment celle du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Avec comme conséquence, la flambée des prix des produits de grande consommation comme l’oignon, la viande et le riz. Une situation fâcheuse pour les consommateurs de l’espace communautaire,
consécutivement à la stratégie d’étouffement économique de la Côte d’Ivoire planifier par Sarkozy et ses bras séculiers africains. Il serait bon de crever l’abcès à cette rencontre des chefs d’Etat pour envisager pour la première fois, l’option de porter plainte contre Guillaume Soro devant le Tribunal pénal international, (Tpi), la cour de Justice de la Cedeao ou celle de l’Uemoa, pour crime économique. Pour sa part, le Président Laurent Gbagbo qui fait des pieds et des mains pour la stabilisation de notre économie et promet de payer régulièrement les salaires de ses fonctionnaires et agents de l’Etat, par exemple, refuse poliment cette invitation. En y envoyant un de ses ministres, pour éviter la «Politique de la chaise vide» et créer un incident.
Bamba Mafoumgbé