Le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire, Ally Coulibaly, accrédité par Paris a pris pied, hier, dans la capitale française pour prendre fonction.
La chef de la diplomatie française a reçu hier l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara. Ally Coulibaly, arrivé mercredi à Paris, a aussitôt échangé avec Michèle Alliot-Marie au Quai d’Orsay. « Je suis arrivé ce matin, j’ai eu un entretien de 30 minutes avec la ministre qui a renouvelé le soutien de la France à la légitimité constitutionnelle du gouvernement du
président de la République Alassane Ouattara », a-t-il dit. Ally Coulibaly doit encore présenter ses lettres de créances au président Nicolas Sarkozy, comme le veut la procédure. Le 12 janvier, le gouvernement français avait donné, en Conseil des ministres, son agrément à cette nomination. Le successeur de Pierre Kipré, un fidèle du président sortant, a précisé qu`il n`avait pas encore pris
possession des locaux de l`ambassade à Paris. La fonction d`ambassadeur en France, ancienne puissance coloniale et partenaire économique essentiel, est un poste clé pour le pouvoir ivoirien. Paris renforce ainsi son soutien à Alassane Ouattara qui a remporté la présidentielle du 28 novembre devant Laurent Gbagbo qui s’agrippe au fauteuil présidentiel. Tous les pays de l’Union
Européenne (UE) dans une déclaration, avaient pris la décision de ne reconnaitre que les diplomates nommés par le président ivoirien. C’est à ce titre que Mme Sara Amani a été reconnue par Bruxelles comme représentante d’Abidjan auprès de l’UE. Les pays d’Amérique du nord ont emboité le pas aux Européens.
L’ambassadeur Daouda Diabaté nommé par M. Ouattara, a été accrédité par Washington suivi en cela par le Canada. Youssouf Bamba, quant à lui, occupait le siège de la Côte d’Ivoire à l’Onu sur nomination du gouvernement légal ivoirien.
Curieusement, Laurent Gbagbo n’a pas osé jusque-là, demandé le départ des représentants diplomatiques de Paris et de Washington sur les bords de la lagune Ebrié. Il avait au nom de la « réciprocité », exigé la fin du séjour à Abidjan des ambassadeurs du Canada et de la Grande Bretagne. Ces diplomates ont royalement ignoré cet appel et continuent de vaquer tranquillement à leurs activités au grand dam des « patriotes » et de leur chef.
Nomel Essis
Légende : L’ambassadeur Ally Coulibaly va bientôt présenter ses lettres de
créance à Nicolas Sarkozy.
La chef de la diplomatie française a reçu hier l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France nommé par Alassane Ouattara. Ally Coulibaly, arrivé mercredi à Paris, a aussitôt échangé avec Michèle Alliot-Marie au Quai d’Orsay. « Je suis arrivé ce matin, j’ai eu un entretien de 30 minutes avec la ministre qui a renouvelé le soutien de la France à la légitimité constitutionnelle du gouvernement du
président de la République Alassane Ouattara », a-t-il dit. Ally Coulibaly doit encore présenter ses lettres de créances au président Nicolas Sarkozy, comme le veut la procédure. Le 12 janvier, le gouvernement français avait donné, en Conseil des ministres, son agrément à cette nomination. Le successeur de Pierre Kipré, un fidèle du président sortant, a précisé qu`il n`avait pas encore pris
possession des locaux de l`ambassade à Paris. La fonction d`ambassadeur en France, ancienne puissance coloniale et partenaire économique essentiel, est un poste clé pour le pouvoir ivoirien. Paris renforce ainsi son soutien à Alassane Ouattara qui a remporté la présidentielle du 28 novembre devant Laurent Gbagbo qui s’agrippe au fauteuil présidentiel. Tous les pays de l’Union
Européenne (UE) dans une déclaration, avaient pris la décision de ne reconnaitre que les diplomates nommés par le président ivoirien. C’est à ce titre que Mme Sara Amani a été reconnue par Bruxelles comme représentante d’Abidjan auprès de l’UE. Les pays d’Amérique du nord ont emboité le pas aux Européens.
L’ambassadeur Daouda Diabaté nommé par M. Ouattara, a été accrédité par Washington suivi en cela par le Canada. Youssouf Bamba, quant à lui, occupait le siège de la Côte d’Ivoire à l’Onu sur nomination du gouvernement légal ivoirien.
Curieusement, Laurent Gbagbo n’a pas osé jusque-là, demandé le départ des représentants diplomatiques de Paris et de Washington sur les bords de la lagune Ebrié. Il avait au nom de la « réciprocité », exigé la fin du séjour à Abidjan des ambassadeurs du Canada et de la Grande Bretagne. Ces diplomates ont royalement ignoré cet appel et continuent de vaquer tranquillement à leurs activités au grand dam des « patriotes » et de leur chef.
Nomel Essis
Légende : L’ambassadeur Ally Coulibaly va bientôt présenter ses lettres de
créance à Nicolas Sarkozy.