LAGOS - Le Premier ministre kenyan Raila Odinga, médiateur dans la crise ivoirienne, est arrivé jeudi en Angola, l`un des rares pays à soutenir Laurent Gbagbo, et prévoit de se rendre ensuite en Afrique du Sud, a indiqué son porte-parole Dennis Onyango à l`AFP.
Le porte-parole a aussi rejeté des déclarations du ministre des Affaires étrangères du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo selon lesquelles le dirigeant kenyan n`était plus souhaité comme médiateur en Côte d`Ivoire.
"Il ne s`est pas rendu là bas pour négocier avec Gbagbo", a déclaré M.Onyango à l`AFP par téléphone. "Il est un émissaire de l`Union africaine et ce que peuvent dire les gens de Gbagbo sur cette médiation n`a pas d`importance.
Son rejet n`a pas d`importance. Il est l`émissaire de l`UA".
Un éventuel retour de M. Odinga en Côte d`Ivoire n`a cependant pas été évoqué après le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en dépit des appels internationaux à céder le place à son rival Alassane Ouatara, dont l`élection à la présidence de la République a été reconnue par la communauté
internationale.
Les pays membres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao) ont menacé de recourir à la force s`il refusait de partir.
"Le mandat (d`Odinga) est que l`UA a décidé que Gbagbo a perdu", a relevé son porte-parole.
"Il (Odinga) lui (Gbagbo) a transmis le message. Il (Gbagbo) l`a rejeté parce qu`il n`a pas bougé de sa position. Le Premier ministre (kenyan) a dit très clairement qu`en cas d`échec de la position de l`UA pour une solution pacifique, la force sera employée", a-t-il ajouté.
Après son départ de Côte d`Ivoire mercredi et avant l`Angola, M. Odinga s`était rendu dans trois pays de la Cédéao: le Ghana, qui est opposé au recours à la force, ainsi que le Mali et le Burkina Faso.
Au Burkina Faso, le médiateur a menacé Laurent Gbagbo de sanctions
économiques s`il ne cédait pas le pouvoir.
En Angola, l`un des rares pays à soutenir Laurent Gbagbo, il devait rencontrer le président Jose Eduardo dos Santos.
M. Odinga devait ensuite se rendre à Pretoria pour rencontrer le président Jacob Zuma jeudi soir, selon M. Onyango. Il devait retourner à Nairobi vendredi.
Par ailleurs, le Premier ministre nommé par Ouattara, Guillaume Soro, est arrivé à Ouagadougou jeudi où il devait s`entretenir avec le président Blaise
Compaoré.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a voté mercredi l`envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Côte d`Ivoire et demandé au président sortant Laurent Gbagbo de lever le blocus du QG de son rival Alassane Ouattara.
Le porte-parole a aussi rejeté des déclarations du ministre des Affaires étrangères du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo selon lesquelles le dirigeant kenyan n`était plus souhaité comme médiateur en Côte d`Ivoire.
"Il ne s`est pas rendu là bas pour négocier avec Gbagbo", a déclaré M.Onyango à l`AFP par téléphone. "Il est un émissaire de l`Union africaine et ce que peuvent dire les gens de Gbagbo sur cette médiation n`a pas d`importance.
Son rejet n`a pas d`importance. Il est l`émissaire de l`UA".
Un éventuel retour de M. Odinga en Côte d`Ivoire n`a cependant pas été évoqué après le refus de Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir en dépit des appels internationaux à céder le place à son rival Alassane Ouatara, dont l`élection à la présidence de la République a été reconnue par la communauté
internationale.
Les pays membres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`ouest (Cédéao) ont menacé de recourir à la force s`il refusait de partir.
"Le mandat (d`Odinga) est que l`UA a décidé que Gbagbo a perdu", a relevé son porte-parole.
"Il (Odinga) lui (Gbagbo) a transmis le message. Il (Gbagbo) l`a rejeté parce qu`il n`a pas bougé de sa position. Le Premier ministre (kenyan) a dit très clairement qu`en cas d`échec de la position de l`UA pour une solution pacifique, la force sera employée", a-t-il ajouté.
Après son départ de Côte d`Ivoire mercredi et avant l`Angola, M. Odinga s`était rendu dans trois pays de la Cédéao: le Ghana, qui est opposé au recours à la force, ainsi que le Mali et le Burkina Faso.
Au Burkina Faso, le médiateur a menacé Laurent Gbagbo de sanctions
économiques s`il ne cédait pas le pouvoir.
En Angola, l`un des rares pays à soutenir Laurent Gbagbo, il devait rencontrer le président Jose Eduardo dos Santos.
M. Odinga devait ensuite se rendre à Pretoria pour rencontrer le président Jacob Zuma jeudi soir, selon M. Onyango. Il devait retourner à Nairobi vendredi.
Par ailleurs, le Premier ministre nommé par Ouattara, Guillaume Soro, est arrivé à Ouagadougou jeudi où il devait s`entretenir avec le président Blaise
Compaoré.
Le Conseil de sécurité de l`ONU a voté mercredi l`envoi de 2.000 hommes supplémentaires en Côte d`Ivoire et demandé au président sortant Laurent Gbagbo de lever le blocus du QG de son rival Alassane Ouattara.