Le ministre des affaires étrangères du gouvernement Guillaume Soro Kacou Gervais est sceptique quant à un dénouement par la voix pacifique et diplomatique de la crise ivoirienne. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre le jeudi 20 janvier 2011 sur Rfi.
« Au point où nous en sommes, je ne sais pas sur quoi pourrait déboucher le dialogue. Il n’y a rien sur lequel nos discussions peuvent se passer. Sauf à reconnaître que M. Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d’Ivoire», a déclaré le chef de la diplomatie. A la question de savoir s’il croyait à la résolution pacifique de la crise postélectorale, Kacou Gervais a répondu que c’était son souhait. Je pense que c’est un vœu. On espère que cela se réalisera. Mais dans la situation actuelle, permettez que je puisse en douter », a-t-il prévenu. L’intervention du ministre des affaires étrangères fait suite au départ de la Côte d’Ivoire du médiateur de l’Union africaine Raila Odinga qui a essuyé un échec quant à la recherche d’une solution pacifique à la crise. « Malgré les discussions intenses, avec M. Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara, qui ont duré presque tard dans la nuit, j’ai le regret de vous annoncer que l’ouverture des discussions tant souhaitée n’a pas pu se faire. L’une des raisons principales de ma mission était de convaincre M. Gbagbo d’accepter de mettre la question de sa présidence au menu des discussions. En outre, il était impératif que le blocus de l’hôtel du Golf soit levé », avait martelé le premier ministre Kenyen avant son départ pour le Ghana.
Touré Abdoulaye
« Au point où nous en sommes, je ne sais pas sur quoi pourrait déboucher le dialogue. Il n’y a rien sur lequel nos discussions peuvent se passer. Sauf à reconnaître que M. Alassane Ouattara est le président élu de la République de Côte d’Ivoire», a déclaré le chef de la diplomatie. A la question de savoir s’il croyait à la résolution pacifique de la crise postélectorale, Kacou Gervais a répondu que c’était son souhait. Je pense que c’est un vœu. On espère que cela se réalisera. Mais dans la situation actuelle, permettez que je puisse en douter », a-t-il prévenu. L’intervention du ministre des affaires étrangères fait suite au départ de la Côte d’Ivoire du médiateur de l’Union africaine Raila Odinga qui a essuyé un échec quant à la recherche d’une solution pacifique à la crise. « Malgré les discussions intenses, avec M. Laurent Gbagbo et le président élu Alassane Ouattara, qui ont duré presque tard dans la nuit, j’ai le regret de vous annoncer que l’ouverture des discussions tant souhaitée n’a pas pu se faire. L’une des raisons principales de ma mission était de convaincre M. Gbagbo d’accepter de mettre la question de sa présidence au menu des discussions. En outre, il était impératif que le blocus de l’hôtel du Golf soit levé », avait martelé le premier ministre Kenyen avant son départ pour le Ghana.
Touré Abdoulaye