x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le vendredi 21 janvier 2011 | Le Patriote

Bondoukou : le Rhdp paralyse la ville

La désobéissance civile décrétée par les autorités légitimes ivoiriennes est entrée dans sa phase active à Bondoukou. Malgré la présence des éléments des forces de défense et de sécurité postés hier matin à divers endroits stratégiques de la ville, les commerces n'ont pu ouvrir leurs portes. Les rues étaient désertes et d'un silence effrayant. Aucun taxi ne circulait dans la ville. Le transport interurbain est resté paralysé. Aucun véhicule de transport en commun en partance pour Abidjan, non plus, pour les centaines de malheureux passagers qui ont pris d'assaut la gare routière de la ville. Les bagages sur la tête et maudissant, sans cesse avec colère, le président illégitime, Laurent Gbagbo, certains retournent à la maison après plusieurs heures d'attente. A une cinquantaine de mètres à la ronde, les portes des banques et autres micro finance sont restées closes. Les commerçants d'articles divers, les vendeurs et vendeuses de produits vivriers, les marchands et les ménagères de la ville ont abandonné le marché central le temps d'une journée afin de « contester le président illégitime Laurent Gbagbo ». Par mesure de prudence, la plupart des automobilistes ont décidé de garer à la maison, pendant deux jours, leurs engins. Seuls quelques véhicules de particuliers sont perceptibles dans les rues de la ville. Selon, le porte-parole du Rhdp de Bondoukou, M. Ayé Alain Raphaël, « le mot d'ordre de désobéissance civile a été largement suivi. Les populations qui sont les premières victimes de la crise postélectorale sont plus que jamais décidé à permettre au président démocratiquement élu d'exercer son pouvoir ».
Au lycée moderne de Bondoukou, l'impressionnant détachement de policiers et de militaires déployé pour garantir la réouverture des classes semble susciter de nombreuses craintes chez les élèves. Pour la première journée, la ville aux mille mosquées a affiché un triste visage.
Arthur Yéboua, correspondant

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ