ABIDJAN- Le porte-parole du bureau ivoirien de l'organisation des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) Louis Vignot a indiqué vendredi que 800.000 enfants sur le territoire ivoirien ne peuvent pas aller à l'école en raison de la crise post électorale.
M. Vignot a expliqué lors d'un entretien avec des journalistes que le climat d'insécurité dû à la crise et les appels à la désobéissance civile lancés par des groupements politiques sont à la base de "l'infortune"des enfants.
"Il faut rattraper le retard. Si on retarde encore ils risquent de connaître une année blanche", a-t-il averti.
Concernant les risques d'enrôlement d'enfants dans des conflits, celui-ci a révélé que "l'UNICEF suit la situation de très près pour éviter que cela se reproduise".
Pour le porte-parole de l'UNICEF Abidjan, il est "absolument important" que les enfants aient leurs droits respectés.
"Que ce soit au niveau du droit à la santé ou du droit à l'éducation, nous devons nous assurer que les enfants ne soient pas victimes de la crise post électorale", a-t-il soutenu, invitant les acteurs politiques ivoiriens à prendre l'engagement de protéger les enfants.
La Côte d'Ivoire vit une crise post électorale "aiguë" opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara depuis le 28 novembre.
Les deux leaders se sont proclamés président et ont chacun formé un gouvernement, plongeant le pays dans un bicéphalisme émaillé de violences.
Des actions de médiations se sont succédées pour dénouer la crise, mais se sont avérées infructueuses, les deux camps maintenant leurs positions.
Le Premier ministre kenyan Raila Odinga ayant mené la plus récente médiation en Côte d'Ivoire pour le compte de l'Union africaine a quitté Abidjan mercredi sans avoir obtenu "la percée nécessaire" à sa médiation.
M. Vignot a expliqué lors d'un entretien avec des journalistes que le climat d'insécurité dû à la crise et les appels à la désobéissance civile lancés par des groupements politiques sont à la base de "l'infortune"des enfants.
"Il faut rattraper le retard. Si on retarde encore ils risquent de connaître une année blanche", a-t-il averti.
Concernant les risques d'enrôlement d'enfants dans des conflits, celui-ci a révélé que "l'UNICEF suit la situation de très près pour éviter que cela se reproduise".
Pour le porte-parole de l'UNICEF Abidjan, il est "absolument important" que les enfants aient leurs droits respectés.
"Que ce soit au niveau du droit à la santé ou du droit à l'éducation, nous devons nous assurer que les enfants ne soient pas victimes de la crise post électorale", a-t-il soutenu, invitant les acteurs politiques ivoiriens à prendre l'engagement de protéger les enfants.
La Côte d'Ivoire vit une crise post électorale "aiguë" opposant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara depuis le 28 novembre.
Les deux leaders se sont proclamés président et ont chacun formé un gouvernement, plongeant le pays dans un bicéphalisme émaillé de violences.
Des actions de médiations se sont succédées pour dénouer la crise, mais se sont avérées infructueuses, les deux camps maintenant leurs positions.
Le Premier ministre kenyan Raila Odinga ayant mené la plus récente médiation en Côte d'Ivoire pour le compte de l'Union africaine a quitté Abidjan mercredi sans avoir obtenu "la percée nécessaire" à sa médiation.