GENEVE- Avec la persistance de l'instabilité en Côte d'Ivoire, le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a publié vendredi une note demandant aux gouvernements à travers le monde de suspendre les retours forcés vers ce pays.
« Le HCR publie ce matin une recommandation aux gouvernements à travers le monde les exhortant à suspendre tous les retours forcés vers la Côte d'Ivoire dans l'attente d'une amélioration de la situation en matière de sécurité et de respect des droits humains », a déclaré un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'une conférence de presse à Genève.
L'agence s'est félicitée « de la coopération constructive des pays voisins envers les réfugiés », citant notamment la Guinée et le Libéria qui ont « officiellement déclaré qu'ils octroieront automatiquement le statut de réfugiés aux Ivoiriens à leur arrivée sur une base prima facie ». En Europe, parallèlement, des pays ont cessé les expulsions, y compris celles de demandeurs d'asile déboutés.
Depuis les élections du 28 novembre, de nombreux incidents violents et des violations des droits humains ont été signalés, y compris contre des femmes, des enfants et des personnes déplacées. Des enlèvements, des disparitions, des exécutions extrajudiciaires et des actes de violences se seraient déroulés à Abidjan et ailleurs dans le pays.
Actuellement, le HCR dénombre 18.000 personnes déplacées internes dans l'ouest du pays, et environ 30.000 réfugiés au Libéria voisin, alors qu'en Guinée 340 réfugiés ont été enregistrés. Le nombre de personnes arrivant au Ghana, au Mali et au Burkina Faso est relativement faible, estime le HCR.
« Le HCR publie ce matin une recommandation aux gouvernements à travers le monde les exhortant à suspendre tous les retours forcés vers la Côte d'Ivoire dans l'attente d'une amélioration de la situation en matière de sécurité et de respect des droits humains », a déclaré un porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'une conférence de presse à Genève.
L'agence s'est félicitée « de la coopération constructive des pays voisins envers les réfugiés », citant notamment la Guinée et le Libéria qui ont « officiellement déclaré qu'ils octroieront automatiquement le statut de réfugiés aux Ivoiriens à leur arrivée sur une base prima facie ». En Europe, parallèlement, des pays ont cessé les expulsions, y compris celles de demandeurs d'asile déboutés.
Depuis les élections du 28 novembre, de nombreux incidents violents et des violations des droits humains ont été signalés, y compris contre des femmes, des enfants et des personnes déplacées. Des enlèvements, des disparitions, des exécutions extrajudiciaires et des actes de violences se seraient déroulés à Abidjan et ailleurs dans le pays.
Actuellement, le HCR dénombre 18.000 personnes déplacées internes dans l'ouest du pays, et environ 30.000 réfugiés au Libéria voisin, alors qu'en Guinée 340 réfugiés ont été enregistrés. Le nombre de personnes arrivant au Ghana, au Mali et au Burkina Faso est relativement faible, estime le HCR.