Le Premier ministre du Kenya, Raïla Odinga, a quitté la Côte d’Ivoire plus tôt que prévu, le mercredi 19 janvier dernier. Mais selon le secrétaire général de la Convention de la société civile ivoirienne, Fernand Julien Gauze, cette visite de Raïla odinga ne peut être assimilée à une mission.
«Dans notre entendement, il s’agissait de réunir Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante avec l’avis conforme du certificateur de l’ONUCI, autour d’une table et les emmener à dialoguer.
Mais, de l’autre côté il semble y avoir un plan B qui tente à faire, sous le couvert d’une médiation internationale, des pressions sur le président Laurent Gbagbo pour céder le pouvoir à Alassane Ouattara conformément au vœu de la communauté internationale (…) Il ne s’agissait pas d’une mission de bons offices, il s’agissait de dire au président Gbagbo de céder le pouvoir (…) Il n’y a pas eu de tentative de médiation qui ait échoué puisqu’il n’y a pas eu de médiation, d’autant plus que le rapport demandé au président Thabo Mbeki n’a jamais été publié », a déclaré sur le site afreekelection.com. Selon F.Julien Gauze, le secrétaire général de Convention de la société civile ivoirienne, on aurait pu parler de médiation si l’émissaire de l’Union africaine était parvenu à réunir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux protagonistes de la crise postélectorale, autour d’une table. « On aurait compris s’il y avait un médiateur qui soit venu avec l’intention, non pas d’obtenir le départ de Laurent Gbagbo, mais de tenter de rapprocher les positions qui se sont radicalisées », a ajouté Fernand Julien Gauze, qui estime qu’on ne peut donc pas parler d’échec de la médiation de Raïla Odinga, « puisqu’il n’y a pas eu de médiation ». Parlant des conséquences de l’envoi des troupes de la CEDEAO pour faire partir de force le président Laurent Gbagbo, le secrétaire général de la Convention de la société civile a mis les Ivoiriens face à leurs responsabilités. « Est-il pertinent, au stade où nous sommes, de faire la guerre pour régler un contentieux électoral ? Faut-il faire la guerre pour enlever un président et en mettre un autre sans compter les effets collatéraux ? Ce sera difficile à gérer », a-t-il noté, rappelant qu’aucune guerre n’a jamais donné une paix sans équivoque.
Olivier Dion
«Dans notre entendement, il s’agissait de réunir Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel et Alassane Ouattara déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante avec l’avis conforme du certificateur de l’ONUCI, autour d’une table et les emmener à dialoguer.
Mais, de l’autre côté il semble y avoir un plan B qui tente à faire, sous le couvert d’une médiation internationale, des pressions sur le président Laurent Gbagbo pour céder le pouvoir à Alassane Ouattara conformément au vœu de la communauté internationale (…) Il ne s’agissait pas d’une mission de bons offices, il s’agissait de dire au président Gbagbo de céder le pouvoir (…) Il n’y a pas eu de tentative de médiation qui ait échoué puisqu’il n’y a pas eu de médiation, d’autant plus que le rapport demandé au président Thabo Mbeki n’a jamais été publié », a déclaré sur le site afreekelection.com. Selon F.Julien Gauze, le secrétaire général de Convention de la société civile ivoirienne, on aurait pu parler de médiation si l’émissaire de l’Union africaine était parvenu à réunir Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, les deux protagonistes de la crise postélectorale, autour d’une table. « On aurait compris s’il y avait un médiateur qui soit venu avec l’intention, non pas d’obtenir le départ de Laurent Gbagbo, mais de tenter de rapprocher les positions qui se sont radicalisées », a ajouté Fernand Julien Gauze, qui estime qu’on ne peut donc pas parler d’échec de la médiation de Raïla Odinga, « puisqu’il n’y a pas eu de médiation ». Parlant des conséquences de l’envoi des troupes de la CEDEAO pour faire partir de force le président Laurent Gbagbo, le secrétaire général de la Convention de la société civile a mis les Ivoiriens face à leurs responsabilités. « Est-il pertinent, au stade où nous sommes, de faire la guerre pour régler un contentieux électoral ? Faut-il faire la guerre pour enlever un président et en mettre un autre sans compter les effets collatéraux ? Ce sera difficile à gérer », a-t-il noté, rappelant qu’aucune guerre n’a jamais donné une paix sans équivoque.
Olivier Dion