Des milliers d’Ivoiriens ont encore répondu à l’appel du leader de la jeunesse, Charles Blé Goudé.
Cette fois, pour rendre hommage aux Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.
Belle alchimie entre le peuple et son armée, hier au stade Champroux de Marcory où Blé Goudé et les jeunes Ivoiriens rendaient hommage aux Forces de défense et de sécurité (Fds). Et devant l’impressionnant parterre d’éléments des Fds venus prendre part à la cérémonie, le Chef d’état-major, le Général des corps d’armée, Philippe Mangou a traduit la reconnaissance de l’Institution qu’il dirige et sa détermination à défendre la Côte d’Ivoire. «Une armée si forte, si puissante soit-elle n’est rien sans le soutien du peuple», a-t-il lancé aux milliers de jeunes en liesse, acquis à la cause de la Nation. Une occasion pour le Général Philippe Mangou de faire certaines mises au point.
«Nous ne voulons pas la guerre parce que nous savons les armes dont nous disposons. Elles sont destructives. Mais si on nous y oblige, nous la ferons», a-t-il indiqué avant de lever tout équivoque «il ne s’agit plus de trouver un président. Puisque nous avons déjà un Président de la République. Il s’agit maintenant de défendre la souveraineté de la Côte d’Ivoire». Pour le Général Mangou, en effet, la situation que vit la Côte d’Ivoire n’est rien d’autre que la suite logique du coup d’Etat manqué de septembre 2002. «Les élections ne sont qu’un habillage. Ce sont les événements de 2002 qui continuent». Le chef de l’armée ivoirienne s’est voulu, par ailleurs, rassurant. «Il ne faut pas vous décourager parce que le Président Gbagbo est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Afrique… Nous préférons mourir en premier pour ce pays et quand le dernier tombera, prenez la relève». Conscient de l’espoir que les jeunes placent en l’armée pour la libération de la Côte d’Ivoire, le Cema a tenu à rassurer les uns et les autres sur la fidélité de ses hommes et la cohésion au sein de la grande muette. «Pour le militaire, la meilleure mort, c’est celle qu’on trouve en défendant la patrie… Ils n’ont personne avec eux. Seuls quelques officiers à la retraite ont rejoint leur rang». Aussi a-t-il exhorté les uns et les autres à se départir des solutions faciles. Et ce, en réponse à ceux qui font l’option d’un coup d’Etat militaire. Puisque cela participerait à en rajouter aux problèmes que vit la Côte d’Ivoire. La communion entre l’armée et son peuple a donc eu lieu. Marquée par des slogans repris en chœur; alternant liesse populaire et moment de recueillement en mémoire des soldats tombés au front. Les Ivoiriens, il est clair, sont déterminés. Et les uns et les autres (militaires et jeunes) tenaient à se le démontrer. Une sorte de message aux ennemis de la Côte d’Ivoire qui espéraient une éventuelle fissure pour parachever la cabale. Cette belle symphonie entre le peuple et sont armée s’est achevée par un tour de chant du Chef d’état-major. Le signal est très fort.
Emmanuel Fofana
Cette fois, pour rendre hommage aux Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.
Belle alchimie entre le peuple et son armée, hier au stade Champroux de Marcory où Blé Goudé et les jeunes Ivoiriens rendaient hommage aux Forces de défense et de sécurité (Fds). Et devant l’impressionnant parterre d’éléments des Fds venus prendre part à la cérémonie, le Chef d’état-major, le Général des corps d’armée, Philippe Mangou a traduit la reconnaissance de l’Institution qu’il dirige et sa détermination à défendre la Côte d’Ivoire. «Une armée si forte, si puissante soit-elle n’est rien sans le soutien du peuple», a-t-il lancé aux milliers de jeunes en liesse, acquis à la cause de la Nation. Une occasion pour le Général Philippe Mangou de faire certaines mises au point.
«Nous ne voulons pas la guerre parce que nous savons les armes dont nous disposons. Elles sont destructives. Mais si on nous y oblige, nous la ferons», a-t-il indiqué avant de lever tout équivoque «il ne s’agit plus de trouver un président. Puisque nous avons déjà un Président de la République. Il s’agit maintenant de défendre la souveraineté de la Côte d’Ivoire». Pour le Général Mangou, en effet, la situation que vit la Côte d’Ivoire n’est rien d’autre que la suite logique du coup d’Etat manqué de septembre 2002. «Les élections ne sont qu’un habillage. Ce sont les événements de 2002 qui continuent». Le chef de l’armée ivoirienne s’est voulu, par ailleurs, rassurant. «Il ne faut pas vous décourager parce que le Président Gbagbo est en train d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’Afrique… Nous préférons mourir en premier pour ce pays et quand le dernier tombera, prenez la relève». Conscient de l’espoir que les jeunes placent en l’armée pour la libération de la Côte d’Ivoire, le Cema a tenu à rassurer les uns et les autres sur la fidélité de ses hommes et la cohésion au sein de la grande muette. «Pour le militaire, la meilleure mort, c’est celle qu’on trouve en défendant la patrie… Ils n’ont personne avec eux. Seuls quelques officiers à la retraite ont rejoint leur rang». Aussi a-t-il exhorté les uns et les autres à se départir des solutions faciles. Et ce, en réponse à ceux qui font l’option d’un coup d’Etat militaire. Puisque cela participerait à en rajouter aux problèmes que vit la Côte d’Ivoire. La communion entre l’armée et son peuple a donc eu lieu. Marquée par des slogans repris en chœur; alternant liesse populaire et moment de recueillement en mémoire des soldats tombés au front. Les Ivoiriens, il est clair, sont déterminés. Et les uns et les autres (militaires et jeunes) tenaient à se le démontrer. Une sorte de message aux ennemis de la Côte d’Ivoire qui espéraient une éventuelle fissure pour parachever la cabale. Cette belle symphonie entre le peuple et sont armée s’est achevée par un tour de chant du Chef d’état-major. Le signal est très fort.
Emmanuel Fofana
