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Politique Publié le lundi 24 janvier 2011 | Le Temps

Meeting des jeunes patriotes/ Malick Seik Noël (Universitaire sénégalais): «Sarkozy ne peut pas nous humilier en France, et nous humilier chez nous» «Sarkozy ne peut pas nous humilier en France, et nous humilier chez nous»

Hier, au stade Champoux, les milliers de Patriotes qui y ont effectué le déplacement ont été bien servis en paroles galvanisatrices. Et ils sont tous sortis heureux du stade. Le premier à prendre la parole parmi les intervenants est le jeune universitaire sénégalais Malick Seik Noël, également président de Convergence socialiste. L’homme a été très brillant au point de captiver l’attention de tout le public. En ce qui concerne la crise ivoirienne, son constat est très clair, voyant une main sakoziènene derrière, comme dans tous les autres pays. «Il n’y a pas de crise en Côte d’Ivoire. Il y a une crise des intérêts de la France. (…) Toutes ces menaces ne font que nous donner le courage de nous battre contre les envahisseurs. Ils veulent vaincre sans avoir raison. Sarkozy nous insulte en donnant des ultimatums à Gbagbo. la France ne peut pas nous humilier chez elle et nous humilier chez nous. Les ennemis de la Côte d’Ivoire sont au Golf Hôtel. Ils ne sont même pas capables de soulèvement populaire. Nous ne sommes pas des tirailleurs sénégalais», lâche –t il dans un tonnerre d’applaudissements. Mahan Gahé, le secrétaire de la centrale Dignité ne dit quasiment pas le contraire. En ce qui concerne les rapports entre la France, l’Ua et l’Afrique. «Le comportement de Sarkozy et l’Ue est raciste. Pour eux, nous ne sommes que des sous- hommes.

C’est fini en Côte d’Ivoire. Nous allons leur démontrer que nous sommes des êtres humains», confie-t- il. Que dire du ministre Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes. Il a servi un discours complètement mobilisateur. «Depuis le Golf Hôtel, Ouattara appelle à une désobéissance civile.

Mais quand il parle, tous ceux qui sont malades se lèvent pour aller au travail», révèle-t-il. Ce qui veut tout dire. Et qui prouve que Ouattara n’est pas l’homme des Ivoiriens. «Ces élections étaient un prétexte de recolonisation de l’Afrique (…) On veut nous donner un président importé.

L’Afrique est fatiguée des martyrs. Nous avons dépassé l’étape de «qui a gagné». Nous sommes à une étape de sauvegarde de notre souveraineté. Ils veulent nous étouffer économiquement, mais nous allons refuser la main tendue», a tout simplement exhorté le président du Cojep, sous un tonnerre d’applaudissements.

Guehi Brence.
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