ABIDJAN - La télévision publique ivoirienne a diffusé dimanche soir l'immatriculation présumée de 41 véhicules civils de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) pour être "fouillés" par les forces de l'ordre, a
déclaré un porte-parole de l'armée, loyale au président sortant Laurent Gbagbo.
Le gouvernement Gbagbo avait annoncé vendredi que l'armée allait désormais
contrôler et fouiller les véhicules siglés "UN" de l'Onuci, accusée d'être une
"force d'occupation", "complice" des ex-rebelles des forces nouvelles (FN),
qui soutiennent Alassan Ouattara, le rival de M. Gbagbo pour la présidence
ivoirienne.
Les véhicules pouvaient servir de "caches d'armes", selon le gouvernement,
ce que l'Onuci avait démenti.
"Cette force étrangère (ndlr, l'Onuci) a changé de stratégie pour circuler
librement et échapper ainsi à ces contrôles" en utilisant "des véhicules
portant des immatriculations civiles" sans sigle "UN", a affirmé à la
télévision le colonel Hilaire Gohourou Barbi, porte-parole des forces de
défense et de sécurité (FDS).
"Aussitôt informés de cet autre acte de perfidie de l'Onuci, le chef
d'état-major des armées a de nouveau instruit la police et la gendarmerie
nationales aux fins d'immobiliser ces véhicules une fois identifiés (...) et
de procéder minutieusement à la fouille de leur contenus et de demander
l'usage fait des dits véhicules", au nombre de 41, a ajouté le porte-parole.
Après sa déclaration, la télévision publique a diffusé dans la soirée sur
un bandeau déroulant les 41 immatriculations de véhicules présumés de l'Onuci,
dont le porte-parole n'était pas joignable dimanche soir.
Les rapports entre l'Onuci et le camp Gbagbo se sont durcis ces dernières
semaines, la force onusienne -qui a certifié la victoire de M. Ouattara à la
présidentielle du 28 novembre- ayant plusieurs fois dénoncé des actes
d'agression contre ses patrouilles par les partisans et les forces du
président sortant.
Après l'annonce des fouilles, l'ONU à New York avait estimé que cette
mesure était "une violation grave" de l'accord en vertu duquel les forces de
maintien de la paix ont été envoyées en Côte d'Ivoire.
Les violences post-électorales dans le pays ont fait 260 morts depuis la
mi-décembre selon l'ONU.
déclaré un porte-parole de l'armée, loyale au président sortant Laurent Gbagbo.
Le gouvernement Gbagbo avait annoncé vendredi que l'armée allait désormais
contrôler et fouiller les véhicules siglés "UN" de l'Onuci, accusée d'être une
"force d'occupation", "complice" des ex-rebelles des forces nouvelles (FN),
qui soutiennent Alassan Ouattara, le rival de M. Gbagbo pour la présidence
ivoirienne.
Les véhicules pouvaient servir de "caches d'armes", selon le gouvernement,
ce que l'Onuci avait démenti.
"Cette force étrangère (ndlr, l'Onuci) a changé de stratégie pour circuler
librement et échapper ainsi à ces contrôles" en utilisant "des véhicules
portant des immatriculations civiles" sans sigle "UN", a affirmé à la
télévision le colonel Hilaire Gohourou Barbi, porte-parole des forces de
défense et de sécurité (FDS).
"Aussitôt informés de cet autre acte de perfidie de l'Onuci, le chef
d'état-major des armées a de nouveau instruit la police et la gendarmerie
nationales aux fins d'immobiliser ces véhicules une fois identifiés (...) et
de procéder minutieusement à la fouille de leur contenus et de demander
l'usage fait des dits véhicules", au nombre de 41, a ajouté le porte-parole.
Après sa déclaration, la télévision publique a diffusé dans la soirée sur
un bandeau déroulant les 41 immatriculations de véhicules présumés de l'Onuci,
dont le porte-parole n'était pas joignable dimanche soir.
Les rapports entre l'Onuci et le camp Gbagbo se sont durcis ces dernières
semaines, la force onusienne -qui a certifié la victoire de M. Ouattara à la
présidentielle du 28 novembre- ayant plusieurs fois dénoncé des actes
d'agression contre ses patrouilles par les partisans et les forces du
président sortant.
Après l'annonce des fouilles, l'ONU à New York avait estimé que cette
mesure était "une violation grave" de l'accord en vertu duquel les forces de
maintien de la paix ont été envoyées en Côte d'Ivoire.
Les violences post-électorales dans le pays ont fait 260 morts depuis la
mi-décembre selon l'ONU.