A l’appel de Blé Goudé, de rendre hommage aux Forces de défenses et de sécurité (Fds), ainsi qu’aux travailleurs de Côte d’Ivoire au stade Champroux de Marcory.
A cette occasion, les travailleurs et l’Armée de Côte d’Ivoire ont réaffirmé leur soutien sans faille à la légalité constitutionnelle et au président Laurent Gbagbo. Au nom des travailleurs, les secrétaires généraux Mahan Gahé Basile de la centrale syndicale Dignité et Kra Félix de la Fesaci, ont exprimé leurs vifs remerciements et condoléances aux Fds éléments tombés dans la défense de la Côte d’Ivoire. Les leaders syndicaux ont appelé le président français et l’Union européenne à cesser leur « comportement raciste ». Pour eux, ç’en est assez de traiter les Africains comme des moins que rien. « Nous allons leur montrer que nous sommes des hommes », a dit Mahan Gahé.
Puis d’ajouter qu’« avant de tuer Gbagbo, ils marcheront sur notre corps ». Les travailleurs de Côte d’Ivoire ont dit être prêts pour continuer la lutte contre l’impérialisme. « Nous travaillerons pour empêcher Sarkozy d’affamer les Ivoiriens », a soutenu Kra Félix. Aussi ont-ils demandé, dans le cadre de cette lutte, que le président Gbagbo donne à la Côte d’Ivoire sa monnaie. Propos confirmés par Charles Blé Goudé dans son intervention. Selon le ‘’ministre de la rue’’, il est grand temps que les Ivoiriens aient leur propre monnaie dans ce combat pour leur souveraineté dans lequel ils sont engagés. Cependant, il a averti que le chemin à parcourir pour y arriver est long.
Citant le Ghana et l’Afrique du Sud qui, aujourd’hui, ont leur liberté à la suite de grandes souffrances, Charles Blé Goudé a invité les Ivoiriens à s’armer de courage. « C’est à notre tour maintenant », a-t-il insisté. Pour lui, la lutte est la seule issue de sortie, dans la mesure où la communauté internationale veut museler la Côte d’Ivoire. A l’endroit de cette communauté, le ministre de l’emploi du président Gbagbo a dit de faire attention, car « le jour où Gbagbo parlera, le jour où le peuple se soulèvera comme en 2000 et 2004, rien ne pourra l’arrêter » a-t-il prévenu. Avec la révocation du gouverneur de la Bceao et son remplacment par un Burkinabé, Blé Goudé a indiqué que Alassane Dramane Ouattara et le président burkinabé, Blaise Compaoré, ont une fois de plus humilié la Côte d’Ivoire. A ce meeting de soutien, le Chef d’état major des armées (Cema) de Côte d’Ivoire, le Général Philippe Mangou a fait le grand déballage, rompant avec toutes les affirmations de Soro Guillaume et d’Alassane Ouattara. « Les Fds ne se sont jamais ralliées à eux, sauf quelques retraités », a-t-il mentionné. A ces nombreux jeunes venus les soutenir, le Cema a confessé. « Quand on vous voit ainsi, on préfère mourir à votre place ». Car, selon lui, une armée n’est rien sans le soutien de son peuple. Il a donc remercié ces Ivoiriens qui les ont toujours soutenus. A l’en croire, les Fds sont désormais prêtes pour le combat « Si on nous impose la guerre, nous la ferons. On ne peut pas nous effrayer » a-t-il rassuré. Le général Philippe Mangou a saisi cette occasion pour répondre à ceux qui l’appellent à l’insurrection. « A un moment de l’histoire de notre pays, Dieu m’a choisi à la tête de l’armée par le président Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, je ne ferai jamais de coup d’Etat contre le président Gbagbo ». Pour lui, quatre raisons fondent son attachement et sa loyauté au président Laurent Gbagbo. « Je suis chrétien et fils de pasteur, je sais que l’autorité vient de Dieu. On ne peut pas faire un coup d’Etat dans un pays divisé (…) Gbagbo a gagné les élections, ce qui reste à faire est de défendre la souveraineté de l’Etat. Je sais qui j’étais hier et ce que je suis aujourd’hui et je le dois à Gbagbo». Il a également demandé aux Ivoiriens de ne point se décourager, parce qu’un échec sera catastrophique.
César Djedje Mel
A cette occasion, les travailleurs et l’Armée de Côte d’Ivoire ont réaffirmé leur soutien sans faille à la légalité constitutionnelle et au président Laurent Gbagbo. Au nom des travailleurs, les secrétaires généraux Mahan Gahé Basile de la centrale syndicale Dignité et Kra Félix de la Fesaci, ont exprimé leurs vifs remerciements et condoléances aux Fds éléments tombés dans la défense de la Côte d’Ivoire. Les leaders syndicaux ont appelé le président français et l’Union européenne à cesser leur « comportement raciste ». Pour eux, ç’en est assez de traiter les Africains comme des moins que rien. « Nous allons leur montrer que nous sommes des hommes », a dit Mahan Gahé.
Puis d’ajouter qu’« avant de tuer Gbagbo, ils marcheront sur notre corps ». Les travailleurs de Côte d’Ivoire ont dit être prêts pour continuer la lutte contre l’impérialisme. « Nous travaillerons pour empêcher Sarkozy d’affamer les Ivoiriens », a soutenu Kra Félix. Aussi ont-ils demandé, dans le cadre de cette lutte, que le président Gbagbo donne à la Côte d’Ivoire sa monnaie. Propos confirmés par Charles Blé Goudé dans son intervention. Selon le ‘’ministre de la rue’’, il est grand temps que les Ivoiriens aient leur propre monnaie dans ce combat pour leur souveraineté dans lequel ils sont engagés. Cependant, il a averti que le chemin à parcourir pour y arriver est long.
Citant le Ghana et l’Afrique du Sud qui, aujourd’hui, ont leur liberté à la suite de grandes souffrances, Charles Blé Goudé a invité les Ivoiriens à s’armer de courage. « C’est à notre tour maintenant », a-t-il insisté. Pour lui, la lutte est la seule issue de sortie, dans la mesure où la communauté internationale veut museler la Côte d’Ivoire. A l’endroit de cette communauté, le ministre de l’emploi du président Gbagbo a dit de faire attention, car « le jour où Gbagbo parlera, le jour où le peuple se soulèvera comme en 2000 et 2004, rien ne pourra l’arrêter » a-t-il prévenu. Avec la révocation du gouverneur de la Bceao et son remplacment par un Burkinabé, Blé Goudé a indiqué que Alassane Dramane Ouattara et le président burkinabé, Blaise Compaoré, ont une fois de plus humilié la Côte d’Ivoire. A ce meeting de soutien, le Chef d’état major des armées (Cema) de Côte d’Ivoire, le Général Philippe Mangou a fait le grand déballage, rompant avec toutes les affirmations de Soro Guillaume et d’Alassane Ouattara. « Les Fds ne se sont jamais ralliées à eux, sauf quelques retraités », a-t-il mentionné. A ces nombreux jeunes venus les soutenir, le Cema a confessé. « Quand on vous voit ainsi, on préfère mourir à votre place ». Car, selon lui, une armée n’est rien sans le soutien de son peuple. Il a donc remercié ces Ivoiriens qui les ont toujours soutenus. A l’en croire, les Fds sont désormais prêtes pour le combat « Si on nous impose la guerre, nous la ferons. On ne peut pas nous effrayer » a-t-il rassuré. Le général Philippe Mangou a saisi cette occasion pour répondre à ceux qui l’appellent à l’insurrection. « A un moment de l’histoire de notre pays, Dieu m’a choisi à la tête de l’armée par le président Laurent Gbagbo. C’est pourquoi, je ne ferai jamais de coup d’Etat contre le président Gbagbo ». Pour lui, quatre raisons fondent son attachement et sa loyauté au président Laurent Gbagbo. « Je suis chrétien et fils de pasteur, je sais que l’autorité vient de Dieu. On ne peut pas faire un coup d’Etat dans un pays divisé (…) Gbagbo a gagné les élections, ce qui reste à faire est de défendre la souveraineté de l’Etat. Je sais qui j’étais hier et ce que je suis aujourd’hui et je le dois à Gbagbo». Il a également demandé aux Ivoiriens de ne point se décourager, parce qu’un échec sera catastrophique.
César Djedje Mel