La réaction de Paris suite au retrait de l'accréditation de son ambassadeur à Abidjan par Laurent Gbagbo, ne s'est pas fait attendre. Ce même samedi, c'est Bernard Valéro, porte-parole du ministère français des Affaires Etrangères qui est monté en première ligne pour donner la position de la France sur ce nouvel épisode des relations franco-ivoiriennes. Tout comme les ministères britannique et canadien des Affaires Etrangères qui avaient banalisé de pareilles décisions prises à l'encontre de leurs ambassadeurs accrédités en Côte d'Ivoire, le Quai d'Orsay a laissé entendre que son Représentant à Abidjan ne bougera pas. « Jean-Marc Simon poursuivra sa mission en Côte d'Ivoire auprès du président légitime, c'est-à-dire auprès du président Ouattara. Notre ambassadeur, Jean-Marc Simon, est accrédité près du seul président légitime de Côte d'Ivoire. Il est important que tout le monde ait présent à l'esprit et se souvienne que le peuple ivoirien s'est prononcé de manière souveraine lors de l'élection présidentielle. Ce choix a été certifié par les Nations Unies et reconnu par l'ensemble de la communauté internationale de l'élection de M. Ouattara. C'est le seul chef de l'Etat reconnu, légitime de Côte d'Ivoire », a rembarré au gouvernement de Laurent Gbagbo, le porte-parole du Quai d'Orsay. Selon Bernard Valéro, la décision du camp Gbagbo, de retirer l'accréditation de l'ambassadeur de France en poste à Abidjan, est nul et de nul effet. « Nous considérons qu'il s'agit de quelque chose qui est nul et non-avenue. Les positions et déclarations
prétendument faites au nom de la Côte d`Ivoire par ceux qui ne tirent pas les conséquences des résultats des élections présidentielles sont jugées illégales et illégitimes par la France », a ajouté M. Valéro. Une sortie qui conforte le diplomate français dans sa position. « Le Quai d'Orsay s'est exprimé sur la question. Il s'agit d'une décision d'un gouvernement non-reconnu qui est nulle, non-avenue et sans effet juridique », a réagi l'ambassadeur Jean-Marc Simon. Selon toute vraisemblance, le diplomate français continuera donc à vaquer à ses occupations sur les bords de la lagune Ebrié.
Marc Dossa
prétendument faites au nom de la Côte d`Ivoire par ceux qui ne tirent pas les conséquences des résultats des élections présidentielles sont jugées illégales et illégitimes par la France », a ajouté M. Valéro. Une sortie qui conforte le diplomate français dans sa position. « Le Quai d'Orsay s'est exprimé sur la question. Il s'agit d'une décision d'un gouvernement non-reconnu qui est nulle, non-avenue et sans effet juridique », a réagi l'ambassadeur Jean-Marc Simon. Selon toute vraisemblance, le diplomate français continuera donc à vaquer à ses occupations sur les bords de la lagune Ebrié.
Marc Dossa