JOHANNESBURG - L`ex président sud-africain Thabo Mbeki appelait dès décembre à ne pas réduire la crise ivoirienne à un "conflit entre anges et démons", se démarquant des appels au départ de Laurent Gbagbo, selon un document publié lundi par le quotidien The Times.
"La crise actuelle ne vient pas d`un conflit entre des anges et des démons", écrivait Thabo Mbeki le 7 décembre dans une lettre transmise au président de la commission de l`UA, Jean Ping, au retour d`une mission de médiation en Côte d`Ivoire pour l`UA.
"Le seul moyen de résoudre la crise ivoirienne est de convaincre Gbagbo et (son rival Allassane) Ouattara de négocier", poursuivait l`ex-chef d`Etat, en mettant en garde contre le risque de "guerre très destructrice" en l`absence de dialogue.
Thabo Mbeki a supervisé en 2008 la signature d`un accord de partage du pouvoir au Zimbabwe. En Côte d`Ivoire, il prône également une "solution qui englobe toutes les parties", sans recommander ouvertement la mise en place d`un gouvernement d`union.
Malgré ce courrier, l`UA a suivi l`ONU, l`Union européenne ou encore Washington et pressé Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à M. Ouattara, estimant qu`une solution de partage du pouvoir n`était pas envisageable.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) menace même depuis le 24 décembre de le déloger par la force s`il ne se plie pas à ces injonctions.
Des brêches sont toutefois apparues dans les positions africaines: l`Angola a récemment exprimé son soutien à Laurent Gbagbo et l`Afrique du Sud a prôné vendredi un changement d`approche. "Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l`un des deux chefs de partir", a déclaré le président Jacob
Zuma.
La crise ivoirienne est née de la présidentielle du 28 novembre, dont la victoire est revendiquée par les deux rivaux. Certifiée par l`ONU, l`élection de M. Ouattara a été proclamée par la Commission électorale. M. Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.
Selon le dernier bilan de l`ONU, les violences post-électorales ont fait 247 morts depuis la mi-décembre.
"La crise actuelle ne vient pas d`un conflit entre des anges et des démons", écrivait Thabo Mbeki le 7 décembre dans une lettre transmise au président de la commission de l`UA, Jean Ping, au retour d`une mission de médiation en Côte d`Ivoire pour l`UA.
"Le seul moyen de résoudre la crise ivoirienne est de convaincre Gbagbo et (son rival Allassane) Ouattara de négocier", poursuivait l`ex-chef d`Etat, en mettant en garde contre le risque de "guerre très destructrice" en l`absence de dialogue.
Thabo Mbeki a supervisé en 2008 la signature d`un accord de partage du pouvoir au Zimbabwe. En Côte d`Ivoire, il prône également une "solution qui englobe toutes les parties", sans recommander ouvertement la mise en place d`un gouvernement d`union.
Malgré ce courrier, l`UA a suivi l`ONU, l`Union européenne ou encore Washington et pressé Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à M. Ouattara, estimant qu`une solution de partage du pouvoir n`était pas envisageable.
La Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) menace même depuis le 24 décembre de le déloger par la force s`il ne se plie pas à ces injonctions.
Des brêches sont toutefois apparues dans les positions africaines: l`Angola a récemment exprimé son soutien à Laurent Gbagbo et l`Afrique du Sud a prôné vendredi un changement d`approche. "Nous devons faire quelque chose d`autre que de demander à l`un des deux chefs de partir", a déclaré le président Jacob
Zuma.
La crise ivoirienne est née de la présidentielle du 28 novembre, dont la victoire est revendiquée par les deux rivaux. Certifiée par l`ONU, l`élection de M. Ouattara a été proclamée par la Commission électorale. M. Gbagbo a été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.
Selon le dernier bilan de l`ONU, les violences post-électorales ont fait 247 morts depuis la mi-décembre.